LE CRIME DE LÈSE MAJESTÉ DE MOUBAMBA, AVOIR JETÉ UN PAVÉ DANS LA MARE DU JOURNALISME FRANÇAFRICAIN?
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Dans un article publié dans son blog, que nous reproduisons ci-dessous, Bruno Ben Moubamba s’interrogeait sur la partialité de l’Agence France Presse, et plus précisément de son représentant au Gabon, Patrick Fort, devant les évènements qui ont entouré l’élection présidentielle de 2009. Notre compatriote, Moubamba, soupçonnait Patrick Fort de l’AFP de servir par un journalisme de complaisance, les intérêts françafricains désireux de voir les Bongo continuer à cornaquer le Gabon et par la même, garantir à la France la primeur de l’exploitation économique de ce territoire. Ce questionnement et cet article ont valu à notre compatriote d’être poursuivi en justice en France, par Fort et l’AFP, et Moubamba devrait bientôt comparaitre devant le juge. Notre blog a examiné la question et nous nous sommes demandés de quoi accuse t-on Moubamba dans cette affaire? D’avoir dit la vérité il nous semble. En effet, ceux qui savent lire entre les lignes et qui suivent l’AFP depuis la Côte d’Ivoire jusqu’au Gabon, en passant par le Togo, savent traduire les "dépêches" partisanes voir de propagande de l'AFP, qui vont souvent dans le sens voulu par l’Elysée. Sur ce point, l'AFP n'est pas souvent très digne dans ses informations mais pour qui sachant séparer le vrai du faux, cela n'a pas beaucoup d'importance, en ce sens que c'est comme cela que l'on construit et développe l'intelligence. Notre compatriote Moubamba savait que Sarkozy et son UMP, avait tissé une toile qui faisait de l'INA, France Telecom, l’AFP, France Television, bref de tous ces fromages médiatiques de la république française, des entités propagandistes confiés à des ronds de cuir totalement acquis au naboléon. Pour l’avoir dit, les foudres de l’AFP s’abattent contre lui. Pour avoir rendu public le fait que de manière systématique, l’AFP publiait une information toujours partiale et partielle, sur les élections au Gabon, qui se moquait complètement des faits sur le terrain. L’AFP, comme jadis l’agence Tass le faisait en Union Soviétique, est en Afrique un bras séculier de la françafrique. En son sein, l’information est sélective et cesse d’obéir au principe de la pluralité de l'information. L’AFP en Afrique, utilise souvent la désinformation et la sous information, pour étouffer les "empêcheurs de tourner en rond" de la politique françafricaine. Pourquoi poursuivre Moubamba qui n’a fait que dire la même chose que ce que disait le journaliste Laurent Joffrin dans Libération, (http://miltondassier.over-blog.com/ext/http://www.liberation.fr/medias/0101584115-l-agence-france-frousse) qui se demandait si l'AFP était toujours indépendante. Il argumentait sa question à partir de trois faits journalistiques dont son journal avait été au centre. Des informations compromettantes et gênantes pour Sarkozy, trouvées et diffusées par Libé, mais non reprises par l'AFP ou alors reprise par cette dernière d'une manière si prudente et si diluée, que naissent des doutes sur la probité de cette agence de presse. Effectivement, ce que dit ce journaliste est la même chose que l’interrogation de Moubamba sur son blog. Pourtant, le journaliste de Libération n’a pas été poursuivi par l’AFP mais Moubamba, lui, l’a été. Voila ce qui est, à notre avis très troublant.
VOICI L'ARTICLE, DE MOUBAMBA, QUI FACHE
Le cas de l'AFP Libreville est particulièrement préoccupant.
Dans cette vidéo amateur, Jean-Félix MOULOUNGUI le nouveau ministre des petites et moyennes entreprises du Gabon accusait début septembre 2009 Patrick FAURE qui dirige les bureaux des correspondants de l’AFP à Libreville, d’agir pour la Françafrique et non dans l’intérêt du journalisme.
J’ai moi-même été journaliste jusqu’en 2008, notamment sur Radio Notre Dame, KTO, OMEGA TV…etc. Je suis donc préoccupé par cette information. L’AFP qui est supposé certifié la rectitude de l’information et qui sert de référence au niveau mondiale, a t-elle perdu son âme à Libreville en pataugeant en eaux troubles avec Robert BOURGI le prince des ténèbres françafricaines ? J’ai du mal à le croire. Notre métier de journaliste est si sacré que j’ai du mal à penser qu’un journaliste ait pu renoncer à une certaine idée de l’éthique du journalisme pour véhiculer une information sous contrôle françafricain. Tant d’hommes et des femmes de presse ont payé de leur vie l’exercice de notre profession !
J’ai croisé Patrick FAURE la première fois alors que nous résistions à la police gabonaise au Carrefour Rio le 7 août 2009. Le gros de la foule n’était pas encore arrivé et je me trouvais seul au milieu des journalistes gabonais sur la Place alors que les projectiles de gaz lacrymogènes ou en caoutchouc fendaient l’air de Rio.
Les Forces de sécurité avaient chargé violemment un certain nombre de manifestants et un jeune avait été transporté inanimé dans un camion par des policiers qui l’avaient rossé jusqu’au sang. D’autres jeunes étaient tombés sous la violence des charges policières et beaucoup parmi nous pensions à un moment que deux personnes étaient mortes notamment celle transportée dans le fourgon des forces de l’ordre.
Patrick FAURE avait transmis à sa rédaction que certains manifestants auraient pu avoir été tués. C’est normal, j’étais avec lui quand nous avions sollicité (moi en tant que candidat à la Présidentielle et lui comme journaliste) le chef de la police pour voir si le jeune qui avait été transporté était encore vivant. Devant le refus de l’officier, nous avions dû rebrousser chemin. Je n’ai pas compris que plus tard, ce monsieur me reproche de l’avoir induit en erreur. C’était au journaliste qu’il est de vérifier cette information en insistant auprès de la police. Je ne reverrai Patrick FAURE que pendant ma grève de la fin devant l’Assemblée Nationale. Un malaise s’était peu à peu installé entre lui et une partie des candidats à la Présidentielle. Je me souviens qu’il s’est plaint une fois de recevoir des menaces de mort à cause d’une « partialité » paraît-il de l’AFP dans le traitement des élections gabonaises.
Le ministre Jean-Félix MOULOUNGUI accuse le journaliste Patrick FAURE d’avoir joué un rôle troublant dans le coup d’état électoral au Gabon fin août / début septembre 2009. Patrick FAURE se serait mis d’accord avec Robert BOURGI, l’auteur du coup de force électoral au Gabon pour désinformer la presse internationale par des dépêches légères. L’AFP Libreville devait selon un plan établi par BOURGI annoncer « la victoire d’Ali » de manière précipitée.
Pour Monsieur MOULOUNGUI, Patrick FAURE aurait reçu des ordres du Sieur BOURGI pour annoncer au monde les mauvais résultats des présidentielles gabonaises qui donnaient Ali BONGO vainqueur. Je veux bien croire que c’est difficile à croire. Nous allons dans les prochains jours demander des explications officielles à la Présidence de l’AFP en France pour connaître leur position sur ce sujet. Il y va de la réputation de notre profession.
Dans tous les cas, l’AFP Libreville n’est pas revenue sur l’enquête du journal L’UNION qui a fait état de dizaines de morts à Port-Gentil et de l’existence possible de charniers dans la ville pétrolière après les tueries de début septembre. Un journaliste gabonais, auteur d’une enquête circonstancielle, a pourtant été persécuté par les autorités gabonaises. C’est cependant l’AFP Libreville qui a répandu dans le monde qu’à Port-Gentil on avait dénombré que 3 morts. A part cela, ce serait les opposants qui selon Patrick FAURE pousseraient les gens à manifester.
Jean-Félix MOULOUNGUI a mis en cause Patrick FAURE le responsable de l’AFP à Libreville et il a été nommé ministre de la République Gabonaise. C’est étrange ! Ses nouvelles responsabilités nous obligent à poser cette question essentielle : La Françafrique a t-elle voulu faire taire J.F. MOULOUNGUI en lui attribuant son maroquin ministériel? Un homme qui tient des propos aussi graves sur le n° 1 de l’AFP au Gabon et qui se retrouve ministre d’Ali BONGO ? Je n’ai rien contre Patrick FAURE mais je constate qu’il fait dans l’autocensure sous le soleil gabonais. Comment est-ce possible ? Il a les informations sur le « coup d’état » du Général NTUMPA et l’arrestation de nombreux officiers gabonais et il n’en parle pas.
Est-ce normal ? Ces derniers temps, les forces de sécurité militarisent à outrance Libreville et tout le pays. L'Etat gabonais est au bord de la cessation de paiement et l’AFP n’en parle pas, les violations des droits de l’Homme sont monnaie courante, Ali BONGO se livre à une purge générale qui tient plus de la chasse aux sorcières dans l’administration gabonaise et Partick FAURE ne dit rien.
C’est étonnant ! Il n’est pourtant pas en Irak. Personne ne va l’enlever. De quoi les journalistes de l’AFP ont-ils peur ? Je refuse de croire que la presse internationale au Gabon est corrompue ou au service d’une maffia internationale. Je suppose que l’AFP France nous donnera des explications.
Dans un article publié dans son blog, que nous reproduisons ci-dessous, Bruno Ben Moubamba s’interrogeait sur la partialité de l’Agence France Presse, et plus précisément de son représentant au Gabon, Patrick Fort, devant les évènements qui ont entouré l’élection présidentielle de 2009. Notre compatriote, Moubamba, soupçonnait Patrick Fort de l’AFP de servir par un journalisme de complaisance, les intérêts françafricains désireux de voir les Bongo continuer à cornaquer le Gabon et par la même, garantir à la France la primeur de l’exploitation économique de ce territoire. Ce questionnement et cet article ont valu à notre compatriote d’être poursuivi en justice en France, par Fort et l’AFP, et Moubamba devrait bientôt comparaitre devant le juge. Notre blog a examiné la question et nous nous sommes demandés de quoi accuse t-on Moubamba dans cette affaire? D’avoir dit la vérité il nous semble. En effet, ceux qui savent lire entre les lignes et qui suivent l’AFP depuis la Côte d’Ivoire jusqu’au Gabon, en passant par le Togo, savent traduire les "dépêches" partisanes voir de propagande de l'AFP, qui vont souvent dans le sens voulu par l’Elysée. Sur ce point, l'AFP n'est pas souvent très digne dans ses informations mais pour qui sachant séparer le vrai du faux, cela n'a pas beaucoup d'importance, en ce sens que c'est comme cela que l'on construit et développe l'intelligence. Notre compatriote Moubamba savait que Sarkozy et son UMP, avait tissé une toile qui faisait de l'INA, France Telecom, l’AFP, France Television, bref de tous ces fromages médiatiques de la république française, des entités propagandistes confiés à des ronds de cuir totalement acquis au naboléon. Pour l’avoir dit, les foudres de l’AFP s’abattent contre lui. Pour avoir rendu public le fait que de manière systématique, l’AFP publiait une information toujours partiale et partielle, sur les élections au Gabon, qui se moquait complètement des faits sur le terrain. L’AFP, comme jadis l’agence Tass le faisait en Union Soviétique, est en Afrique un bras séculier de la françafrique. En son sein, l’information est sélective et cesse d’obéir au principe de la pluralité de l'information. L’AFP en Afrique, utilise souvent la désinformation et la sous information, pour étouffer les "empêcheurs de tourner en rond" de la politique françafricaine. Pourquoi poursuivre Moubamba qui n’a fait que dire la même chose que ce que disait le journaliste Laurent Joffrin dans Libération, (http://miltondassier.over-blog.com/ext/http://www.liberation.fr/medias/0101584115-l-agence-france-frousse) qui se demandait si l'AFP était toujours indépendante. Il argumentait sa question à partir de trois faits journalistiques dont son journal avait été au centre. Des informations compromettantes et gênantes pour Sarkozy, trouvées et diffusées par Libé, mais non reprises par l'AFP ou alors reprise par cette dernière d'une manière si prudente et si diluée, que naissent des doutes sur la probité de cette agence de presse. Effectivement, ce que dit ce journaliste est la même chose que l’interrogation de Moubamba sur son blog. Pourtant, le journaliste de Libération n’a pas été poursuivi par l’AFP mais Moubamba, lui, l’a été. Voila ce qui est, à notre avis très troublant.
VOICI L'ARTICLE, DE MOUBAMBA, QUI FACHE
Le cas de l'AFP Libreville est particulièrement préoccupant.
Dans cette vidéo amateur, Jean-Félix MOULOUNGUI le nouveau ministre des petites et moyennes entreprises du Gabon accusait début septembre 2009 Patrick FAURE qui dirige les bureaux des correspondants de l’AFP à Libreville, d’agir pour la Françafrique et non dans l’intérêt du journalisme.
J’ai moi-même été journaliste jusqu’en 2008, notamment sur Radio Notre Dame, KTO, OMEGA TV…etc. Je suis donc préoccupé par cette information. L’AFP qui est supposé certifié la rectitude de l’information et qui sert de référence au niveau mondiale, a t-elle perdu son âme à Libreville en pataugeant en eaux troubles avec Robert BOURGI le prince des ténèbres françafricaines ? J’ai du mal à le croire. Notre métier de journaliste est si sacré que j’ai du mal à penser qu’un journaliste ait pu renoncer à une certaine idée de l’éthique du journalisme pour véhiculer une information sous contrôle françafricain. Tant d’hommes et des femmes de presse ont payé de leur vie l’exercice de notre profession !
J’ai croisé Patrick FAURE la première fois alors que nous résistions à la police gabonaise au Carrefour Rio le 7 août 2009. Le gros de la foule n’était pas encore arrivé et je me trouvais seul au milieu des journalistes gabonais sur la Place alors que les projectiles de gaz lacrymogènes ou en caoutchouc fendaient l’air de Rio.
Les Forces de sécurité avaient chargé violemment un certain nombre de manifestants et un jeune avait été transporté inanimé dans un camion par des policiers qui l’avaient rossé jusqu’au sang. D’autres jeunes étaient tombés sous la violence des charges policières et beaucoup parmi nous pensions à un moment que deux personnes étaient mortes notamment celle transportée dans le fourgon des forces de l’ordre.
Patrick FAURE avait transmis à sa rédaction que certains manifestants auraient pu avoir été tués. C’est normal, j’étais avec lui quand nous avions sollicité (moi en tant que candidat à la Présidentielle et lui comme journaliste) le chef de la police pour voir si le jeune qui avait été transporté était encore vivant. Devant le refus de l’officier, nous avions dû rebrousser chemin. Je n’ai pas compris que plus tard, ce monsieur me reproche de l’avoir induit en erreur. C’était au journaliste qu’il est de vérifier cette information en insistant auprès de la police. Je ne reverrai Patrick FAURE que pendant ma grève de la fin devant l’Assemblée Nationale. Un malaise s’était peu à peu installé entre lui et une partie des candidats à la Présidentielle. Je me souviens qu’il s’est plaint une fois de recevoir des menaces de mort à cause d’une « partialité » paraît-il de l’AFP dans le traitement des élections gabonaises.
Le ministre Jean-Félix MOULOUNGUI accuse le journaliste Patrick FAURE d’avoir joué un rôle troublant dans le coup d’état électoral au Gabon fin août / début septembre 2009. Patrick FAURE se serait mis d’accord avec Robert BOURGI, l’auteur du coup de force électoral au Gabon pour désinformer la presse internationale par des dépêches légères. L’AFP Libreville devait selon un plan établi par BOURGI annoncer « la victoire d’Ali » de manière précipitée.
Pour Monsieur MOULOUNGUI, Patrick FAURE aurait reçu des ordres du Sieur BOURGI pour annoncer au monde les mauvais résultats des présidentielles gabonaises qui donnaient Ali BONGO vainqueur. Je veux bien croire que c’est difficile à croire. Nous allons dans les prochains jours demander des explications officielles à la Présidence de l’AFP en France pour connaître leur position sur ce sujet. Il y va de la réputation de notre profession.
Dans tous les cas, l’AFP Libreville n’est pas revenue sur l’enquête du journal L’UNION qui a fait état de dizaines de morts à Port-Gentil et de l’existence possible de charniers dans la ville pétrolière après les tueries de début septembre. Un journaliste gabonais, auteur d’une enquête circonstancielle, a pourtant été persécuté par les autorités gabonaises. C’est cependant l’AFP Libreville qui a répandu dans le monde qu’à Port-Gentil on avait dénombré que 3 morts. A part cela, ce serait les opposants qui selon Patrick FAURE pousseraient les gens à manifester.
Jean-Félix MOULOUNGUI a mis en cause Patrick FAURE le responsable de l’AFP à Libreville et il a été nommé ministre de la République Gabonaise. C’est étrange ! Ses nouvelles responsabilités nous obligent à poser cette question essentielle : La Françafrique a t-elle voulu faire taire J.F. MOULOUNGUI en lui attribuant son maroquin ministériel? Un homme qui tient des propos aussi graves sur le n° 1 de l’AFP au Gabon et qui se retrouve ministre d’Ali BONGO ? Je n’ai rien contre Patrick FAURE mais je constate qu’il fait dans l’autocensure sous le soleil gabonais. Comment est-ce possible ? Il a les informations sur le « coup d’état » du Général NTUMPA et l’arrestation de nombreux officiers gabonais et il n’en parle pas.
Est-ce normal ? Ces derniers temps, les forces de sécurité militarisent à outrance Libreville et tout le pays. L'Etat gabonais est au bord de la cessation de paiement et l’AFP n’en parle pas, les violations des droits de l’Homme sont monnaie courante, Ali BONGO se livre à une purge générale qui tient plus de la chasse aux sorcières dans l’administration gabonaise et Partick FAURE ne dit rien.
C’est étonnant ! Il n’est pourtant pas en Irak. Personne ne va l’enlever. De quoi les journalistes de l’AFP ont-ils peur ? Je refuse de croire que la presse internationale au Gabon est corrompue ou au service d’une maffia internationale. Je suppose que l’AFP France nous donnera des explications.
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