THE MORAL DECAY OF THE GABONESE PRACTITIONER OF SYCOPHANCY! LA DÉCHÉANCE MORALE DES ADEPTES GABONAIS DU LARBINISME !




English version

In Gabon, we are certainly witnessing what seems to be a golden age of unabashed sycophancy. Flatterers now perform through the traditional media and social networks for a target, the Bongo family, who monitors their tribute at a distance. The expectation being that the best sycophants would be rewarded with promotions and other advantages.

This flattery is done on demand, by the Bongos who see this as a demonstration of loyalty. Many politicians have been frankly disgusting about their flattery, but very few are currently equaling Frank Nguema in this regard. Nothing is never too exaggerated in his praise of Ali, Sylvia Bongo and Brice Laccruche-Alihanga. As Benjamin Disraeli famously said: “everyone loves flattery and with important people you have to lay it on with a trowel.”

In the past in Gabon, sycophancy in politics was often hidden, something done behind closed doors by politicians, away from public scrutiny. There was broad agreement that over the top flattery was reprehensible. It is impossible for example to find a lot of examples of politicians flattering the first President of Gabon, Leon Mba. During that time, people were respectful of their pride and reputation.

But the Bongo family has had a different notion of flattery, one that exploits media to intensify its force. Flattery is now public, and flatterers are no longer embarrassed by their abasement. People seem eager to perform on cue. The Gabonese people are asked implicitly to appreciate the craft of the flatterer, as this is now the only way for one to get themselves noticed by those in power and let them know that they are loyal to them. The flattery itself in Gabon, is unimaginative and formulaic. It makes those who engage in it look foolish.

But we should not forget the consequences of sucking up. People often treat flattery as a kind of transaction, a quid pro quo that one enters into and exits with the understanding that they need win something in doing it. But there are consequences to this behavior as the stain of flattery persists for all to see; and those who practice it are terminally tarnished in the long run.

Not only is one’s reputation at stake, but one’s character. Flattery is a kind of deception, and that deception extends to the flatterer as well. A life of flattery becomes habitual, second nature. The sycophants learn to rationalize their behavior, because the more successful their flattery is, the less likely they are to stop doing it and the more likely are those around them who want these same promotions likely to emulate them. As a result, an entire society becomes polluted by excessive sycophancy. This is the situation we now have in Gabon.


We will not give up!






Version française

Au Gabon, nous assistons certainement à ce qui semble être un âge d'or du larbinisme sans vergogne. Les flatteurs se répandent désormais à travers les médias traditionnels et les réseaux sociaux, avec pour cible, la famille Bongo, qui regarde leurs exagérés vénérations à distance. L'espoir étant que les meilleurs larbins seraient récompensés par des promotions et autres avantages.

Cette flatterie est pratiquée à la demande des Bongos qui y voient une démonstration de loyauté. De nombreux politiciens ne reculent franchement devant aucune bassesse dans leur flatterie, mais très peu d’entre eux égalent actuellement Frank Nguema à cet égard. Rien n'est jamais trop exagéré dans ses éloges envers Ali, Sylvia Bongo et Brice Laccruche-Alihanga. Comme le disait Benjamin Disraeli: "Tout le monde aime la flatterie et, avec des personnalités importantes, il faut la servir à volonté."

Par le passé, au Gabon, le larbinisme en politique était souvent discret, les politiciens le faisaient à huis clos, loin de tout regard du public. Il y avait un large consensus sur le fait que la flatterie était répréhensible. Il est par exemple impossible de trouver beaucoup d'exemples d'hommes politiques flattant le premier président du Gabon, Leon Mba. En ce temps-là, les gens se respectaient encore, tenaient à leur fierté et réputation.

Mais la famille Bongo a une notion différente de la flatterie ; elle exploite les médias pour intensifier la propagation de ce larbinisme. La flatterie est maintenant publique et les flatteurs ne sont plus gênés par leur humiliation. Les gens semblent désireux de se prêter à cet exercice. Il est demandé implicitement au peuple gabonais d’apprécier l’art du flatteur, car c’est désormais le seul moyen de se faire remarquer par ceux qui détiennent le pouvoir et de leur faire savoir qu’on leur est loyal. La flatterie elle-même au Gabon n’est pas imaginative, et est même très formulique. Ceux qui s'y engagent nous semble très stupides.

Mais il ne faut pas oublier les conséquences du larbinisme. Les gens traitent souvent la flatterie comme une sorte de transaction, un marché conclu avec l’espérance d’en sortir avec du gain. Mais ce comportement a des conséquences car l’empreinte de la flatterie persiste sur le long terme ; et ceux qui la pratiquent sont finalement ternis à longue échéance.

Non seulement est la réputation de ceux qui la pratiquent, en jeu, mais leur caractère intrinsèque l’est aussi. La flatterie est une sorte de déception, et cette déception s'étend également au flatteur. Une vie de flatterie devient habituelle, une seconde nature. Les larbins apprennent à rationaliser leur comportement, car plus leur flatterie a du succès, moins ils auront envie de cesser de la pratiquer et plus ceux qui sont enclins à vouloir de ces mêmes promotions, les imiteront. En conséquence, une société toute entière devient polluée par un larbinisme excessif. C'est la situation que vivons maintenant au Gabon.


On ne lache rien!

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