THE NEW YORK TIMES REITERATES THE NEED FOR A RECOUNT POLLING STATION BY POLLING STATION. LE NEW YORK TIMES RÉITÈRE LA NÉCESSITE DU COMPTAGE BUREAU DE VOTE PAR BUREAU DE VOTE




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Traduction française

Le Vote Contesté au Gabon

PAR LA RÉDACTION; 8 septembre 2016

Pendant près de 42 années, Omar Bongo a dirigé le Gabon, utilisant un système de parrainage qui canalisait une grande partie de la richesse pétrolière du pays vers sa famille, son clan et ses acolytes, tout en laissant la majorité des gabonaise en manque de logement, d'éducation, d’hôpitaux et d'espoir. Lorsque M. Bongo est mort en 2009, son fils, Ali Bongo Ondimba, lui a succédé, en remportant une élection entachée par des allégations de fraude et suivie de violence.

De nombreux Gabonais espéraient qu’une nouvelle élection présidentielle tenue le 27 août serait différente. Cet espoir a été ruiné.

Après les résultats des élections de mercredi dernier qui ont donné à M. Bongo une mince victoire sur son principal challenger, Jean Ping, la violence a éclaté à Libreville, la capitale. M. Bongo a répliqué par l'envoi de l'armée et la suspension temporairement d'Internet. Au moins six personnes sont mortes et plus de 1000 ont été arrêtés.

Le calme est revenu à Libreville, mais le litige du résultat des élections demeure. Bien que M. Bongo ait été officiellement déclaré vainqueur, M. Ping s’est indépendamment proclamé président, arguant qu'il a gagné par "une marge de votes substantielle." Le principal problème est le nombre incroyablement élevé de votes dans la région de M. Bongo qui lui donne la victoire: les officiels ont signalé 99,9 pour cent de taux de participation là-bas, ce qui semblait suspect, avec 95 pour cent des voix allant à M. Bongo.

Les États-Unis, l'Union européenne et la France ont appelé à un recomptage détaillé. Mais le porte-parole de M. Bongo, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a rejeté cette idée, en disant: ". Le recomptage des votes bureau de vote par bureau de vote, est hors de question." Cela ne peut qu'aggraver les soupçons de fraude et entache la capacité de M. Bongo à gouverner. Cette intransigeance s’est d’autant plus fragilisée ce lundi, lorsque le ministre de la Justice du Gabon, Séraphin Moundounga, longtemps membre du premier cercle de M. Bongo, a démissionné en protestation du résultat des élections.

Après son élection en 2009, Ali Bongo avait promis de lutter contre la corruption et d'augmenter les opportunités pour les nombreux gabonais qui n’ont que peu bénéficié de la richesse pétrolière du pays - près d'un tiers de la population vit dans la pauvreté. Et, si M. Bongo se cramponne au pouvoir, tout en évitant la transparence sur les véritables intentions des électeurs, il pourrait mettre la stabilité du Gabon, et sa prospérité future, à risque.

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