GABON WILL NEVER BE SELF-SUFFICIENT IN CHICKEN PRODUCTION IN 2027! LE GABON NE SERA JAMAIS AUTOSUFFISANT EN PRODUCTION DE POULET EN 2027!

English version

C’BON has announced the ban on imported broiler chickens starting in January 2027. This represents a colossal challenge given the current situation, as current figures indicate a massive dependence on imports:

• Current Local Production: Approximately 4,000 tonnes per year.
• Estimated National Demand: Approximately 59,000 tonnes per year.
• Quantity Imported: Approximately 55,000 tonnes (more than 90% of demand).

The gap to close is therefore more than 50,000 tonnes in just over a year (starting from the current date of November 2025).

The risk that Gabon will not be ready is real and is linked to several bottlenecks:

• Time: The January 2027 deadline is very soon for such a structural transformation.
• Poultry Feed: This is the "sinews of war" (the main critical factor). Local production of corn or other substitutes (like cassava) is not yet sufficient or industrialized to meet a demand of 59,000 tonnes.
• Logistics and Infrastructure: Developing storage, processing, and distribution infrastructure on a national scale is a long-term undertaking.
• Inclusion of Local Producers: Some point out the risk of primarily favoring foreign investors to the detriment of the national network of small producers, which could hinder true food sovereignty.

The ban is a bold move, but Gabon's capacity to close the production deficit of over 50,000 tonnes by 2027 is practically impossible.

Version française

C’BON a annoncé l'interdiction d'importation de poulets de chair dès janvier 2027. Cela représente un défi colossal, compte tenu de la situation actuelle, car les chiffres actuels indiquent une dépendance massive aux importations :

• Production locale actuelle : Environ 4 000 tonnes par an.
• Demande nationale estimée : Environ 59 000 tonnes par an.
• Quantité importée : Environ 55 000 tonnes (plus de 90 % de la demande).

L'écart à combler est donc de plus de 50 000 tonnes en un peu plus d'un an (à partir de la date actuelle de novembre 2025).

Le risque que le Gabon ne soit pas prêt est réel et est lié à plusieurs goulots d'étranglement :

1. Le Temps : L'échéance de janvier 2027 est très proche pour une telle transformation structurelle.
2. L'Aliment de Volaille : C'est le "nerf de la guerre". La production locale de maïs ou d'autres substituts (manioc) n'est pas encore suffisante ou industrialisée pour répondre à une demande de 59 000 tonnes.
3. Logistique et Infrastructures : Le développement des infrastructures de stockage, de transformation et de distribution à l'échelle nationale est un travail de longue haleine.
4. Inclusion des Producteurs Locaux : Certains soulignent le risque de favoriser principalement les investisseurs étrangers au détriment du tissu national des petits producteurs, ce qui pourrait entraver une véritable souveraineté alimentaire.

L’interdiction est une mesure audacieuse, mais la capacité du Gabon à combler le déficit de production de plus de 50 000 tonnes d'ici 2027 est pratiquement impossible.