THE AUTHORITIES ARE THE SPONSORS OF RITUAL CRIMES! LES AUTORITÉS SONT LES COMMANDITAIRES DES CRIMES RITUELS!

English version 

The case of 13-year-old Pascal Cameron Ngueba Loko, found dead in Nzeng-Ayong after several days of disappearance, has plunged the country into stupor and emotion, at the end of 2025.

But what is even worse is the reaction of the authorities who on Saturday, December 27, 2025, banned a march to denounce this murder. By prohibiting this march, the government invokes reasons of security or disruption of public order. However, this decision is perceived by the population and by this blog, as an attempt to stifle the case.

Instead of easing tensions, this prohibition deprives the population of a peaceful outlet, which inevitably fuels the theory that the regime wants to silence the population to protect someone.

This has been at the heart of the problem in Gabon for decades regarding these types of crimes. The only people arrested to this day are still only little fish; executors.

For the population, stopping the little hands is not enough. We must go back up the channel and expose the whole truth. The State gives the impression of wanting to stop at superficial arrests and not wanting to go back to the real sponsors, reinforcing the idea of high-ranking protection.

As long as justice does not hit the « heads », that is to say the sponsors; and as long as the State prevents the popular expression of this pain, the gap of distrust will continue to widen and the collusion between the State and the sponsors will only be more and more evident.

Version Française

Le cas du jeune Pascal Cameron Ngueba Loko, âgé de 13 ans, retrouvé mort à Nzeng-Ayong après plusieurs jours de disparition, plongé le pays dans la stupeur et l’émotion, en cette fin d’année 2025.

Mais ce qui est encore pire est la réaction des autorités qui ce samedi 27 décembre 2025, ont interdit une marche pour dénoncer ce meurtre. En interdisant cette marche, le gouvernement invoque des raisons de "sécurité" ou de "trouble à l'ordre public". Cependant, cette décision est perçue par la population et par ce blog, comme une tentative d'étouffer l'affaire.

Au lieu d'apaiser les tensions, cette interdiction prive la population d'un exutoire pacifique, ce qui nourrit inévitablement la théorie selon laquelle le régime on veuille faire taire la population pour protéger quelqu'un.

C'est le cœur du problème au Gabon depuis des décennies concernant ces types de crimes. Les seuls personnes arrêtées jusqu’aujourd’hui ne sont toujours que des lampistes; des exécutants. 

Pour la population, arrêter les petites mains ne suffit pas. Il faut remonter la chaîne et exposer toute la vérité. L’Etat donne l'impression de vouloir s'arrêter aux arrestations superficielles et de ne pas vouloir remonter la filière jusqu'aux véritables commanditaires, renforçant l'idée d'une protection en haut lieu.

Tant que la justice ne frappera pas les "têtes", c’est à dire les commanditaires; et tant que l'État empêchera l'expression populaire de cette douleur, le fossé de méfiance continuera de se creuser et la collusion entre l’Etat et les commanditaires ne serait que de plus en plus évidente.