IF ONLY GABON HAD CONTINUED TO SUPPORT THE PRODUCTION OF COCOA AND COFFEE! SI SEULEMENT LE GABON AVAIT CONTINUÉ Á SOUTENIR LA CULTURE DU CACAO ET DU CAFÉ!
English version
The trajectory of cocoa production in Gabon from 1960 to today presents a picture of decline from an important crop, mostly cultivated in the province of Woleu-Ntem to a minor crop that has become overshadowed by the country's oil wealth, and currently is now produced at very low levels with some attempts at revival.
In 1965, the price of a kilogram of cocoa was about 75 cfa francs and that of coffee was 90 cfa francs. During this time Gabon had several cocoa/coffee millionaires who lived independent lives, built their homes in the villages, sent their children to school and were not impressed by politicians because they made more money than these politicians. Cocoa was an established commercial crop in Woleu-Ntem and the population was prospering from it.
The creation of the Cocoa Marketing Board in 1965 indicated a governmental effort to support and foster cocoa production, as it was seen as a valuable export at the time. Gabon saw growth in cocoa production, reaching a peak of around 6,000 metric tons in the mid-1970s.
Late in the 1970s, the discovery and subsequent boom in oil drilling and mineral extraction (manganese, uranium) dramatically shifted Gabon's economic priorities. Compared to the lucrative oil sector, agriculture, including cocoa, became less attractive. This led to a significant plummet in cocoa production in the late 70s and
80s.
As a consequence, Gabon's cocoa production has dwindled to very low levels. For instance, in 2022, Gabon produced only 100 metric tons of cocoa beans. This figure has remained stable with minor fluctuations between 2018 and 2022. Gabon currently ranks around #47 globally for cocoa bean production, contributing a negligible percentage to global output.
Recently, cocoa prices have seen an unprecedented increase, with the global price peaking at over 5000 cfa francs per kilogram in late 2024 and averaging over 4200 per kilogram in early 2025. Had Gabon continued its production to the level it had in the early 70s, 6000 tons per year, cocoa would be bringing in about 30 billions cfa francs to the producers in Woleu-Ntem every year.
Dear readers, can you imagine what the people would do with 30 billions every year in their pockets in our villages? We need to revive our means of local production so we can become independently wealthy and thus independent from unscrupulous politicians.
Version française
La trajectoire de la production de cacao au Gabon, de 1960 à aujourd'hui, dépeint un déclin d'une culture importante, principalement cultivée dans la province du Woleu-Ntem, vers une culture mineure, éclipsée par la richesse pétrolière du pays, et qui est aujourd'hui produite à des niveaux très bas, malgré quelques tentatives de relance.
En 1965, le prix du kilogramme de cacao était d'environ 75 francs CFA et celui du café de 90 francs CFA. À cette époque, le Gabon comptait plusieurs millionnaires du cacao et du café qui menaient des vies indépendantes, construisaient leurs maisons dans les villages, envoyaient leurs enfants à l'école et n'étaient pas impressionnés par les politiciens parce qu'ils gagnaient plus d'argent que ces derniers. Le cacao était une culture commerciale bien établie dans le Woleu-Ntem et la population en tirait prospérité.
La création de la Caisse Cacao en 1965 témoignait d'un effort gouvernemental pour soutenir et encourager la production de cacao, car celle-ci était alors considérée comme une exportation précieuse. Le Gabon a connu une croissance de sa production de cacao, atteignant un pic d'environ 6 000 tonnes métriques au milieu des années 1970.
À la fin des années 1970, la découverte et le boom subséquent de la production pétrolière et de l'extraction minière (manganèse, uranium) ont radicalement modifié les priorités économiques du Gabon. Comparée au secteur pétrolier lucratif, l'agriculture, y compris le cacao, est devenue moins attrayante. Cela a entraîné une chute significative de la production de cacao à la fin des années 70 et dans les années 80.
En conséquence, la production de cacao du Gabon a chuté à des niveaux très bas. Par exemple, en 2022, le Gabon n'a produit que 100 tonnes métriques de fèves de cacao. Ce chiffre est resté stable avec des fluctuations mineures entre 2018 et 2022. Le Gabon se classe actuellement autour du 47ème rang mondial pour la production de fèves de cacao, contribuant à un pourcentage négligeable de la production mondiale.
Récemment, les prix du cacao ont connu une augmentation sans précédent, le prix mondial culminant à plus de 5000 francs CFA le kilogramme fin 2024 et atteignant en moyenne plus de 4200 francs CFA le kilogramme début 2025. Si le Gabon avait maintenu sa production au niveau du début des années 70, soit 6000 tonnes par an, le cacao rapporterait environ 30 milliards de francs CFA aux producteurs du Woleu-Ntem chaque année.
Chers lecteurs, imaginez ce que les gens feraient avec 30 milliards par an dans leurs poches dans nos villages ? Nous devons relancer nos moyens de production locaux afin de devenir financièrement indépendants et ainsi indépendants des politiciens peu scrupuleux

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