C'BON SIMPLY WANTS TO ELIMINATE THE PRESENCE OF A DIASPORA IN THE WEST! C’BON VEUT SIMPLEMENT ÉLIMINER LA PRÉSENCE D’UNE DIASPORA EN OCCIDENT!

 



 

English version

 

C'BON fears the Gabonese diaspora settled in free countries. Canada, the USA, and France are the three countries for which C'BON has just decided to withdraw scholarship allocations destined for Gabonese students. These countries are democracies where freedom of expression, freedom of assembly, and the right to protest are fundamental rights protected by law and the constitution.

 

Members of the Gabonese diaspora living there can openly criticize their government of origin without fearing direct reprisals against themselves or their immediate families (even if indirect pressure or threats to family remaining in Gabon may exist). They do not risk arbitrary imprisonment, torture, or disappearance for their opinions. They have free access to information and independent media, allowing them to stay informed about the situation in Gabon, beyond official propaganda. Freedom of association allows them to organize into associations or collectives in exile, which is often impossible or very risky in Gabon for those who oppose the regime.

 

Given that C'BON bases its neo-power on the repression and suppression of all internal opposition, as well as on the control of information, dissent coming from abroad, voiced by legitimate citizens (often intellectuals, activists, opinion leaders), undermines its narrative of stability and popular support in Gabon.

 

Thanks to modern technologies (social networks, messaging applications), the diaspora's messages can reach the population remaining in the country, bypassing state media censorship. The diaspora's activities (demonstrations in front of embassies, lobbying host governments, testimonies in international media) draw the international community's attention to abuses committed in Gabon, which bothers C'BON.

 

C'BON, unable to tolerate this disruptive diaspora, believes that by eliminating scholarships for Western countries, and given that Gabonese people are generally of modest economic means, few of our compatriots will be able to pursue studies in these countries, which, in the long term will reduce this diaspora and since only the children of the regime's apparatchiks will have the means to pay for studies in these countries, there will be no more risks.

 

 

 

 

 

 

Version française

 

C'BON craint la diaspora Gabonaise installée dans les pays libres. Le Canada, les États-Unis et la France sont les trois pays pour lesquels C’BON vient de prendre la décision de supprimer l’attribution de bourses d'études destinées aux étudiants Gabonais. Ces pays sont des démocraties où la liberté d'expression, la liberté d'assemblée et le droit de manifester sont des droits fondamentaux protégés par la loi et la constitution.

 

Les membres de la diaspora Gabonaise qui y vivent peuvent critiquer ouvertement leur gouvernement d'origine sans craindre de représailles directes sur leur personne ou leur famille immédiate (même si des pressions indirectes ou des menaces sur la famille restée au pays peuvent exister). Ils ne risquent pas l'emprisonnement arbitraire, la torture ou la disparition pour leurs opinions. Ils ont un accès libre à l'information et aux médias indépendants, leur permettant de s'informer sur la situation au Gabon, au-delà de la propagande officielle. La liberté d'association leur permet de s'organiser en associations ou collectifs en exil, ce qui est souvent impossible ou très risqué au Gabon pour ceux qui s'opposent au régime.

 

Étant donné que C’BON fonde son néo-pouvoir sur la répression et l'étouffement de toute opposition interne ainsi que sur le contrôle de l'information, la contestation venant de l'extérieur, portée par des citoyens ayant une légitimité (souvent des intellectuels, des activistes, des leaders d'opinion), sape son discours de stabilité et de soutien populaire au Gabon.

 

Grâce aux technologies modernes (réseaux sociaux, applications de messagerie), les messages des diasporas peuvent atteindre la population restée au pays, contournant la censure des médias d'État. Les activités de la diaspora (manifestations devant les ambassades, lobbying auprès des gouvernements hôtes, témoignages dans les médias internationaux) attirent l'attention de la communauté internationale sur les abus commis au Gabon, ce qui dérange C’BON.

 

C’BON, ne supportant pas cette diaspora qui le dérange, pense qu'en supprimant les bourses d'études à destination des pays occidentaux, et étant donné que les Gabonais sont en général de condition économique modeste, peu de nos compatriotes pourront aller faire des études dans ces pays, ce qui, à terme réduira cette diaspora et vu que seuls les enfants des apparatchiks du régime auront les moyens de se payer des études dans ces pays, il n’y aura plus de risques.

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