TESTIMONY OF A READER ABOUT ISSUES AT BITAM DGDI (THE END)! TÉMOIGNAGE D’UN LECTEUR AU SUJET DE MICMACS À LA DGDI DE BITAM (FIN) !

 


 

English version

 

During this election period, the government of the republic has intensified deterrent measures such as the search of passengers' luggage on the Libreville-Bitam national road. How exactly is this search done? 3 weeks ago, I returned from a mission in Cameroon.  At a checkpoint in woleu-ntem, the control officer asks us to get out of the vehicle, each with their luggage.  We line up in front of a makeshift shelter that serves as a search room. In turn, and in front of everyone, the agent empties the contents of your travel bag on the table, one thing after another. The team is made up entirely of men. What's in a lady passenger's bag, of course lipstick, underpants and bras, sanitary toiletries already used (no), a dildo, leftover food, dead cockroaches, all kinds of creams and lotions, so many small papers and receipts. In some men’s, in addition to dirty intimate clothes, which smell bad, there are condoms, cigarette butts, shoes wrapped in clothes, nude photos of girls, adult magazines, toilet paper, sometimes receipts of Bet and gambling tickets, small packages of ancestral amulets, in short, everything intimate and even sacred. In turn, I greatly regretted not having washed my clothes in Yaoundé despite the recommendations of my friends there.  Everything was dirty, I was ashamed of myself in front of these good people that I had just met who were already taking me seriously. What a humiliation!

 

The hardest part of this ordeal was seeing the officer in charge of body and baggage searches do it without a mask, without gloves, without disinfectant. Indeed, the agent passes from one person to another, from one bag to another without their own protection.  If it wasn’t for my personal documents in that bag, I would have thrown it completely in the trash. We are dealing here with a serious source of contamination. In fact, the officer carries the germs of each passenger and each bag in his search, then distributes it to the others who are in the same bus and even the buses that arrive after us. 

 

The government of the republic has just created another problem with these body and luggage searches. The solution is known to all. Act before it's too late. Also, I thought we had learned the lessons of COVID, despite diseases like cholera, and other contagious diseases that are rampant in Cameroon right now. Shame does not kill, I have experienced it the hard way.

 

Kind regards

 

 

 

 

 

Version française

 

En cette période électorale, le gouvernement de la république a intensifié les mesures de dissuasion comme la fouille des bagages des passagers sur la nationale Libreville-Bitam. Comment cette fouille se fait exactement? Il y a 3 semaines, je suis rentré d'une mission du Cameroun.  A un poste de contrôle dans le woleu-ntem, l'agent de contrôle nous demande de descendre du véhicule, chacun avec son bagage.  Nous nous alignons devant un abri de fortune qui sert de salle de fouille. A tour de rôle, et devant tout le monde, l'agent vide  complément sur la table le contenu de votre sac de voyage, une chose après une autre. L'équipe est faite uniquement d'hommes. Qu'est ce que on trouve dans le sac d'une passagère, bien sûr du rouge à lèvres, les salles caleçons et soutiens gorges, les serviettes hygiéniques déjà utilisé (non),  un gode, la reste de nourriture, les cafards morts, toutes sortes de crèmes et lotions, tellement de petits papiers et reçus. Chez certains hommes, en plus de vêtements intimes sales, qui sentent mauvais, on trouve des préservatifs, les mégots de cigarette, les chaussures emballés dans les habits, les photos nues de filles, les magazines pour adultes, du papier hygiéniques, parfois des reçu de Bet et tickets de tiercé, les petits paquets des mânes ancestrales, bref, tout ce qui y a d'intime et même de sacré. A mon tour, j'ai énormément regretté de n'avoir pas lavé mes vêtements à Yaoundé malgré les recommandations de mes amis là-bas.  Tout était sale, j'avais honte de moi devant ce bon monde que je venais de faire connaissance qui me prenait déjà au sérieux. Quelle humiliation!

 

Le plus dur dans cette épreuve a été de voir l'agent responsable des fouilles corporelles et de bagages le faire sans masque, sans gants, sans désinfectant. En effet, l'agent passe d'un personnage à l'autre, d'un sac à l'autre sans sa propre protection.  Nu ete mes documents personnels dans ce sac, je l'aurai jeté complètement à la poubelle. Nous sommes ici devant un foyer de contamination grave. En fait, l'agent porte les germes de chaque passager et chaque sac dans sa fouille, puis la distribue aux autres qui sont dans le même car et même les cars qui arrivent après nous. 

 

Le gouvernement de la république vient de créer un autre problème avec ces fouilles corporelles et de bagages. La solution est connue de tous. Agir avant qu'il ne soit tard. Aussi, je croyais que nous avions tirer les leçons de la COVID, en dépit des maladies comme le choléra, et d'autres maladies contagieuses qui sévissent au Cameroun en ce moment. La honte ne tue pas, je l'ai expérimenté à mes dépens.

 

Cordialement,

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