BOURSES COUPÉES AUX ÉTUDIANTS, PENDANT QU’ALI BONGO DÉPENSE COMME LE PRINCE QU’IL EST
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Zacharie Myboto lors de sa déclaration énumérant les somptueuses dépenses du prince
Par la voix de Zacharie Myboto, nous avons appris combien de fois Ali Bongo avait toutes ses priorités dans le bon ordre. Ali Bongo et ses amis émergents, savent se montrer très économes concernant les dépenses de l'état, quand il s’agit de justifier le karcherisage de pauvres étudiants sans défenses, ou encore quand il s’agit de laisser trainer un enseignant au fin fond de la campagne gabonaise, sans salaire pendant 5 ans. Les gabonais veulent des médicaments ? Y a pas d’argent. Vous voulez des hôpitaux ? Pas de moyens. Les universités de Port-Gentil, Mouila et Oyem, c’est pour quand ? Ah, « laissez nous avancer ». Pourtant la déclaration de Myboto suggère que pendant que les gabonais broient du noir, le prince devenu roi, lui ne se prive de rien. Sur la RTG1 ce jour, le PDG a envoyé un de ses portes paroles pour répondre à la déclaration de Myboto. Pour l’occasion, le PDG nous a sorti l’un de ses esprits les plus brillants, un homme d’une érudition remarquable, un génie appelé… Ernest Ndassikoula.
1. Ne nous annonçaient-ils pas que l’émergence nécessitait que le pays se mette au régime ?
Montés sur leurs grands chevaux, les émergents, à la tête desquels Ali Bongo, déclaraient vouloir en finir avec les dépenses dites « de prestige », pour ne plus s’orienter que vers les dépenses dites, selon le terme à la mode dans le Gabon des Bongo, « à forte valeur ajoutée ». Ali Bongo se présentait comme l’homme de la rigueur. Fini le gaspillage d’entant. Désormais, la République gabonaise serait mise au régime du pain sec et à l’eau. La cure d’amaigrissement était supposée commencer par la réduction du nombre des ministres, puis le tsunali, puis le recensement des agents de la fonction publique etc., etc. Bref, des reformes qui devaient assainir les finances de l’état et mieux préparer le Gabon à entrer, répétons tous en cœur, dans l’ère de l’émergence. Dans son justificatif aux suppressions massives des bourses des étudiants gabonais, notre désormais ami Makaga-Massard, disait avec tout le serieux du bon commis qu’on lui connait, que l’état gabonais n’avait plus les moyens de prendre en charge tous les étudiants boursiers. Ok on a compris. Paul Biyoghe-Mba demandait même aux syndicats d’être plus raisonnables dans leurs revendications, car l’état manquait de liquidité. Oh le Bel effort ! L'exécutif entendait réformer le système financier de l’état en le rendant plus « performant». Super! Tout allait être recalibré, car il faillait, répétons tous en cœur, « nous arrimer au concept de l’émergence ».
2. Les dépenses présidentielles augmentent alors que les caisses sont vides
Ali Bongo n’a certainement pas été satisfait de la flotte automobile de son père, qui était déjà assez bien fournie en plusieurs dizaines de grosses cylindrées. Non, le prince a voulu faire savoir à tout le monde qu’il avait du gout lui ; qu’il savait quelle était la différence entre une Bentley Azure et une Rolls-Royce Phantom. Alors, le prince, pour renouveler le parc automobile présidentielle, a fait une dépense…princière ; c'est-à-dire qu’il a ordonné l’achat de 29 véhicules haut de gamme pour un montant de 10 milliards de franc CFA. Chers lecteurs, même au Gabon des Bongo où le petro-CFA se ramasse dans les caniveaux, 10 milliards de francs CFA restent une somme énorme. Qui plus est, 10 milliards de francs CFA pour 29 voitures, reviennent à environ 345 millions le véhicule. Eh bien, les émergents aiment les belles choses, surtout quand c’est le contribuable qui paie l’addition. Le plus savoureux et absolument incompréhensible pour un pays sous développé, reste le nombre ahurissant de voyages officiels multipliés par Ali Bongo à l’étranger. A raison de 3 milliards de francs CFA le voyage, Ali Bongo en a effectué plus d’une centaine à l’étranger. Ce qui totaliserait 300 milliards de francs CFA. Un montant absolument vertigineux, pour des bénéfices totalement invisibles pour le pays. Quel est l’impact de ces voyages pour le Gabon ? Une centaine de voyages en 1 an, c’est assurément un record mondial ; c’est plus d’un voyage tous les 4 jours pendant une année. Ça il faut le faire.
Incontestablement, Ali Bongo retrouve tout son naturel au grand galop. C'est-à-dire qu’il se révèle comme un minable personnage, plein d'air chaud mais sans substance réelle, mégalomane, et dépensier à souhait. Ali Bongo se conduit comme un monarque absolu. Nous assistons au Gabon à la mise en place de la république monarchique. Bien que la situation ne prête pas à rire, on ne peut pas s’empêcher de ricaner quand on pense à ceux qui soutiennent Ali Bongo. Nous aimerions leur demander de nous expliquer à nous les « aigris », pourquoi, alors que l'heure étant aux économies dans l'éducation nationale (les suppressions des bourses), dans la santé, bref dans tous les secteurs de l’état, Ali Bongo lui, mène grand train au frais de la princesse. Si les émergents pouvaient se montrer pédagogues et bien vouloir éclairer notre lanterne en justifiant ces dépenses phénoménales, nous leur en saurons gré.
Zacharie Myboto lors de sa déclaration énumérant les somptueuses dépenses du prince
Par la voix de Zacharie Myboto, nous avons appris combien de fois Ali Bongo avait toutes ses priorités dans le bon ordre. Ali Bongo et ses amis émergents, savent se montrer très économes concernant les dépenses de l'état, quand il s’agit de justifier le karcherisage de pauvres étudiants sans défenses, ou encore quand il s’agit de laisser trainer un enseignant au fin fond de la campagne gabonaise, sans salaire pendant 5 ans. Les gabonais veulent des médicaments ? Y a pas d’argent. Vous voulez des hôpitaux ? Pas de moyens. Les universités de Port-Gentil, Mouila et Oyem, c’est pour quand ? Ah, « laissez nous avancer ». Pourtant la déclaration de Myboto suggère que pendant que les gabonais broient du noir, le prince devenu roi, lui ne se prive de rien. Sur la RTG1 ce jour, le PDG a envoyé un de ses portes paroles pour répondre à la déclaration de Myboto. Pour l’occasion, le PDG nous a sorti l’un de ses esprits les plus brillants, un homme d’une érudition remarquable, un génie appelé… Ernest Ndassikoula.
1. Ne nous annonçaient-ils pas que l’émergence nécessitait que le pays se mette au régime ?
Montés sur leurs grands chevaux, les émergents, à la tête desquels Ali Bongo, déclaraient vouloir en finir avec les dépenses dites « de prestige », pour ne plus s’orienter que vers les dépenses dites, selon le terme à la mode dans le Gabon des Bongo, « à forte valeur ajoutée ». Ali Bongo se présentait comme l’homme de la rigueur. Fini le gaspillage d’entant. Désormais, la République gabonaise serait mise au régime du pain sec et à l’eau. La cure d’amaigrissement était supposée commencer par la réduction du nombre des ministres, puis le tsunali, puis le recensement des agents de la fonction publique etc., etc. Bref, des reformes qui devaient assainir les finances de l’état et mieux préparer le Gabon à entrer, répétons tous en cœur, dans l’ère de l’émergence. Dans son justificatif aux suppressions massives des bourses des étudiants gabonais, notre désormais ami Makaga-Massard, disait avec tout le serieux du bon commis qu’on lui connait, que l’état gabonais n’avait plus les moyens de prendre en charge tous les étudiants boursiers. Ok on a compris. Paul Biyoghe-Mba demandait même aux syndicats d’être plus raisonnables dans leurs revendications, car l’état manquait de liquidité. Oh le Bel effort ! L'exécutif entendait réformer le système financier de l’état en le rendant plus « performant». Super! Tout allait être recalibré, car il faillait, répétons tous en cœur, « nous arrimer au concept de l’émergence ».
2. Les dépenses présidentielles augmentent alors que les caisses sont vides
Ali Bongo n’a certainement pas été satisfait de la flotte automobile de son père, qui était déjà assez bien fournie en plusieurs dizaines de grosses cylindrées. Non, le prince a voulu faire savoir à tout le monde qu’il avait du gout lui ; qu’il savait quelle était la différence entre une Bentley Azure et une Rolls-Royce Phantom. Alors, le prince, pour renouveler le parc automobile présidentielle, a fait une dépense…princière ; c'est-à-dire qu’il a ordonné l’achat de 29 véhicules haut de gamme pour un montant de 10 milliards de franc CFA. Chers lecteurs, même au Gabon des Bongo où le petro-CFA se ramasse dans les caniveaux, 10 milliards de francs CFA restent une somme énorme. Qui plus est, 10 milliards de francs CFA pour 29 voitures, reviennent à environ 345 millions le véhicule. Eh bien, les émergents aiment les belles choses, surtout quand c’est le contribuable qui paie l’addition. Le plus savoureux et absolument incompréhensible pour un pays sous développé, reste le nombre ahurissant de voyages officiels multipliés par Ali Bongo à l’étranger. A raison de 3 milliards de francs CFA le voyage, Ali Bongo en a effectué plus d’une centaine à l’étranger. Ce qui totaliserait 300 milliards de francs CFA. Un montant absolument vertigineux, pour des bénéfices totalement invisibles pour le pays. Quel est l’impact de ces voyages pour le Gabon ? Une centaine de voyages en 1 an, c’est assurément un record mondial ; c’est plus d’un voyage tous les 4 jours pendant une année. Ça il faut le faire.
Incontestablement, Ali Bongo retrouve tout son naturel au grand galop. C'est-à-dire qu’il se révèle comme un minable personnage, plein d'air chaud mais sans substance réelle, mégalomane, et dépensier à souhait. Ali Bongo se conduit comme un monarque absolu. Nous assistons au Gabon à la mise en place de la république monarchique. Bien que la situation ne prête pas à rire, on ne peut pas s’empêcher de ricaner quand on pense à ceux qui soutiennent Ali Bongo. Nous aimerions leur demander de nous expliquer à nous les « aigris », pourquoi, alors que l'heure étant aux économies dans l'éducation nationale (les suppressions des bourses), dans la santé, bref dans tous les secteurs de l’état, Ali Bongo lui, mène grand train au frais de la princesse. Si les émergents pouvaient se montrer pédagogues et bien vouloir éclairer notre lanterne en justifiant ces dépenses phénoménales, nous leur en saurons gré.
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