WHY WE HAVE NO CONFIDENCE IN THE CAPACITY OF MBORANTSUO TO LEGISLATE FAIRLY. POURQUOI NOUS NE FAISONS AUCUNEMENT CONFIANCE EN LA CAPACITÉ DE MBORANTSUO DE DIRE LE DROIT












English version

Philosophers tell us that trust is not given, but must be earned. We Gabonese who are waiting for democratic change, must remember this precept in these days of waiting for the decision of the Constitutional Court on the electoral dispute.

The sordid history of the performance of this Court in Gabon since its creation, does not invite our optimism; far from it. Indeed, it has always played its role which is to help a tired regime maintain its power. Knowing that trust is built over time, that it is verified on the ground and is deserved events after events; no one in Gabon outside the Bongo camp, could trust this Constitutional Court, and this is what we are observing.

After a deep analysis of the situation, the blog concludes that the future of the Bongo regime and the person of Marie Madeleine Mborantsuo, the President of the Constitutional Court, are closely linked.

The most important link, more than the family ties between Bongo and Mborantsuo, remains money. The Bongos are very generous toward Marie Madeleine Mborantsuo. For example:

a) In 2013, meaning under Ali Bongo, Marie-Madeleine Mborantsuo created the Eruka real estate company in France; more precisely at 8 rue du Fontenay in Versailles, at a stone's throw of the castle of Versailles; in one of the most exclusive and expensive neighborhood in the world. Square meters are being sold for about 7,000 euros (4.5 million FCFA) a piece! An image above gives you an idea of the standing of the place. This company is supposed to manage the building in which it is located and whose components are leased to several law firms. It looks like Mborantsuo is preparing for her retirement and the financial well-being of her offspring, because that property is valued in a range from three to six million euros.

b) We know that in the Libreville suburb of Essassa precisely, Marie Madeleine Mborantsuo owns the for profit high school "Berthe and Jean."

c) We know that Mborantsuo’s children, who are Ali Bongo’s half-siblings, have prestigious positions in the Gabonese administration.

d) It is known that the Gabonese law (isn’t it Mr. Bilié Bi Nze) says this about the Constitutional Court, as indicated by an image above: "the Constitutional Court member functions are incompatible with any other public office and with any private business activity, subject to the exceptions provided by the organic law (teacher, doctor, painter, sculptor or farmer) ".

Dear readers, how can we believe that this lady whose financial base and children’s future depend on the Bongo power, will cut the branch on which she sits?

Dear readers, how to believe that this lady who shamelessly and without any remorse, violates her own organic law of this court that she chairs, by having business activities in Gabon and in France, among others, which are explicitly incompatible with her role as President of the Constitutional Court, would suddenly display judicial orthodoxy and render a verdict restoring power to the people's choice?

Dear readers, history invites us to be cautious, if not pessimistic regarding this lady; from today, let us prepare about what we'll do if she delivers a verdict endorsing tyranny against all evidence presented; let us prepare accordingly so that, indeed, 2016 would not be 2009!




Version française

Les philosophes nous disent que la confiance ne se donne pas, mais elle se mérite. Nous Gabonais en attente de l’alternance démocratique, devons-nous souvenir de ce précepte en ces jours d’attente de la délibération de la Cour Constitutionnelle sur le contentieux électoral.

L’historique sordide de la performance de cette Cour au Gabon depuis sa création, ne nous invite pas à l’'optimisme ; loin de là. En effet, elle a toujours joué pleinement son rôle qui est celui d’aider un régime usé à se maintenir au pouvoir. Sachant que la confiance se construit dans le temps, se vérifie sur le terrain et se mérite d’évènement en évènement ; nul au Gabon en dehors du camp Bongo, ne pourrait avoir confiance en cette Cour Constitutionnelle, et c’est ce que nous observons.

Après une analyse profonde de la situation, ce blog arrive à la conclusion que les devenir du régime Ali Bongo et de la personne de Marie madeleine Mborantsuo, la Présidente de la Cour Constitutionnelle, soient intimement liés.

Le lien le plus important, bien plus encore que les liens familiaux entre Bongo et Mborantsuo, reste l’argent. Les Bongo sont fort généreux envers Marie Madeleine Mborantsuo. Par exemple :

a) En 2013, c'est-à-dire sous Ali Bongo, Marie-Madeleine Mborantsuo a créé la société immobilière ERUKA en France ; plus précisément au 8 rue du Fontenay à Versailles, à un jet de pierre du château de Versailles ; dans un des quartiers les plus chics et les plus chers du monde. Le mètre carré y étant vendu à environ 7000 euros (4,5 Millions FCFA) l’unité! Une image ci-dessus vous donne une idée du standing des lieux. Cette société gèrerait l’immeuble dans lequel elle se trouve et dont les composantes sont louées à plusieurs cabinets d’avocats. Comme quoi, Mborantsuo prépare sa retraite et le devenir financiers de sa progéniture, car ce bien immobilier est évalué dans la fourchette de 3 à 6 million d’euros.

b) On sait qu’en banlieue de Libreville, à Essassa précisément, Madame Marie Madeleine Mborantsuo est propriétaire du lycée à but lucratif « Berthe et Jean »

c) On sait que les enfants de Mborantsuo, demi-frères et sœurs d’Ali Bongo, ont des strapontins prestigieux dans l’administration gabonaise.

d) On sait que la loi Gabonaise (n’est-ce pas Monsieur Bilié Bi Nze !) dit ceci à propos de la Cour Constitutionnelle, comme l’indique une image ci-dessus : « Les fonctions de membre de la Cour Constitutionnelle sont incompatibles avec toute autre fonction publique et avec toute activité professionnelle privée, sous réserve des exceptions prévues par la loi organique (enseignant, médecin, peintre, sculpteur ou agriculteur) ».


Chers lecteurs, comment croire que cette dame dont l’assise financière et le devenir de ses enfants dépendent du pouvoir Bongo, sciera la branche sur laquelle elle est assise ?

Chers lecteurs, comment croire que cette dame qui sans vergogne, ni état d’âme, viole la propre loi organique de cette cour qu’elle préside, en ayant des activités d’affaires au Gabon et en France, entre autres, qui sont explicitement incompatibles avec son rôle de présidente de la Cour Constitutionnelle, deviendra subitement orthodoxe en matière de jurisprudence et rendra un verdict restituant le pouvoir au choix du peuple ?

Chers lecteurs, l’histoire nous invite à la prudence, sinon au pessimisme en ce qui concerne cette dame ; dès aujourd’hui, préparons-nous à ce que nous allons faire si elle livre un verdict entérinant la tyrannie contre toutes les évidences présentées; préparons nous en conséquence pour qu’effectivement, 2016 ne soit pas 2009 !

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