HERE IS OUR RESPONSE TO THE THEORY OF THE GABONESE DR HENRY NSIE OBAME! VOICI NOTRE RÉPONSE À LA THÉORIE DU DR GABONAIS HENRY NSIE OBAME !
English version
Gabonese Dr. Henry Nsie Obame published a text in which he postulates that in areas where malaria is endemic, if we notice a low penetration of the coronavirus, it is because the inhabitants of these areas would have antimalarial antibodies which would protect them.
To test this hypothesis, this blog contacted good immunologists and here is what we can conclude and share with the readership:
• In order for antimalarial antibodies to protect against the coronavirus, these antibodies would have to recognize a determining antigen in the structure of the coronavirus, but the coronavirus as its name indicates is a virus and malaria is caused not by a virus or a bacterium, but by a single-cell parasite. The likelihood that an antibody against a parasite would protect against a virus is very low; especially since the genetic sequence of the coronavirus (Covid-19) is known and that there is no correspondence with that of the parasite causing malaria.
• The second argument that immunologists gave us is that there is no evidence that sub-Saharan Africa is protected by anti-malarial antibodies, simply because the delay in the epidemic in Africa could be due to the distance to be traveled between the original Asian epicenter (China), European secondary epicenter and potential African ones. The peak of the epidemic in China was in February, that of Italy in March, that of France will take place in April and England and Germany will experience their peaks in the coming months. This trajectory shows that the virus spreads differently across regions and expecting Africa and Europe to have parallel trajectories would be rather reckless and could surprise us in the future if we are not careful.
• The third argument given to us by immunologists is a comparison of Sub-Saharan African countries. The most affected country is South Africa with more than 1,000 people infected, while malaria is endemic in several parts of South Africa. Neighboring Zimbabwe has only 7 cases of infections. Do you think Zimbabweans have more anti-malarial antibodies than their South African neighbors? Of course not. The difference is that South Africa is a modern country that performs the highest number of tests in Africa and therefore detects the highest number of people infected. The many countries with low numbers are simply countries where there is almost no testing. No test, so no coronavirus.
In conclusion, we are not saying that Dr Henry Nsie Obame is right or wrong; we simply say: be careful!
Version française
Le Dr Gabonais Henry Nsie Obame a publié un texte dans lequel il postule que dans les zones ou le paludisme est endémique, si on remarque une faible pénétration du coronavirus, c’est parce que les habitants de ces zones auraient des anticorps antipaludiques qui les protégeraient.
Pour tester cette hypothèse, ce blog s’est rapproché de bons immunologistes et voici ce que nous pouvons conclure et partager avec le lectorat :
• Pour que les anticorps antipaludiques protègent contre le coronavirus, il faudrait que ces anticorps reconnaissent un antigène déterminant dans la structure du coronavirus, or le coronavirus comme son nom l’indique est un virus et le paludisme est causé non pas par un virus ni une bactérie, mais par un parasite unicellulaire. La probabilité qu’un anticorps antiparasitaire protège contre un virus est très faible ; surtout que la séquence génétique du coronavirus (Covid-19) est connue et qu’il n’y a aucune correspondance avec celle du parasite qui cause le paludisme.
• Le deuxième argument que nous ont donné les immunologistes est que rien ne prouve que l’Afrique Sub-Saharienne soit protégée par les anticorps antipaludéens, simplement parce que le retard de l’épidémie en Afrique pourrait être due à la distance à parcourir entre le foyer originel asiatique (Chine), les foyers secondaires Européens et les potentiels foyers Africains. Le pic de l’épidémie en Chine fut en février, celui de l’Italie en Mars, celui de la France aura lieu en Avril et l’Angleterre et l’Allemagne connaitront leurs pics dans les mois à venir. Cette trajectoire montre que le virus se propage différemment selon les régions et s’attendre à ce que l’Afrique et l’Europe aient des trajectoires parallèles serait assez imprudent et pourrait nous surprendre dans le futur si nous ne sommes pas vigilants.
• Le troisième argument que nous ont donné les immunologistes est une comparaison des pays Africains Sub-Sahariens. Le pays le plus affecté est l’Afrique du Sud avec plus de 1000 personnes infectées, alors que le paludisme est endémique dans plusieurs régions d’Afrique du Sud. Le Zimbabwe voisin, lui n’a que 7 cas d’infections. Pensez-vous que les Zimbabwéens aient plus d’anticorps antipaludéens que leurs voisins Sud-Africains ? Bien sur que non. La différence est que l’Afrique du Sud est un pays moderne qui effectue le plus grand nombre de tests en Afrique et donc détecte le plus grand nombre de personnes infectées. Ces nombreux pays avec de faibles chiffres sont simplement des pays où on ne teste presque pas. Pas de test, donc pas de coronavirus.
En conclusion, nous ne disons pas que le DR Henry Nsie Obame ait tort ou raison ; nous disons simplement : prudence !
Comments
Post a Comment