EVEN APPLIED TO THE WORST CRIMINALS, INJUSTICE IS NOT ACCEPTABLE ! MÊME APPLIQUÉE AUX PIRES CRIMINELS, L’INJUSTICE N’EST PAS ACCEPTABLE !

English version

The most zealous oliguists remind us that Ali Bongo ordered the shelling of Jean Ping’s headquarters. Yes, they are right; that was an extremely serious, heinous crime, for which Ali Bongo should have been tried and convicted based on the facts.

The same oliguists also tell us that Sylvia and Noureddine Bongo-Valentin looted the country. They are right again, and here too, the courts should have ruled on the matter.

Instead of due legal process, we are being presented with the parody described above.

The idea is that justice must be rendered according to established laws and fair procedures, regardless of the accused. If injustice is tolerated for some, it then threatens everyone.

Even the worst criminals retain a fundamental human dignity, and modern justice systems should be designed not to stoop to the level of cruelty displayed by the worst criminals.

If we accept injustice for proven criminals, such as the Bongo-Valentins, we open the door to injustice for everyone.

A judicial system is meant to administer legal and proportional punishment, not to satisfy a desire for vengeance, which is often guided by emotions and susceptible to descending into injustice.

The principle of fair justice is a universal standard that applies to every accused person, regardless of their status, the seriousness of the charges (in their case, the embezzlement of public funds, money laundering, and other economic crimes), or public opinion.

This includes the right to be assisted by a lawyer of one's choice, to have access to the prosecution file, to present evidence, and to challenge the prosecution's evidence. The trial must be conducted by an independent and impartial court, free from any political influence or popular pressure.

In the Bongo-Valentin case, they were made to sign important documents without their legal counsel even having seen the content of these documents. That is not justice.

What is happening in this video is a disgrace for Gabon!

Version française

Les oliguistes les plus zélés nous rappellent qu’Ali Bongo a fait canarder le QG de Jean Ping. Oui, ils ont raison ; ce fut un crime crapuleux extrêmement grave, pour lequel Ali Bongo aurait dû être jugé et condamné sur la base des faits.

Les mêmes oliguistes nous disent encore que Sylvia et Noureddine Bongo-Valentin ont pillé le pays. Ils ont encore raison et ici aussi ce sont les tribunaux qui auraient dû statuer.

En lieu d’une procédure judiciaire en bonne et due forme, nous avons droit à la parodie qui nous est présentée ci-dessus.

L'idée est que la justice doit être rendue selon des lois établies et des procédures équitables, quel que soit l'accusé. Si l'injustice est tolérée pour certains, elle menace alors tout le monde.

Même les pires criminels conservent une dignité humaine fondamentale, et les systèmes de justice modernes devraient être conçus pour ne pas se rabaisser au niveau de la cruauté des pires criminels.

Si l'on accepte l'injustice pour des criminels avérés, comme les Bongo-Valentin, on ouvre la porte à l'injustice envers tout le monde.

Un système judiciaire est censé administrer une punition légale et proportionnelle, et non assouvir un désir de vengeance, qui est souvent guidé par les émotions et susceptible de verser dans l'injustice.

Le principe d'une justice équitable est une norme universelle qui s'applique à toute personne accusée, quels que soient son statut, la gravité des charges (dans leur cas, le détournement de biens publics, le blanchiment, et autres crimes économiques), ou l'opinion publique.

Cela inclut le droit d'être assisté par un avocat de son choix, d'avoir accès au dossier d'accusation, de présenter des preuves et de contester celles de l'accusation. Le procès doit être mené par un tribunal indépendant et impartial, libre de toute influence politique ou pression populaire.

Dans le cas des Bongo-Valentin, on leur a fait signer des documents importants sans que leur conseil n’ait même pas pris connaissance du contenu de ces documents. Ce n’est pas de la justice.

Ce qui se passe dans cette vidéo est une honte pour le Gabon !