ALI BONGO NEEDED A CASUS BELLI TO JUSTIFY THE POST-ELECTION REPRESSION, HENCE THE FAKE AUDIOS ! ALI BONGO AVAIT BESOIN D’UN CASUS BELLI POUR JUSTIFIER LA REPRESSION POST ÉLECTORALE, D’OÚ LES FAUX AUDIOS !

 



 

English version

 

Casus belli is the Latin expression meaning "cause of war". This is the phrase used, in military strategy, to designate a justification for a declaration of war.

When a regime wants to annihilate an inconvenient adversary who has committed no wrongdoing, it is not uncommon for that regime to invent a justification that will allow it to justify its aggression against that troublesome adversary after the fact.

Since Ali Bongo had a stroke in 2018, the regime and its intelligence services have required the help of specialized companies for the generation of audio visual "deep fakes", that is to say the creation of synthetic images and voices, by an artificial intelligence system, to show that Ali Bongo was still active, while he remained out of commission for nearly 5 years.

The regime knows that Ali Bongo will not win if the vote was free and transparent. So as usual, false figures have already been agreed and Mborantsuo will come to read them to the Gabonese people when the time comes.

The regime also knows that as usual Gabonese will experience very badly this next electoral hold-up; and to prevent the people from taking to the streets, savage repression is needed. However, how to put the military in the street as in 2016 and 2009? It has to be justified.

The geniuses of the regime have pre-emptively decided to accuse Albert Ondo-Ossa and Alexandre Barro-Chambrier of having a plan to destabilize Gabon in the post-election period, if the announced results are unfavorable to them. With deep fakes having synthetically created the voice of Alexandre Barro-Chambrier, a media blitz has been hatched to, as ridiculous as it seems, already make them responsible for all post-election violence.

Dear readers, in 2009, remember the false testimony of Francis Sallah-Ngoua-Beaud accusing André Mba-Obame of having received weapons from Obiang-Nguema-Mbazogo. It was a farce!

Dear readers, in 2016, remember the false testimonies that the defense forces attacked Jean Ping's HQ, because weapons had been hidden there. It was a lie that allowed the regime to justify the massacre of hundreds of Gabonese.

Dear readers, this time, in 2023, the regime must prepare to attack the Gabonese people again; for this he needs a justification: Albert Ondo-Ossa and Alexandre Barro-Chambrier planned the destabilization of Gabon. Ridiculous isn't it?

Isn't Gabonese democracy beautiful?

 



Version française


Casus belli est l’expression en latin qui signifie « cause de guerre ». C’est la phrase consacrée, en stratégie militaire, pour désigner une justification de déclaration de guerre.

Lorsqu’un régime veut anéantir un adversaire gênant qui n’a commis aucun acte repréhensible, il n’est pas rare de voir ce régime inventer de toute pièce une justification qui lui permettra à posteriori de justifier son agression envers cet adversaire gênant.

Depuis qu’Ali Bongo a eu cet AVC en 2018, le régime et ses services de renseignements ont requis les services de sociétés spécialisée pour la génération de « deep fakes » audio visuels, c’est-à-dire la création d’image et de voix synthétiques, par un système d’intelligence artificielle, pour montrer qu’Ali Bongo était toujours en activité, alors qu’il est reste pendant près de 5 ans hors-jeu.

Le régime sait qu’Ali Bongo ne gagnera pas si le vôtre est libre et transparent. Alors comme d’habitude, les faux chiffres ont déjà été mis en boite et Mborantsuo viendra les lire au peuple Gabonais le moment venu.

Le régime sait aussi que comme d’habitude les Gabonais vivront très mal ce prochain hold-up électoral ; et pour éviter que le peuple ne prenne la rue, il faut une répression sauvage. Mais seulement, comment mettre les militaires dans la rue comme en 2016 et en 2009 ? Il faut bien le justifier.

Les génies du régime ont en préemption décidé d’accuser Albert Ondo-Ossa et Alexandre Barro-Chambrier d’avoir un plan de déstabilisation du Gabon dans la période post-électorale, si les résultats annoncés leur sont défavorables. Avec des deep fakes ayant synthétiquement créé la voix d’Alexandre Barro-Chambrier, un ramdam médiatique a été ourdi pour, aussi ridicule que cela paraisse, les rendre déjà responsables pour toutes violences post-électorales.

Chers lecteurs, en 2009, souvenez-vous du faux témoignage de Francis Sallah-Ngoua-Beaud accusant André Mba-Obame d’avoir reçu des armes de Obiang-Nguema-Mbazogo. C’était une farce !

Chers lecteurs, en 2016, souvenez-vous des faux témoignages disant que les forces de défense ont attaqué le QG de Jean Ping, parce que des armes y avaient été cachés. C’est un mensonge qui a permis au régime de justifier le massacre de centaines de Gabonais.

Chers lecteurs, cette fois ci, en 2023, il faut que le régime se prépare à attaquera nouveau le peuple Gabonais ; pour cela il lui faut une justification : Albert Ondo-Ossa et Alexandre Barro-Chambrier ont planifie la déstabilisation du Gabon. Ridicule n’est-ce pas ?

N’est-elle pas belle la démocratie gabonaise ?

 

   

 

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