ALI BONGO’S FAILURE IS NOT DUE TO HIS COLLABORATORS, BUT TO HIMSELF. L’ÉCHEC D’ALI BONGO N’EST PAS IMPUTABLE À SES COLLABORATEURS, MAIS À LUI-MÊME !

English version

Dear readers, do not let yourself be fooled by the simulated news of Ali Bongo who seems to have suddenly and with fright, discovered that financial malfeasance was taking place in his administration.

After having seized power by a coarse and obvious fraud, accompanied by massive killings of Gabonese; to be legitimized, Ali Bongo must prove to the world that he now advocates the rule of law. Do not laugh, this is the plan advised to him by public relations firms that he pays handsomely.

Since the country is ruined, he must find and give a plausible explanation for this ruin. Of course, he cannot accuse himself; then he must accuse his "dogs" of having rabies, so as to better drown them and thus tell the IMF and the international institutions that he would have carried out an internal cleaning and that his line of credit should be renewed.

The Magloire Ngambias, Dieudonné Ngoubous, etc., those privileged and friends of the regime, who are offered as bait to the security services and the sensational press, are unfortunately only patsies, small fry, sardines in an ocean populated by Sharks, the first shark being Ali Bongo himself who has grabbed thousands of billions of CFA francs from Gabon, to tax havens since 2009, with the help of couriers and Morocco as a transit country for these funds.

The situation in Gabon today is due to the bad governance of Ali Bongo. It was he who chose the Ngambias, the Ngoubous etc., and entrusted them with the keys to the financial manna of Gabon, the budget and oil. It is therefore Ali Bongo who must bear responsibility for the failure of this team.

The Breton Woods institutions demand that Gabon apply better governance before being granted new credits; and politically, Ali Bongo wants to wash his electoral coup d'état by presenting the clean face of financial orthodoxy and he thinks the arrests of some subordinates will encourage opinion to grant him mitigating circumstances.

Dear readers, the campaign of arrest of unscrupulous public managers should not make us forget that the main gravedigger of the Gabonese economy is Ali Bongo himself; and he is the one who should be incarcerated or worse. It is for this reason that we must not give up and must remain focused on the essential, his departure from power!

Version française

Chers lecteurs, ne vous laissez pas prendre au piège par les nouvelles simagrées d’Ali Bongo qui semble avoir subitement et avec frayeur découvert que des malversations financières avaient lieu dans son administration.

Apres s’être accaparé du pouvoir par une grossière et cocasse fraude, assortie de tueries massives de Gabonais ; pour se légitimer, Ali Bongo doit prouver au monde qu’il prône désormais l’Etat de droit. Ne riez pas, c’est le plan que lui ont conseillé les cabinets de relations publiques qu’il paie à prix d’or.

Puisque le pays est ruiné, il lui faut trouver et donner une plausible explication à cette ruine. Bien sûr, il ne peut s’auto accuser ; alors il lui faut accuser ses « chiens » d’avoir la rage, de manière à mieux les noyer et ainsi dire au FMI et aux instances internationales qu’il aurait procédé à un nettoyage interne et que sa ligne de crédit devrait être renouvelée.

Les Magloire Ngambia, Dieudonné Ngoubou etc., ces privilégiés et amis du régime, qui sont offerts en pâture aux services de sécurité et à la presse à sensation, ne sont malheureusement que des lampistes, du menu fretin, des sardines dans un océan peuplé de requins financiers, le premier requin étant Ali Bongo lui-même qui a ponctionné des milliers de milliards de francs CFA du Gabon, vers des paradis fiscaux depuis 2009, avec l’aide de prête-noms et du Maroc comme pays de transit de ces fonds.

La situation du Gabon aujourd’hui est due à la mal gouvernance d’Ali Bongo. C’est lui qui a choisi les Ngambia, les Ngoubou etc., et leur a confié les clefs de la manne financière du Gabon, le budget et le pétrole. C’est donc Ali Bongo qui doit porter la responsabilité de l’échec de cette équipe.

Les institutions de Breton Woods demandent que le Gabon applique une meilleure gouvernance avant de se voir accorder de nouveaux crédits ; et sur le plan politique, Ali Bongo veut laver son coup d’Etat électoral en présentant le visage de monsieur propre côté orthodoxie financière et il pense que les arrestations de quelques subalternes vont encourager l’opinion à lui accorder des circonstances atténuantes.

Chers lecteurs, la campagne d’arrestation de gestionnaires publics indélicats ne doit pas nous faire oublier que le principal fossoyeur de l’économie Gabonaise soit Ali Bongo lui-même ; et c’est lui qui doit être incarcéré ou pire. C’est pour cette raison que nous ne devons rien lâcher et devons rester concentré sur l’essentiel, son départ du pouvoir !