L'ÉMERGENCE ACCUMULE DES MAUVAISES NOTES
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Encore une mauvaise note pour Ali Bongo. Apres la BAD et le FMI, après la fondation Mo Ibrahim, c'est au tour de Transparency International de tendre à Ali Bongo un miroir pour qu'il regarde et constate ce que voient les autres. Le portrait est hideux. Le classement de Transparency nous dit qu'entre 2009 et 2010, le Gabon s'est encore un peu plus enfoncé dans la corruption. Que vont encore dire les émergents? Que transparency International en veut à Ali Bongo? Que les gens de transparency sont des aigris? Des kongosseurs? Des nés avant la honte? Ces invectives nous sont réservées à nous les nationaux quand nous mettons le régime devant ses faits gênants. Les organismes internationaux ont des méthodologies bien définies suivant des protocoles standards d'analyses qui sont objectifs. Alors, les émergents devront trouver d'autres excuses.
1. Quand les indicateurs neutres signalent un clair recul du Gabon en un an, il faut s'inquiéter
C'était il y a quelques mois. Devant l'attitude dilettante des autorités gabonaises, le représentant résident, au Gabon des Bongo, de la BAD monta au créneau. Son "énervement" venait du fait que le régime d'Ali Bongo ne respectait pas les procédures de décaissement des fonds; ni les délais de ratification et de mise en œuvre des projets; ni l'approvisionnement des fonds de contrepartie; ni les procédures comptables et financières requises par la BAD; ni le suivi des projets; ni l'exécution d'audits; etc., Ouf! Devant cette série de remarques cinglantes, qu'ont répondu les forts en thèmes de l'émergence bongoïste? Rien, les mêmes promesses habituelles. Aucun écho sérieux de cette mise en garde de la BAD aux émergents, dans la presse aux ordres. Apres tout, il faut les laisser avancer. Ensuite, ce fut la fondation Mo Ibrahim qui dans le rapport annuel de son indice de gouvernance des pays Africains, indiquait que le Gabon avait fait un recul de 7 place entre 2009 et 2010, passant de la 21ieme a la 28ieme place. Dans un pays sérieux, après ces 2 indicateurs indépendants, signalant que le pays se dirigeait vers la catastrophe, on aurait organisé des tables rondes et des débats à la télévision avec de vrais experts réfléchissants sur les solutions aux problèmes du pays. Au Gabon des Bongo, en lieu et place d'un débat substantiel sur les chaines de télévision publiques, les seules autorisées a avoir une couverture nationale, portant sur le déficit en gouvernance remarqué par la BAD et par la fondation Mo Ibrahim, nous n'avons eu droit á longueur de journée, et en boucle, qu'á regarder les boursouflures de Joséphine Bongo, chantant les louanges de son fils et insultant ses adversaires politiques. Comme dit l'adage, "jamais deux sans trois", voici que l'organisme Transparency International, nous dit que le Gabon a, entre 2009 et 2010, négativement progressé en termes de corruption. Nous pouvons gager que les medias d'état officiels ne relèveront pas cette autre mauvaise note à Ali Bongo; pressés qu'ils sont à nous dire que tout va bien au Gabon des Bongo.
2. Il y a lieu de se demander qui pilote l'économie et la gouvernance du Gabon des Bongo?
Dans les vrais pays, il y a des professionnels reconnu à la tête des structures relevant de l'économie nationale. Quand on lit ce que nous disent tour a tour la BAD, la fondation Mo Ibrahim et Transparency international, on peut se questionner sur les gens qui ont comme fonction de mener a bien notre économie. Qui sont-ils et que font-ils? Soyons clair, nous savons qu'au Gabon, le system est fait de manière a ce que nul n'ait vraiment les pleins pouvoirs, en dehors bien entendu de la famille royale. Mais quand les organismes internationaux sérieux nous disent qu'en termes de gouvernance, le pays régresse, il y a lieu de demander à Ali Bongo, Biyoghe-Mba, Blaise Louembet et le reste de la bande de nous dire exactement ce qui se passe et comment se partagent les responsabilités au sein du gouvernement de l'émergence. Les gabonais sont en droit d'exiger de la part du gouvernement des explications relatives au manque de contrôle dans la gestion des finances publiques.
A cause du trop long contexte de parti unique et de la présidence éternelle des Bongo dans leur Gabon, il est devenu difficile aux gabonais de s'imaginer pleinement acteurs et participants dans la gestion de l'état, leur état. Pourtant le Gabon appartient à nous tous et nous avons notre mot à dire. Cependant, par le seul fait d’avoir été seul sur l’échiquier politique national pendant des décennies, le parti état, le PDG, détient encore tous les pouvoirs directement ou indirectement, et les autres formations n'ont absolument rien. Donc pour eux, le tenant du pouvoir, il ne s’est jamais agit de partage comme le dit leur slogan, mais plutôt de domination et d’accaparement du pouvoir. Chers lecteurs, c'est cette situation qui conduit inexorablement à la mauvaise gestion de l’état. L’absence, au Gabon des Bongo, de tout contre-pouvoir est un véritable danger qui mène aux abus que nous observons. Comme vous le constatez dans les medias publics, l’absence de toute analyse critique contribue à considérablement affaiblir la presse officielle gabonaise. Mais qui regarde donc la RTG1 pour s'informer? Pas grand monde. Qui peut s'attendre a une analyse profonde venant de Patrick Simangoye, le pauvre? Qui peut s'attendre a une analyse critique dans Gabon-Matin? Dans ce contexte, alors pourquoi s'étonner de tant de dérapage dans la gestion de l’état? De tant de violation des textes et principes fondamentaux d’un état vraiment démocratique? De l'absence de perspective d’alternance politique et de transparence électorale? Tout ceci mène à l'omnipotence du parti état, le PDG, détenant tout les pouvoirs, c'est-à-dire exécutif, législatif, judiciaire; et surtout au maintien de l'ensemble du peuple gabonais dans la misère et la subordination aveugle au diktat des Bongo. Une situation qui fasse que les mauvaises notes accumulées par Ali Bongo ne reçoivent au Gabon qu'un balayage du revers de la main, comme des chiffres électoraux entre les mains de Mborantsuo. Après tout, l'important pour eux est qu'on les laisse avancer.
Encore une mauvaise note pour Ali Bongo. Apres la BAD et le FMI, après la fondation Mo Ibrahim, c'est au tour de Transparency International de tendre à Ali Bongo un miroir pour qu'il regarde et constate ce que voient les autres. Le portrait est hideux. Le classement de Transparency nous dit qu'entre 2009 et 2010, le Gabon s'est encore un peu plus enfoncé dans la corruption. Que vont encore dire les émergents? Que transparency International en veut à Ali Bongo? Que les gens de transparency sont des aigris? Des kongosseurs? Des nés avant la honte? Ces invectives nous sont réservées à nous les nationaux quand nous mettons le régime devant ses faits gênants. Les organismes internationaux ont des méthodologies bien définies suivant des protocoles standards d'analyses qui sont objectifs. Alors, les émergents devront trouver d'autres excuses.
1. Quand les indicateurs neutres signalent un clair recul du Gabon en un an, il faut s'inquiéter
C'était il y a quelques mois. Devant l'attitude dilettante des autorités gabonaises, le représentant résident, au Gabon des Bongo, de la BAD monta au créneau. Son "énervement" venait du fait que le régime d'Ali Bongo ne respectait pas les procédures de décaissement des fonds; ni les délais de ratification et de mise en œuvre des projets; ni l'approvisionnement des fonds de contrepartie; ni les procédures comptables et financières requises par la BAD; ni le suivi des projets; ni l'exécution d'audits; etc., Ouf! Devant cette série de remarques cinglantes, qu'ont répondu les forts en thèmes de l'émergence bongoïste? Rien, les mêmes promesses habituelles. Aucun écho sérieux de cette mise en garde de la BAD aux émergents, dans la presse aux ordres. Apres tout, il faut les laisser avancer. Ensuite, ce fut la fondation Mo Ibrahim qui dans le rapport annuel de son indice de gouvernance des pays Africains, indiquait que le Gabon avait fait un recul de 7 place entre 2009 et 2010, passant de la 21ieme a la 28ieme place. Dans un pays sérieux, après ces 2 indicateurs indépendants, signalant que le pays se dirigeait vers la catastrophe, on aurait organisé des tables rondes et des débats à la télévision avec de vrais experts réfléchissants sur les solutions aux problèmes du pays. Au Gabon des Bongo, en lieu et place d'un débat substantiel sur les chaines de télévision publiques, les seules autorisées a avoir une couverture nationale, portant sur le déficit en gouvernance remarqué par la BAD et par la fondation Mo Ibrahim, nous n'avons eu droit á longueur de journée, et en boucle, qu'á regarder les boursouflures de Joséphine Bongo, chantant les louanges de son fils et insultant ses adversaires politiques. Comme dit l'adage, "jamais deux sans trois", voici que l'organisme Transparency International, nous dit que le Gabon a, entre 2009 et 2010, négativement progressé en termes de corruption. Nous pouvons gager que les medias d'état officiels ne relèveront pas cette autre mauvaise note à Ali Bongo; pressés qu'ils sont à nous dire que tout va bien au Gabon des Bongo.
2. Il y a lieu de se demander qui pilote l'économie et la gouvernance du Gabon des Bongo?
Dans les vrais pays, il y a des professionnels reconnu à la tête des structures relevant de l'économie nationale. Quand on lit ce que nous disent tour a tour la BAD, la fondation Mo Ibrahim et Transparency international, on peut se questionner sur les gens qui ont comme fonction de mener a bien notre économie. Qui sont-ils et que font-ils? Soyons clair, nous savons qu'au Gabon, le system est fait de manière a ce que nul n'ait vraiment les pleins pouvoirs, en dehors bien entendu de la famille royale. Mais quand les organismes internationaux sérieux nous disent qu'en termes de gouvernance, le pays régresse, il y a lieu de demander à Ali Bongo, Biyoghe-Mba, Blaise Louembet et le reste de la bande de nous dire exactement ce qui se passe et comment se partagent les responsabilités au sein du gouvernement de l'émergence. Les gabonais sont en droit d'exiger de la part du gouvernement des explications relatives au manque de contrôle dans la gestion des finances publiques.
A cause du trop long contexte de parti unique et de la présidence éternelle des Bongo dans leur Gabon, il est devenu difficile aux gabonais de s'imaginer pleinement acteurs et participants dans la gestion de l'état, leur état. Pourtant le Gabon appartient à nous tous et nous avons notre mot à dire. Cependant, par le seul fait d’avoir été seul sur l’échiquier politique national pendant des décennies, le parti état, le PDG, détient encore tous les pouvoirs directement ou indirectement, et les autres formations n'ont absolument rien. Donc pour eux, le tenant du pouvoir, il ne s’est jamais agit de partage comme le dit leur slogan, mais plutôt de domination et d’accaparement du pouvoir. Chers lecteurs, c'est cette situation qui conduit inexorablement à la mauvaise gestion de l’état. L’absence, au Gabon des Bongo, de tout contre-pouvoir est un véritable danger qui mène aux abus que nous observons. Comme vous le constatez dans les medias publics, l’absence de toute analyse critique contribue à considérablement affaiblir la presse officielle gabonaise. Mais qui regarde donc la RTG1 pour s'informer? Pas grand monde. Qui peut s'attendre a une analyse profonde venant de Patrick Simangoye, le pauvre? Qui peut s'attendre a une analyse critique dans Gabon-Matin? Dans ce contexte, alors pourquoi s'étonner de tant de dérapage dans la gestion de l’état? De tant de violation des textes et principes fondamentaux d’un état vraiment démocratique? De l'absence de perspective d’alternance politique et de transparence électorale? Tout ceci mène à l'omnipotence du parti état, le PDG, détenant tout les pouvoirs, c'est-à-dire exécutif, législatif, judiciaire; et surtout au maintien de l'ensemble du peuple gabonais dans la misère et la subordination aveugle au diktat des Bongo. Une situation qui fasse que les mauvaises notes accumulées par Ali Bongo ne reçoivent au Gabon qu'un balayage du revers de la main, comme des chiffres électoraux entre les mains de Mborantsuo. Après tout, l'important pour eux est qu'on les laisse avancer.
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