TO ATTEMPT TO QUELL STUDENTS UNREST, THE ALI BONGO REGIME PRECIPITOUSLY CLOSES THE UNIVERSITY OF LIBREVILLE. POUR TENTER DE CONTENIR LA RÉVOLTE ESTUDIANTINE, LE RÉGIME ALI BONGO FERME PRÉCIPITAMMENT L’UNIVERSITÉ DE LIBREVILLE



English version

On Monday, 16 January 2012, Ali Bongo's government ordered the indefinite closure of the university of Libreville, in an attempt to stamp out unrest that have seen, for many days now, clashes between students and security forces. The regime said in a televised communique that it was moving up the date for the University closure initially planned later with regard to the African Cup of Nations; due to the fact acts of violence were continuing on the university campus.

Facing the worst student unrest since Ali Bongo usurped power, the Gabonese government has initially deployed security forces into the university campus and the surrounding streets. Several students were arrested and when the student intensified their action and asked specifically for those arrested to be freed, the regime relented. Witnesses that have contacted this blog are mentioning that the regime is having difficulty in isolating the unrest from the majority of the students. It appears that the old technique that consisted in the past to distribute some money to a few student and see the unrest dissipate, is not working. This blog has been informed that the meeting Seraphin Moundounga, the minister of education, had with the students at the university did not resolve the issue and that the problems faced by the students were still unresolved and no concrete solution was on the horizon.

It is very clear that in closing the University immediately, the regime is very concerned that the unrest might spill over into other student population and greatly compromise the CAN 2012 competition that is scheduled to start next week. But on the other hand, closing the university is not going to solve the problem because these students are asking for real answers and not providing them is not going to help the situation. If the regime is truly concerned about the escalation of violence and would want all parties to exercise restraint, especially given that the government is trying to present its best face for CAN 2012. The habit of this regime to always send the security forces to deal with every situation is making it difficult to come to an understanding and therefore to a solution, because the students are saying that they have legitimate grievances and they also have the right to self-defense when they are being attacked by security forces bent on beating them into submission. These students taking part in the demonstrations and clashes say they are protesting about a lack of opportunities for them in the present and the future and also the fact that this regime does not seem capable of keeping its word. The more menacing and insulting this idiot of Moundounga is going to be, the more defiant the students would have to become because their future cannot be dismissed by some know-nothing like Seraphin Moundounga.

The regime can close the university now. But during CAN 2012, what is going to happen? Does the regime believe that these students and their parents and families will go to the stadium watch football matches while their future hangs in the balance? If this regime believes that it can continue to mortgage the future of Gabonese youths, it is sadly mistaken. This regime must understand that to encircle people by the police is not going to change what they have in their minds and in their brains. Using teargas will never be a long term solution.

So goes the Gabon of Bongos



Version française


Le lundi 16 Janvier 2012, le gouvernement d'Ali Bongo a ordonné la fermeture indéfiniment de l'université de Libreville, dans une tentative d'éradiquer les troubles qui ont vu, pendant plusieurs jours maintenant, des affrontements entre étudiants et forces de sécurité. Le régime a déclaré dans un communiqué télévisé qu’il avançait la date de la fermeture de l'Université initialement prévu pour plus tard à cause de la Coupe d'Afrique des Nations; en raison des actes de violence qui continuent sur le campus universitaire.

Face au mouvement étudiant le plus sérieux depuis qu’Ali Bongo a usurpé le pouvoir, le gouvernement gabonais a initialement déployé des forces de sécurité dans le campus de l'université et les rues environnantes. Plusieurs étudiants ont été arrêtés et lorsque les étudiants ont intensifié leur action et demandé spécifiquement que leurs collègues ayant été arrêtés soient libérés, le régime s'est ravisé. Les témoins qui ont contacté ce blog ont mentionné que le régime a de la difficulté à isoler la contestation de la majorité de la masse estudiantine. Il semble que l'ancienne technique qui consistait, dans le passé, à distribuer de l'argent à certains étudiants et voir se dissiper le malaise, ne fonctionne pas. Ce blog a été informé que la réunion que Séraphin Moundounga, le ministre de l'éducation, a tenu avec les étudiants à l'université, n'a pas résolu le problème et que les maux rencontrés par les étudiants étaient encore en suspens et aucune solution concrète ne se profile à l'horizon.

Il est très clair qu’en choisissant la fermeture de l'Université tout de suite, le régime soit très préoccupé par la possibilité que les manifestations puissent s'étendre aux autres populations étudiantes et grandement compromettre les activités de la CAN 2012, dont les compétitions sont prévues pour commencer la semaine prochaine. Mais en fait, la fermeture de l'université ne va pas résoudre le problème parce que ces étudiants veulent avoir de vraies réponses et ne pas les fournir ne va pas améliorer la situation. Si le régime est vraiment préoccupé par l'escalade de violence et voudrait que toutes les parties fassent preuve de retenue, étant donné surtout que le gouvernement essaie de présenter son meilleur visage pour la CAN 2012, l'habitude de ce régime de toujours envoyer les forces de sécurité pour faire face à chaque situation, fait qu'il soit difficile de parvenir à une compréhension et donc à une solution, parce que les étudiants disent qu'ils ont des griefs légitimes et ils ont aussi le droit à la self-défense quand ils sont attaqués par les forces de sécurité décidés à les tabasser jusqu’à la soumission. Ces étudiants prenant part aux manifestations et aux affrontements disent protester contre le manque d'opportunités pour eux, dans le présent et l'avenir et aussi contre le fait que ce régime ne semble pas capable de tenir parole. Le plus menaçant et insultant que serait cet idiot de Moundounga, plus défiante encore serait l’attitude des étudiants qui revendiquent leur devenir et comprennent ainsi que leur avenir ne peut être rejeté et méprisé par quelqu'un comme Séraphin Moundounga.

Le régime peut fermer l'université aujourd'hui. Mais au cours de la CAN 2012, que va-t-il se passer? Le régime croit-il que ces étudiants, leurs parents et leurs familles iront au stade assister à des matches de football pendant que leur avenir est en jeu ailleurs? Si ce régime croit qu'il peut continuer à hypothéquer l'avenir des jeunes gabonais, il se trompe. Ce régime doit comprendre qu’encercler les gens par la police ne va pas changer ce qu'ils ont dans leur esprit et dans leur cerveau. Utiliser des gaz lacrymogènes ne serait jamais une solution à long terme.

Ainsi va le Gabon des Bongo

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