REGARDING THE TANKER HIJACKED ALONG THE GABONESE COAST! À PROPOS DU PÉTROLIER DÉTOURNÉ AU LARGE DES CÔTES GABONAISES !
English Version
What about the episode of piracy that has and continues to be the topic of non-official conversations in Gabon; nonofficial because for the state media, as usual it is: move there is nothing to see! The major news agencies of the world are talking about it, but in the official Gabonese press, it is minimum service. First the facts:
The major news agencies such as Reuters, AFP, Associated Press, etc.., tell us that a Maltese-flagged tanker was hijacked by sea pirates off the Gabonese coast on the night of 14 to 15 of July 2013. The oil tanker called the Cotton, had picked up Gabonese crude oil in Port Gentil, and was carrying it to an "official" destination that has never been revealed, before being forced with all its 24 crew members by pirates, to proceed toward Nigeria.
But there are issues deserving some answers. The most important of all is: who owned the oil that was on board? The oil tanker flies a Maltese flag, is owned by a Turkish shipping company, but has a 100% Indian crew. These oil shipments are insured for millions of dollars. In case of piracy, who cashes in the insurance policy? In a normal country, an act of such importance would require at least a daily press conference from the authorities. But in Gabon, Ali Bongo and his band of troubadours say, "... but the roadwork is progressing!"
The attack took place 200 nautical miles off the coast of Port-Gentil which is about 400 kilometers from the coast. The kidnappers numbered between 12 to 15, boarded the ship from small speedboats and armed with AK-47 assault weapons. We therefore assume that these pirates knew the itinerary of the ship, its content and the fact that no one on board would be armed. Who could provide this information to them? What internal complicity in Gabon, did the kidnapers received? In a normal country, these issues would need to be raised and their answers would be a national requirement, but not in Gabon, this particular country in which ... the road building is moving along...
The international press also tells us that immediately after the act of piracy, the Gabonese authorities were alerted by an outfit called "Search and Rescue" which depends on international maritime organizations. The Gabonese Coast Guard did hunt the hijacked ship. In a normal country, the nature of these proceedings would have been known; it would have been known why the fast coast guard vessels were not able to catch the oil tanker, while the Pirates on small outboards were able to do that without difficulty. Simple questions, logical questions which should be on the mind of every citizen concerned about the security of his country and especially its main source of foreign exchange, oil; but in Bongo’s Gabon, these questions are superfluous because ... the roads are moving along...
More importantly, we are told that on Monday, the 24 crew members and the ship were released by the kidnappers. International news agencies suspect that a ransom was paid to the kidnappers, who also went away by stealing 3,100 tons of crude oil. Are we right to ask us how pirates on outboards can siphon 3100 metric tons of crude oil which is unrefined crude? How can they do this without having access to an oil terminal or another large boat for transfer at sea? How could pirates in speedboats seize 3,100 tons of crude oil and who will refine it for them? But the most important question is how the pirates were able to operate undisturbed in an area where there is a French military base nearby and were the U.S. operates bases with access to surveillance drones? But instead of answering these questions, we are asked to admire the roadwork... which is moving along ...
This case has too many gray areas to leave free citizens indifferent. The participation of citizens in the public affairs of their country, especially those related to both the economy and security, is paramount; especially in an environment where the state media does not inform the public, but asked them to admire the roadwork ... which is moving along ...
Version Française
Que dire de l’épisode de piraterie maritime qui a et continue de défrayer la chronique non officielle au Gabon; non officielle car, pour la presse d’Etat, comme d’habitude c’est du circuler y a rien à voir. Les grandes agences de presse en parlent, mais dans la presse officielle gabonaise, c’est le service minimum. D’abord les faits:
Les grandes agences d’informations telles que Reuters, l’AFP, l’Associated Press etc., nous disent qu’un pétrolier battant pavillon maltais avait été pris en otage par des pirates marins au large des côtes gabonaise dans la nuit du 14 au 15 juillet 2013. Le pétrolier, baptisé le Cotton, avait fait son plein de pétrole gabonais à Port Gentil, qu’il transportait vers une direction « officielle » qui n’a jamais été révélée, avant d’être forcé avec tous les 24 membres d’équipage par les pirates, de faire route vers le Nigeria.
Mais il y a des questions en manque de réponse. La plus importante de toute est : à qui appartenait le pétrole qui était à bord ? Le pétrolier bat pavillon maltais, est propriété d’une entreprise maritime turque, mais a un équipage 100% indiens. Ces cargaisons de pétrole sont assurées à des millions de dollars. En cas de piraterie, qui touche la police d’assurance ? Dans un pays normal, un acte d’une telle importance ferait l’objet d’au moins une conférence de presse quotidienne de la part des autorités. Mais au Gabon, Ali Bongo et sa bande de troubadours nous répondent : « mais… la route avance ! »
L’attaque aurait eu lieu à 200 miles marins au large des côtes portgentillaises, c'est-à-dire à environ 400 kilomètres de la côte. Les ravisseurs aux nombre de 12 à 15, auraient abordés le navire à partir de petits hors-bords rapides et armés de fusils mitrailleurs AK-47. On s’imagine donc que les pirates connaissaient l’itinéraire du navire, son contenu et aussi le fait que personne à bord ne leur opposerait une résistance armée. Qui a bien pu leur fournir cette information? De quelles complicités internes au Gabon, ont bénéficié les ravisseurs? Dans un pays normal, ces questions couleraient de source et leurs réponses seraient une exigence nationale; mais pas au Gabon, ce pays particulier dans lequel… la route avance…
La presse internationale nous apprend aussi qu’immédiatement après l’acte de piraterie, les autorités gabonaises auraient été alertées par le dispositif dit de « Recherche et sauvetage » dépendants des organisations maritimes internationales. Les garde-côtes gabonais auraient donné la chasse au navire piraté. Dans un pays normal, on saurait quelle a été la nature de ces poursuites; on saurait pourquoi les navires rapides des gardes côtes ne sont pas arrivés à rattraper le pétrolier, alors que les Pirates à bord de petits hors-bords l’ont fait sans difficulté. Des questions simples et logiques que devraient se poser tout citoyen soucieux de la sécurité de son pays et surtout de sa principale source de devises, le pétrole; mais au Gabon des Bongo, ces questions sont superflues car …la route avance…
Plus important encore, nous dit-on que ce lundi, les 24 membres d’équipage, ainsi que le navire auraient été relâchés par les ravisseurs. Les agences de presse internationales soupçonnent qu’une rançon aurait été payée aux ravisseurs, qui se seraient aussi servis en subtilisant 3100 tonnes de pétrole brut du pétrolier. Sommes-nous en droit de nous demander comment des pirates en hors-bords peuvent siphonner 3100 tonnes métriques de pétrole brut c'est-à-dire du cru non raffiné ? Comment peuvent-ils le faire sans avoir accès à un terminal pétrolier ou à un autre bateau de taille importante pour le transfert en mer ? Comment des pirates en hors-bords peuvent s’emparer de 3100 tonnes de pétrole brut et qui va le leur raffiner ? Mais la question la plus importante est de savoir comment ces pirates ont pu opérer sans être inquiétés, dans une zone où il y a une importante base française à un jet de pierre et dans laquelle les américains opèrent des bases avec accès à des drones de surveillances ? Mais au lieu de répondre à ces questions, on nous demande d’aller admirer la route… qui avance…
Cette affaire a trop de zones d’ombres pour laisser les citoyens libres indifférents. La participation des citoyens aux affaires publiques de leur pays, surtout celles qui touchent à la fois à l’économie et à la sécurité, est primordiale ; surtout dans un environnement où les medias d’Etat n’informent pas la population, mais lui demande d’aller admirer la route… qui avance…
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