THE GABONESE PEOPLE WILL NEVER AGAIN SUBMIT TO THE BONGOS. LES GABONAIS NE SE SOUMETTRONT PLUS JAMAIS AUX BONGO

English version

While the dictatorial and repressive threats of the Bongo regime are more pressing, we see a Gabonese people taking to the streets; proving that they are a sovereign and dignified people.

These people do not care about Ali Bongo’s outdated threats; and the ridiculous compromises of the dialoguers who, once the step of their greed has been made, spontaneously forget to talk about democracy and the respect for individual and civic freedoms; to become the new darlings of the state media whose role is to impose on us the image of the country that the regime wants and to mark our imagination with this image.

The Ali Bongo regime and the lies that are its corollary will never again be tolerated by the Gabonese people. Gabon has gone bankrupt, both literally and figuratively, and people are fed up with this regime. It's not more complicated than that.

The propaganda methods of the regime no longer work, for the truth itself indicates the causes of our catastrophic situation: the endless queues before the banks and the ministries at the end of each month are the most palpable testimony of Ali Bongo’s bad governance.

To put it simply, economic theories say that there is a shortage (here shortage of finance) when supply contracts and can no longer cope with demand or when demand increases but supply does not follow or even worse when there is simultaneous contraction in supply and an increase in demand. In other words, in the case of Gabon, there is less money than the sums to pay, and so the machine stops. This is why the Gabonese claim everywhere their wages, unpaid or paid with considerable delays.

Faced with the continuing deterioration of the political, economic and social climate, all the people wanting to belong to a free Gabon are unanimous: Ali Bongo must go. The multiple prohibitions of Ali Bongo, destined to create a psychosis and a fear among the population, will not wilt the movement of resistance.

We will not give up!

Version française

Alors que la menace dictatoriale et répressive du régime Bongo se fait plus pressante, nous voyons un peuple Gabonais descendre dans les rues ; prouvant ainsi qu’il soit un peuple souverain et digne.

Ce peuple se moque des menaces désuètes d’Ali Bongo ; et de la ridicule compromission des dialogueurs qui, une fois le pas de l’appât du gain franchi, oublient spontanément de parler de démocratie et de respect des libertés individuelles et civiques ; pour devenir les nouvelles coqueluches des medias d’Etat dont le rôle est de nous imposer l’image du pays que veut le régime et de baliser notre imaginaire à cette image.

Le régime Ali Bongo et le mensonge qui en est le corollaire, ne seront plus jamais tolérés par le peuple Gabonais. Le Gabon a fait faillite au propre comme au figuré et les populations ont marre de ce régime. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Les méthodes de propagandes du régime ne passent plus, car la vérité indique elle-même les causes de notre catastrophique situation : les files d’attente interminables devant les banques et les ministères, à chaque fin de mois, sont le témoignage le plus palpable de la mal gouvernance d’Ali Bongo.

Pour parler simplement, les théories économiques admettent qu’une pénurie survienne (ici pénurie de finances) lorsque l’offre se contracte et n’arrive plus à faire face à la demande ou bien lorsque la demande augmente mais l’offre n’arrive pas à suivre ou pire encore lorsqu’on observe simultanément une contraction de l’offre et une augmentation de la demande. En d’autre termes, dans le cas du Gabon, il y a moins d’argent que les sommes à payer, et donc la machine s’arrête. Voici pourquoi les Gabonais réclament partout leurs salaires impayés ou payés avec des retards considérables.

Devant la situation continuellement en dégradation du climat politique, économique et social, toutes les composantes voulant appartenir à un Gabon libre, sont unanimes : il faut qu’Ali Bongo s’en aille. Les multiples interdits d’Ali Bongo, destinés à créer une psychose et une peur au sein de la population, ne feront pas flétrir le mouvement de résistance.

Nous ne lâcherons rien !