THE FAVORITE TO WIN THE FRENCH PRESIDENTIAL ELECTION, FRANÇOIS HOLLANDE, SAYS THAT ALI BONGO WAS NOT DEMOCRATICALLY ELECTED. LE FAVORI DE LA PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE, FRANÇOIS HOLLANDE, AFFIRME QU'ALI BONGO N'A PAS ÉTÉ ÉLU DANS DES CONDITIONS DÉMOCRATIQUES



Mediapart 2012 - Hollande et la politique... by Mediapart


English version
In an interview with the French news outlet "Mediapart", Francois Hollande, the presumptive favorite to win the French presidency against Nicholas Sarkozy in 2012, said the following: "I don't know if the election in Gabon was rigged, but what I can say is that it did not meet the criteria of what we can call democratic elections".

For those of us who know just how much of a fraud Ali Bongo is, this open declaration and admission by the Socialist contender is welcome news and puts him squarely opposite Nicholas Sarkozy who has been doing everything he could to shore up Ali Bongo and re-establish the Françafrique system that has served the French political elite since 1960. However, we need to be extremely careful because in 1981, a lot of African saw in Mitterrand, someone who could come in power in France and change Franco-African relationships, but the reality was a bitter disappointment as Mitterrand proved to be even more entrenched in real politics than his predecessors and under him, the Françafrique system expanded and became even more abject. This is why this blog would like to convey that while it is supportive of what François Hollande is openly admitting, that is in effect that Ali Bongo is illegitimate, our expectation is that once he becomes president, Mr. Hollande would govern and pilot the Franco-Gabonese relationship from the standpoint that Ali Bongo is a usurper and a fraud. For this blog, it would be unacceptable to have Mr. Hollande openly admitting that Ali Bongo was not democratically elected on the one hand; then on the other, threat him like a respectable head of state. Once president, Mr. Hollande must continue to say that Ali Bongo is a ridiculous imposter who must relinquish power and return it to the rightful owners, the Gabonese people. But can the jovial, placid Hollande, keep his integrity and continue to call a spade a spade? Or would he be overwhelmed by his belief in consensus politics and avoid to rock the boat in Africa by just going along as all French presidents since De Gaulle have done regarding their policies toward Africa? Only time will tell.

This blog wonders how much longer the French political establishment will carry on with the schizophrenia of its stance toward despicable regimes and dictators in Africa? Indeed, France's track record in francophone Africa and in Gabon in particular is not viewed at all in a positive light. On the contrary, it is a record of hypocrisy and double talk. Who does not remember the deals Sarkozy had with Gaddafi, going as far as recently hosting the Libyan leader in Paris with his tent; then Frances turned around called him a dictator and attacked him, ultimately driving him from power. Who does dot remember France's embrace of Bashar Al Assad until recently and then turning on him? But it is the French African policy that has literally and consistently shocked people with its incredible levels of cynicism and total disregard for the lives of African people.

African people in general and the Gabonese people in particular, are tired of the same double talk from French presidents. For once, they wish to finally see established a French policy toward Africa that is coherent, consistent and widely viewed has promoting true political stability in Francophone Africa. People are tired of constant dictatorship, constant lack of political and civic freedoms, constant atmosphere of intimidation and constant improvisation from leaders who are imposters. People in Gabon know their country to have considerable natural resources, but they don’t see those resources properly distributed in a sustained manner, with calm and reflection, and over a long period so every Gabonese citizen gets a chance to feel like the country is his too, instead of that of the dictators family.

Francois Hollande must understand that people of Africa and of Gabon need to see signs that France is treating them as equals. They don't want to see continuous support for the Bongo family or their dictatorship. People from all backgrounds and origins would like to contribute their services to their country for the ultimate betterment of the Gabonese society as a whole. But this will only happen on the condition that the Bongo family is removed from power and that the Gabonese people retake control of their country.

Version française
Dans une interview à l'organe de presse français "Mediapart", François Hollande, le présumé favori à la présidentielle française de 2012 contre Nicolas Sarkozy, a déclaré ce qui suit: «Je ne sais pas si l'élection au Gabon a été truquée, mais en tout cas elle n'était pas selon les critères de ce qu'on peut appeler des élections démocratiques."

Pour ceux d'entre nous qui savent à quel point Ali Bongo est un imposteur et une fraude, cette déclaration honnête et franche du candidat socialiste est la bienvenue et le place carrément en contraste de Nicolas Sarkozy, qui lui, a fait tout ce qu'il pouvait pour consolider Ali Bongo au pouvoir et rétablir le système de la Françafrique qui a servi l'élite politique française depuis 1960. Toutefois, nous devons être extrêmement prudents, car en 1981, beaucoup en Afrique ont vu en Mitterrand, quelqu'un qui pouvait accéder au pouvoir en France et considérablement changer les relations franco-africaines; mais la réalité fut une amère déception car Mitterrand s'avéra être encore plus enraciné dans la "real politic" que ses prédécesseurs et sous sa présidence, le système Françafrique s'élargit et devint encore plus abject. C'est pourquoi ce blog tient à exprimer que tant il est favorable à ce que François Hollande admette ouvertement qu'Ali Bongo soit illégitime, nous nous attendons à ce qu'une fois président, M. Hollande régirait et piloterait les relations Franco-gabonaise selon la réalité qu'Ali Bongo soit un usurpateur et un imposteur. Pour ce blog, il serait inacceptable d'avoir M. Hollande admettant ouvertement qu'Ali Bongo n'a pas été élu démocratiquement, d'une part; puis de l'autre, le traitant comme un chef d'état respectable. Une fois président, M. Hollande doit continuer à dire qu'Ali Bongo est un ridicule imposteur qui évidement doit restituer le pouvoir à ses légitimes propriétaires, les populations gabonaises. Mais le jovial et placide Hollande pourra-t-il conserver son intégrité et continuer à appeler un chat un chat? Ou serait-il débordé par sa croyance en la politique du consensus et éviter de faire des vagues en Afrique et simplement décider de suivre la même voie que tous les présidents français depuis De Gaulle, concernant leur politique envers l'Afrique? Seul le temps nous le dira.

Ce blog se demande pendant combien de temps encore, l'establishment politique français continuera sa politique schizophrène à l'égard des régimes ignobles et dictatoriaux d'Afrique? En effet, le bilan de la France en Afrique francophone et au Gabon en particulier n'est pas du tout positif. Au contraire, il s'agit d'un bilan fait d'hypocrisie et de double langage. Qui ne se souvient des rapprochements entre Sarkozy et Kadhafi, qui allèrent aussi loin que le visite tonitruante du dirigeant libyen à Paris avec sa tente colorée, puis cette France se retourna contre lui et l'a attaqué en fin de compte et mit fin a son pouvoir. Qui ne se souvient pas de l'étreinte de la France à Bachar Al Assad jusqu'à un passe récent, pour par la suite se retourner contre lui? Mais c'est la politique française en Afrique francophone qui littéralement et systématiquement choque tout le monde en raison de son incroyable niveau de cynisme et de mépris total de la vie des peuples africains.

Les africains en général et le peuple gabonais en particulier, sont fatigués du même discours de double langage émanant des présidents français. Pour une fois, ils souhaitent voir enfin mis en place une politique française envers l'Afrique qui soit cohérente, logique et qui contribuerait à promouvoir une vraie stabilité politique en Afrique francophone. Les gens sont lassés de la dictature constante, du manque permanant de libertés politiques et civiques, de l'atmosphère d'intimidation constante et d'une gouvernance faite d'improvisation constante de la part de dirigeants qui ne sont que des imposteurs. Les gabonais savent que leur pays a des ressources naturelles considérables, mais ils ne voient pas ces ressources correctement réparties d'une manière soutenue, avec calme et réflexion; et sur une longue période, de sorte que chaque citoyen gabonais ait une chance de sentir que le pays soit aussi le leur, au lieu d'avoir la perpétuelle impression qu'il n'appartient qu'à la famille des dictateurs.

François Hollande doit comprendre que les africains et les gabonais Gabon ont besoin de percevoir des signes que la France leur réserve un traitement d'égal à égal. Ils ne veulent plus être témoins d'un soutien continu pour la famille Bongo ou pour leur dictature. Les gens de tous horizons et origines voudraient faire part de leurs services à leur pays en vue de l'amélioration ultime de la société gabonaise dans son ensemble. Mais cela ne se produira qu'à la condition que la famille Bongo soit écartée du pouvoir et que le peuple gabonais reprenne contrôle de son pays.


























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