HAVE WE DEFAMED BÉCHIR BEN YAHMED? YOU BE THE JUDGED. AVONS NOUS DIFFAMÉ BÉCHIR BEN YAHMED? À VOUS DE JUGER
English Version
Dear readers, we had planned to publish this day a post on the events in Egypt, but other dealings forced us to push that post for tomorrow. In fact, we received in our inbox, a rather muscular correspondence from Sylvie Vogel of the Jeune Afrique group, accusing us essentially of one thing, which we reproduce below in her own words that we have condensed to give you its summary:
"In addition to insults, this article contains extremely serious defamation against Mr. Bechir Ben Yahmed and the Jeune Afrique group"
"Therefore, given the gravity of the accusations, we have already instructed our Attorney KRAFT of Cabinet Rivedroit associates, to pursue all necessary steps against you."
So after this burst, so you can imagine that we have forwarded this letter to our representatives; which we emphasize, are for us "pro bono", that is to say, they provide us with their legal services for free because they believe in what we do. After several meetings, our representatives have come to the conclusion that the Jeune Afrique group has become upset because it considers our contention that the group monetize its remaining prestige, to African dictators against infomercials. This group considers this assertion as a defamation of its creator, Bechir Ben Yahmed. But according to our representatives, we have no defamed Mr. Bechir Ben Yahmed, for the following reasons:
In jurisprudence, there is libel if one writes or says something wrong, knowing that to be false, for the sole purpose of harming others.
Concerning the monetization of infomercials by the Jeune Afrique group, we invented nothing because journalists who themselves have worked in that company have written, said and proven these allegations. Our representatives are wondering how can we be defaming the Jeune Afrique group by using information that is now in the public domain.
When, after 19 years of service to Jeune Afrique, Francis Kpatindé denounced its racism, blackmail, scams and mercenary journalism, was it also defamation? Was it not Francis Kpatindé who explained in details the mechanisms governing these infomercials? When the Lettre du Continent reveals the existence of a contract between the Jeune Afrique group and Laure Gondjout for a series of infomercials favorable to Ali Bongo, is it also defamation?
Our representatives are confident about our victory in court and firming awaiting for Attorney Kraft’summon !
Finally, here are is a link which will prove to you that we are not inventing anything about the Jeune Afrique group. We will keep you informed of the sequence of events moving forward!
Version Française
Chers lecteurs, nous avions programmé publier ce jour un billet sur les évènements en Egypte, mais une toute autre actualité nous contraint de repousser ce billet pour demain. En effet, nous avons reçu dans notre boite email, une correspondance assez musclée de madame Sylvie Vogel du groupe Jeune Afrique, nous reprochant essentiellement une chose, que nous reproduisons ci-dessous selon ses propres termes que nous avons condensé pour ne vous en livrer que l’essentiel:
« Outre des injures, cet article contient des propos diffamatoires extrêmement graves à l’encontre de Monsieur Béchir Ben Yahmed et du Groupe Jeune Afrique »
« En conséquence, compte tenu de la gravité des propos litigieux, nous donnons d'ores et déjà instruction à notre conseil Maître KRAFT, Cabinet Rivedroit associés de poursuivre toutes diligences à votre encontre. »
Suite donc à cette salve, vous imaginez donc que nous ayons fait suivre ce courrier à nos représentants, qui nous le soulignons travaillent « pro bono », c'est-à-dire qu’ils nous fournissent leurs services juridiques gratuitement, car ils croient en ce que nous faisons. Après plusieurs réunions, nos représentants en sont arrivés à la conclusion que le groupe Jeune Afrique était remonté parce qu’il considérait notre affirmation que ce groupe monétisait ce qui lui restait de prestige, auprès des dictateurs africains, contre des publi-reportages. Ce groupe considère donc notre affirmation comme étant une diffamation envers son créateur, Béchir Ben Yahmed. Mais d’après nos représentants, nous n’avons aucunement diffamé monsieur Béchir Ben Yahmed, pour les raisons suivantes :
En jurisprudence, il y a diffamation si on dit ou écrit quelque chose de faux, tout en sachant que c’est faux, dans le seul but de nuire à autrui.
Concernant la monétisation des publi-reportages par le Groupe Jeune Afrique, nous n’inventons rien car des journalistes qui ont eux-mêmes travaillé dans la boite l’on écrit, dit et prouvé. Nos représentants se demandent donc comment pouvons-nous avoir diffamé le groupe Jeune Afrique en reprenant une information qui est maintenant du domaine public?
Quand, après 19 ans de service à Jeune Afrique, Francis Kpatindé en dénonça le racisme, les chantages, les escroqueries et le journalisme de mercenariat, était-ce aussi de la diffamation? C’est bien Francis Kpatindé qui a expliqué minutieusement les mécanismes régissant les publi-reportages, n’est-ce pas? Quand la Lettre du Continent révèle l’existence d’un contrat passé entre le groupe Jeune Afrique et Laure Gondjout pour une série de publi-reportages favorables à Ali Bongo, est-ce aussi de la diffamation ?
Nos représentants sont sereins quant à notre victoire devant les tribunaux et attendent de pied ferme la convocation de Maitre Kraft!
Pour finir, voici un lien qui vous édifiera sur le fait que nous n’inventons rien à propos du groupe Jeune Afrique. Nous vous tiendrons bien sûr au courant de la suite des évènements!
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