IN THE SO CALLED EMERGING GABON, CHILDREN LEARN SEATING ON THE GROUND! DANS LE GABON DIT ÉMERGENT, LES ENFANTS APPRENNENT À MÊME LE SOL !

High school in Gabon/Lycee au Gabon (photo: MOE)

University of Oregon (photo: UO)



English version


We have always said repeatedly on this blog that education is a science whose management must be logically assigned to specialists. A good educational system, like other disciplines, must comply with a number of standards and norms to support the development of pupils under its responsibility for educating. The first picture above shows a classroom of the Public high school Paul Emane Eyeghe of Oloumi in Libreville. Does this photo reflect optimal conditions for learning?


The second photo shows a classroom at the University of Oregon in the USA, an institution that has received from Ali Bongo, 20 million dollars, that is to say about 10 billion CFA francs. Looking at the two images, we believe that the Gabonese youth had a greater need for the injection of these funds into their education system, than those of Oregon. But Ali Bongo has his priorities.


The definition and implementation of norms and standards is essential to the proper functioning of any institution. Education is no exception to the rule. The school's mission is primarily to educate citizens, to all them to become fulfilled, ready to face the future with confidence and determination, and be able to juggle a number of concepts, knowledge and methods. That is to say citizens who can build a society that we want more emancipated, just, progressive and supportive. In a democratic society, the school educates free, independent and productive citizens. To do so, the school must teach these citizens concepts that will enable them to develop their analytical skills, critical thinking, the willingness to learn and share.


When you look at the image of the Gabonese students above, do you think they are in even minimum conditions of academic achievement? Do you think that the learning conditions in which these students are placed, is evidence that education in Gabon plays its leading role in society? When you look at this picture and juxtaposes it to the choices made by the Bongo regime, can you honestly still be surprised of the lower general level of the students, the demotivation of teachers, in short, of the academic failures?


This image reminds us of the responsibility of the State to students and their parents. Those parents who are taxable, so they are the taxpayers of this country, do they not deserve to have their children have at least their buttocks on benches when they are at school? Those Gabonese parents and taxpayers, do they not have the right to demand that their taxes not be used to fund the whims of Ali Bongo, but to respond in the most effective manner to the operational objectives of the academic success of Gabonese young students? When looking at this picture, can we be surprised at the high dropout rates in Gabon? Can we be surprised that the figures from UNICEF tell us that a significant number of young Gabonese does not complete basic education cycle, and that those who continue to completion, often do not acquire levels of knowledge and skills needed for strong higher education?


We will not even mention the issue of school hygiene, because we can all safely assume that these children sitting on the floor are more exposed to germs of all kinds in this classroom that seems already not very clean. This image is proof that the term education does not necessarily mean learning. In fact, these children who are sitting on the floor are being educated because they are physically in a classroom. But will they receive a competitive and quality learning? We believe this to be difficult given the logistics before our eyes.


In Gabon, some recurring problems seriously hamper the proper functioning of the education of children. These include but are not limited to: the lack of infrastructure and the deficit of classrooms and table benches. This leads children to attend classes in difficult conditions, if not having to sit on the ground altogether. Meanwhile, Ali Bongo transfers 10 billion CFA francs in cash from the Gabonese treasury to the University of Oregon.


So goes the emerging project, in the Bongos’ Gabon!



Version Français


Nous l’avons toujours dit et répété sur ce blog, l’éducation est une science dont le management doit être logiquement confié à des spécialistes. Un bon système éducatif, comme les autres disciplines, doit donc être conforme à un certain nombre de standards et de normes, pour soutenir le développement des élèves dont il a la charge d’éduquer. La première photo ci-dessus représente une salle de classe du Lycée Public Paul Emane Eyeghe d'Oloumi à Libreville. Cette photo traduit-elle des conditions optimales d’apprentissage ?


La seconde photo représente une salle de cours de l’université de l’Oregon aux USA; une institution qui a reçu d’Ali Bongo, 20 millions de dollar, c'est-à-dire environ 10 milliards de francs CFA. Au regard des deux images, nous pensons que la jeunesse gabonaise avait un plus grand besoin de l’injection de ces fonds dans son système éducatif, que celle de l’Oregon. Mais Ali Bongo a ses priorités.


La définition et l’implémentation des normes et standards est essentielle dans la bonne marche de toute institution. L’éducation ne déroge pas à la règle. La mission de l’école est avant tout de former des citoyens et des citoyennes, épanouis, prêts à affronter leur avenir avec confiance et détermination et maîtrisant un certain nombre de concepts, de savoirs et de méthodes. C'est-à-dire des citoyens capables de construire une société que nous voulons plus émancipée, juste, progressive et solidaire. Dans une société démocratique, l’école forme des citoyens libres, autonomes et productifs. Pour cela, l’école doit inculquer à ces citoyens, des notions qui leur permettront de développer leur capacité d’analyse, leur esprit critique, leur volonté d’apprendre, d’échanger.


Quand vous regardez l’image des élèves Gabonais ci-dessus, pensez-vous qu’ils sont dans des conditions de réussite scolaire mêmes minimales? Pensez-vous que les conditions d’apprentissage dans lesquelles sont placées ces élèves soit l’évidence que l’éducation au Gabon joue son rôle de moteur dans la société? Quand vous regardez cette image et la juxtaposiez aux choix fait par le régime Bongo, pouvez-vous honnêtement encore vous étonner de la baisse du niveau général des élèves, de la démotivation des enseignants, bref des échecs scolaires?


Cette image nous renvoie à la responsabilité de l’Etat face à aux élèves et à leurs parents. Ces parents qui sont les imposables, donc les contribuables du pays, ne méritent-ils pas que leurs enfants aient au minimum les fesses sur des table-bancs quand ils sont à l’école? Ces parents, ces contribuables Gabonais, n’ont-ils pas le droit d’exiger que leurs impôts servent non pas à financer les lubies d’Ali Bongo, mais a à répondre de la manière la plus opérationnelle possible aux objectifs de réussite scolaire des jeunes élèves Gabonais ? Quand on regarde cette image, peut-on s’étonner des taux élevés d’abandon scolaire au Gabon ? Peut-on être surpris que les chiffres de l’Unicef nous disent qu’un nombre considérable de jeunes Gabonais n’achève pas le cycle éducatif de base; et que ceux qui le poursuivent jusqu’à son terme, le font souvent sans acquérir le niveau de connaissances et de compétences indispensables a de solides études supérieures?


Nous ne parlerons même pas de la question de l’hygiène scolaire, car on peut tous déduire sans risque de nous tromper que ces enfants assis à même le sol sont le plus exposés aux germes en tout genre présents dans cette salle de classe qui ne parait déjà pas très salubre. Cette image est la preuve que le terme scolarisation ne signifie pas nécessairement apprentissage. En effet, ces enfants assis par terre sont scolarisés car ils sont physiquement dans une salle de classe. Mais y reçoivent-ils un apprentissage compétitif et de qualité ? Nous pensons que cela est difficile au vu de la logistique sous nos yeux.


Au Gabon, certains problèmes récurrents entravent sérieusement le bon fonctionnement de l’éducation des enfants. Il s’agit notamment, mais pas exclusivement, de l’insuffisance d’infrastructures d’accueil et du déficit de salles de classe et de table-bancs. Ce qui conduit les enfants à suivre les cours dans des conditions difficiles si ce n’est à même le sol. Pendant ce temps, Ali Bongo transfert 10 milliards de francs CFA de la trésorerie du Gabon vers l’Université de l’Oregon.


Ainsi va l’émergence dans le Gabon des Bongo !

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