FIGHT FOR THE CONTROL OF DELTA SYNERGY! BAGARRE POUR LE CONTRÔLE DE DELTA SYNERGIE

English version

According to La Lettre du Continent in its today’s edition, Delta Synergy is the subject of a dispute between the so-called Ali and Sylvia Bongo clan, and that of Pascaline Bongo.

In addition to the holding Delta Synergy, other assets disseminated in bank accounts and real estate properties, would also be disputed. It is said that Ali and Pascaline Bongo are the two main shareholders of Delta Synergy, each having 20% of the shares. Dear readers, Ali and Pascaline Bongo account for 40% of Delta Synergy. Think about it while on your way to CKDO!

It is announced that in the coming months, Delta Synergy should undertake several mutations.

1. It is preparing to sell nearly half of its 60% stake in the Gabonese Insurance and Reinsurance Omnium (OGAR). This decision is important because OGAR is one of Delta Synergie's key assets. It is also the company that was led by Edouard Valentin, the father of Sylvia Bongo, who died in 2018.

2. The buyer of Ogar would be Wafa insurance; a subsidiary of the Moroccan bank Attijariwafa.

Apparently, the proceeds of this sale would not be redistributed to the shareholders of Delta Synergy, but reinjected into the holding company. Because some of the assets of the holding are in difficulty. It is the case of BGFIBank, of which Delta Synergie directly controls 9% and the Bongo family is also a shareholder through the Komo Company, which holds a 19% stake in BGFI Bank. This bank would have posted in 2018 results down by 32%. It is also facing a currency problem that is seriously affecting money transfers abroad. This bank has also been suspended for several years by the Office of Foreign Assets Control (OFAC), a financial regulation agency.

The US Treasury investigated the links between the BGFI branch in Kinshasa and the Congo Futur company of Kassim Tajideen, which reportedly has links with the Lebanese Hezbollah. This survey placed BGFI on the INSAE-WC list, which includes all entities linked to personalities under sanctions.

It is also announced that Delta Synergy is expected to sell some of its real estate holdings, such as the building housing Gabon Mining Logistics headquarters. For this operation, Pascaline Bongo who is the representative of the Bongo family, would have asked some of the 53 heirs to sign off their powers, which would have raised suspicions within the clan.

Pascaline Bongo who remains the family wealth manager and represents Delta Synergy on the board of directors of many companies in Gabon - including BGFI - is highly contested.

According to La Lettre du Continent, a strong resentment has been built between Sylvia Bongo and Pascaline Bongo. With the upcoming power vacuum, there will certainly be sparks!

Version française

D’après La Lettre du Continent dans son édition de ce jour, Delta Synergie serait l’objet d’une bataille entre le clan dit d’Ali et Sylvia Bongo, et celui de Pascaline Bongo.

En plus de la holding Delta Synergie, d’autres avoirs disséminés sur des comptes bancaires et propriétés mobilières, seraient aussi disputés. Il est dit qu’Ali et Pascaline Bongo seraient les deux principaux actionnaires de Delta Synergie, détenant chacun 20% des parts. Chers lecteurs, Ali et Pascaline Bongo pèsent 40% de Delta Synergie. Pensez-y en vous rendant à CKDO !

Il est annoncé que dans les mois, Delta Synergie devrait effectuer plusieurs mutations.

1. Elle s'apprêterait à céder un près de la moitié de ses participations de 60% dans l'Omnium Gabonais d'assurance et de réassurance (OGAR). Cette décision est importante car OGAR est l'un des actifs clés de Delta Synergie. C’est aussi la société qui fut dirigée par Edouard Valentin, le père de Sylvia Bongo, décédé en 2018.

2. L’acheteur d’Ogar serait Wafa assurance ; une filiale de la banque marocaine Attijariwafa.

Apparemment, le produit de cette vente ne serait pas redistribué aux actionnaires de Delta Synergie, mais réinjecté dans la holding. Car certains des avoirs de la holding sont en difficulté. Ce serait le cas de la BGFIBank, dont Delta Synergie contrôle directement 9% et la famille Bongo y est additionnellement actionnaire via la Compagnie du Komo, qui détient 19% du capital de la BGFI Bank. Cette banque aurait affiché en 2018 un résultat en baisse de 32%. Elle est aussi confrontée à un problème de devises qui pèse sérieusement sur les virements à l'étranger. Cette banque est aussi depuis plusieurs années en sursis de sanctions de l'Office of Foreign Assets Control (OFAC), une agence de régulation financière.

Le Trésor américain a enquêté sur les liens entre la succursale de la BGFI à Kinshasa et la société Congo Futur de Kassim Tajideen, qui aurait des liens avec le Hezbollah libanais. Cette enquête a placé la BGFI sur la liste INSAE-WC qui regroupe toutes les entités liées à des personnalités sous sanctions.

Il est aussi annoncé que Delta Synergie devrait vendre certains de ses avoirs immobiliers, tel que l'immeuble abritant le siège de Gabon Mining Logistics. Pour cette opération, Pascaline Bongo qui est le mandataire de la famille Bongo, aurait demandé à certains des 53 héritiers de signer des pouvoirs, ce qui aurait suscité bien des soupçons au sein du clan.

Pascaline Bongo qui demeure gestionnaire du patrimoine familial et représente Delta Synergie au conseil d'administration de nombreuses sociétés au Gabon - dont la BGFI -, est très contestée.

D’après La Lettre du Continent, une très vive rancœur opposerait désormais Sylvia Bongo et Pascaline Bongo. Avec la vacance du pouvoir qui s’annonce, il y aura certainement des étincelles !