WHY HAVE THE GABONESE UNIVERSITY STUDENTS TAKEN TO THE STREETS? POURQUOI LES ÉTUDIANTS GABONAIS SONT DECENDUS DANS LA RUE?



English version

In a country where no serious analyses are made about anything important, this blog wanted to take the time to examine and provide its views regarding the eruption this week of unrest by the University of Libreville's students. These youth are rebelling because they are the first to realize that they are today in a grave situation. There is unrest among them because these youths are facing numerous problems and realising with anxiety that their ambitions are in the verge of being compromised by the arbitrary decisions of those in power in Gabon. They now understand that they cannot rest and let The Ali Bongo regime totally kill their chance of having a meaningful future In every country of the world, the young people are usually fired up by the stimulus and success syndrome that calls for them to nurse an ambition to reach the top of their possibilities, however hard and relentless that effort may be.

The young people of Gabon are increasingly discovering that there is deep divide between their ambition and what the Gabonese government would allow them to do and achieve. For that reason, these young people are obliged to adopt an attitude of defiance against the order that the regime is attempting to impose on them. The young people of Gabon find it difficult, and with reason, to adjust to the crazy decisions the Ali Bongo regime continuously set upon them and which tend to deprive them of the opportunity to properly develop intellectually, without being arbitrarily told that what was possible yesterday is no longer possible today, with no logical explanation. The Gabonese students are witnessing the cruel reality of the fact that once they are out of school, they find out that the whole job market world in Gabon is not ready to accept and absorb them and they start to become more disillusioned. In Gabon and elsewhere, the life of modern youth is centred on one question: how to succeed in life and have a profession that is interesting, and provides enough income to take care of a family? They equate success and happiness with their future profession and they are looking for the fastest and surest route to get there. These are normal expectations that Gabonese youths are sharing with others in the world. But when these young people look around Gabon and see the bulk of their fellow recent diploma holders, in search of decent employment many years after completing their studies. On top of that, they find out that the government that is suddenly making it impossible for many of them to even complete their studies by changing the rules and creating new unnecessary requirements. This makes them realized that this government is not interested on letting them utilize and realize their potential, to help them move in the right direction. They suddenly discover that when Ali Bongo and its cronies are saying that they want young people to be better educated so they could better contribute to a big push for the country growth and progress, these are just empty words and lies. Instead, they take to the street to signify to the Ali Bongo regime that they are mad and are not going to let this government destroy their aspirations for higher education.

As usual, the Gabonese regime is dealing with the unrest with all the brutality accustomed to tyrannical regimes. But in enacting rules and decisions that create more uneducated young people in Gabon, Ali Bongo and his cronies are only creating the most dangerous force in the country. Indeed, the most pervasive threat for any regime or country is a large number of unemployed youth. In a country like Gabon with an employment rate already estimated at around 60% for young people, making it impossible for students to go to school because they are 25, 26 or even 27 year old, is not only crazy but frankly suicidal. But the Gabonese university students rightfully understand that when their government is progressively lessening the proportion of youths in society who may aspire to higher education, the longer-term outlook in life for most Gabonese youths becomes greatly compromised and it is time to rebel against such a government and take to the street.

Ali Bongo and Seraphin Moundounga have little idea of the fact that they are exacerbating the problem of disaffected youths in Gabon, who see little hope for escaping chronic unemployment for ever. These university students understand that the massive unemployment they witness is a direct symptom of the dysfunction of the Bongo regime and finds its root cause in its autocratic rule, its appalling corruption, its stifling bureaucracy, its lack of personal freedom, and its culture that favors those with connections to the governing clan at the expense of a genuine meritocracy. This is why these young student are taking to the street to say enough is enough. The young people of Gabon would like the opportunity to lift themselves out of poverty to a better future through god education and employment. Where there is no hope to achieve that, there can only be anger and unrest.

So goes Gabon.


Version française


Dans un pays où aucune analyse sérieuse n'est faite par les médias d'état, sur quoi que ce soit d'important, ce blog a voulu prendre le temps d'examiner et donner son avis au sujet de l'éruption cette semaine des étudiants de l'Université de Libreville. Ces jeunes se rebellent parce qu'ils sont les premiers à réaliser qu'ils sont aujourd'hui dans une situation grave. Il y a des troubles, parce que ces jeunes sont confrontés à de nombreux problèmes et réalisent avec anxiété que leurs ambitions sont en passe d'être compromises par les décisions arbitraires de ceux au pouvoir au Gabon. Ils comprennent maintenant qu'ils ne peuvent pas battre en retraite et laisser le régime Ali Bongo totalement anéantir leurs chances d'avoir un véritable avenir. Dans tous les pays du monde, les jeunes sont généralement animés et stimulés par le syndrome du succès qui les appelle à avoir de l'ambition pour atteindre les sommets les plus hauts possibles, aussi difficile que cet effort puisse être.

Les jeunes du Gabon sont en train de découvrir qu'il existe un profond fossé entre leurs ambitions et ce que le gouvernement gabonais leur permettrait de faire et d'accomplir. Pour cette raison, ces jeunes gens sont obligés d'adopter une attitude de défiance contre l'ordre restrictif que le régime tente de leur imposer. Les jeunes du Gabon trouvent difficile, et avec raison, de s'adapter aux décisions folles du régime Ali Bongo, qui en permanence tente de les priver de la possibilité de bien se développer intellectuellement, en décidant arbitrairement que ce qui était possible hier n'est plus possible aujourd'hui, sans aucune explication logique. Les étudiants gabonais assistent déjà à la cruelle réalité qui fasse qu'une fois sortis de l'école, ils découvrent que le marché du travail au Gabon n'est généralement pas prêt ni à les accepter, ni à les absorber et ils deviennent de plus en plus désabusés. Au Gabon et ailleurs, les aspirations de la jeunesse moderne sont centrées sur une seule question: comment réussir dans la vie et avoir une profession qui est intéressante, et fournit un revenu suffisant pour prendre soin de sa famille? Ils assimilent le succès et le bonheur à leur futur métier et ils sont à la recherche des voies les plus sûrs pour y arriver. Ces attentes sont normales et les jeunes gabonais les partagent avec les autres jeunes partout dans le monde. Mais quand ces jeunes gens regardent autour d'eux au Gabon, ils constatent que l'essentiel de leurs collègues titulaires de diplômes, est toujours à la recherche d'un emploi décent de nombreuses années après avoir terminé leurs études. En plus de cela, ils découvrent que c'est le gouvernement qui est à l'origine de l'impossibilité pour beaucoup d'entre eux de terminer leurs études, en changeant les règles et en créant de nouvelles conditions totalement inutiles. Ces jeunes se rendent donc compte que ce gouvernement n'est pas intéressé par le fait qu'ils réalisent leur potentiel ou de les aider à aller dans la bonne direction. Ils s'aperçoivent subitement que quand Ali Bongo et ses acolytes disent qu'ils veulent que les jeunes soient mieux éduqués afin qu'ils puissent mieux contribuer à une grande poussée pour la croissance du pays et son progrès, ce ne sont que des mots vides de sens et des mensonges. Ils descendent donc dans la rue pour signifier au régime d'Ali Bongo qu'il est débile et qu'ils ne vont pas laisser ce gouvernement détruire leurs aspirations pour des études supérieurs.

Comme d'habitude, le régime gabonais a répondu à ces troubles avec toute la brutalité des régimes tyranniques. Mais en prenant des décisions qui créent plus de jeunes gens sans éducation au Gabon, Ali Bongo et ses acolytes sont en train de créer le groupe le plus dangereux du pays. En effet, la plus grande menace pour tout régime ou pays, est le grand nombre de jeunes chômeurs. Dans un pays comme le Gabon, avec un taux chômage déjà estimé à près de 60% pour les jeunes, prendre des décisions qui rendent impossible pour les étudiants d'aller à l'université dans des conditions optimales s'ils ont 25, 26 ou même 27 ans, n'est pas seulement insensé, mais franchement suicidaire. Mais les étudiants gabonais comprennent légitimement que quand leur gouvernement s'active à progressivement diminuer la proportion de jeunes dans la société qui peut aspirer à l'enseignement supérieur, les perspectives à long terme de la plupart des jeunes gabonais deviennent fortement périlleuses et il est temps de se rebeller contre un tel gouvernement et descendre dans la rue.

Ali Bongo et Séraphin Moundounga ne se rendent pas compte qu'ils ne font qu'exacerber le problème des jeunes mécontents au Gabon, qui voient peu d'espoir d'échapper à un chômage chronique à l'infini. Ces étudiants comprennent que le chômage massif dont ils sont témoins est un symptôme direct du dysfonctionnement du régime Bongo et trouve son origine dans l'aspect autocratique du régime, son effroyable corruption, sa bureaucratie étouffante, son manque de liberté personnelle, et sa culture qui favorise ceux ayant des liens avec le clan au pouvoir, au détriment d'une méritocratie véritable. C'est pourquoi ces jeunes étudiants descendent dans la rue pour dire assez. Les jeunes gabonais souhaitent avoir la possibilité de se sortir de la pauvreté pour un avenir meilleur par le truchement de l'éducation. Quand il n'y a aucun espoir d'atteindre cet objectif, il ne peut y avoir que colère et agitation.

Ainsi va le Gabon.

Comments

  1. vous n'analysez rien,si non vous devriez présenter les faits tels qu'ils sont et non pas vous mettre à trouver des qualificatifs au pouvoir, et donner des raisons sans faire ressortir les fonds.C'est une divagation idéologique et non une analyse...

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