MAGANGA MOUSSAVOU WOULD LIKE TO BE PRESIDENT FOR AT LEAST 2 YEARS. MAGANGA MOUSSAVOU VEUT ÊTRE PRÉSIDENT PENDANT AU MOINS 2 ANS

English Version

Dear readers, during a stay in Haut-Ogooué, the one who formally serves officially as Vice-President but informally as acting President in place of Lucie Milebou; Pierre Claver Maganga-Moussavou, reportedly said that Ali Bongo was recovering with difficulty from a stroke and would need at least 2 years of recovery and rehabilitation. Nothing less!

Dear readers, the elasticity of Ali Bongo’s medical prognosis is difficult to take seriously for anyone who uses their brain. In the same vein, Maganga-Moussavou informed us that for the management of the country, the regime would use the precedent established by Leon Mba and Albert Bongo.

When Leon Mba was evacuated to France in 1964 and 1965, France accelerated the promotion of Albert Bongo to the post of Vice President and gave him de facto the presidency of the republic. But to pretend otherwise, Albert Bongo traveled periodically to France supposedly to collect instructions from Leon Mba, and return to apply them in Gabon. But in reality, poor Leon Mba was already unable to continue to lead Gabon and it was Jacques Foccart and his men who led the country with Albert Bongo as a little leprechaun to keep the Gabonese people distracted.

Maganga-Moussavou told us that this scenario will be repeated. He would periodically go to Rabat to collect Ali Bongo's instructions and return to Libreville to apply them. This scenario would last 2 years.

Dear readers, this approach seems unacceptable to us, because it seems to us that the regime does not want to declare the power vacuum that is already effective and ongoing, to precisely prepare Noureddine Bongo to accede to power in place of his father who is Kaput.

Dear readers, we cannot accept that in 2018, we will be deceived like in 1965, in a way that would bring an impostor to power. In 2018 as before in 1965, there are competent and patriotic people capable of running the country. To become an interim president for two years is nonsense. We must resist these attempts to rob us politically again.

Dear readers, let's say no and let not give up!

Version française

Chers lecteurs, pendant un séjour dans le Haut-Ogooué, celui qui sert encore officiellement de Vice-président mais officieusement de Président par intérim en lieu et place de Lucie Milebou ; Pierre Claver Maganga-Moussavou, aurait déclaré qu’Ali Bongo se remettait difficilement d’un AVC et aurait besoin au moins de 2 ans de récupération et rééducation. Rien que cela !

Chers lecteurs, l’élasticité du pronostic médical d’Ali Bongo est difficile à prendre au sérieux pour quiconque se serve de sa cervelle. Dans la foulée, Maganga-Moussavou nous informait que pour la gestion du pays, le régime se servirait du précédent Leon Mba et Albert Bongo.

Quand Leon Mba fut évacué an France en 1964 et 1965, la France accéléra la promotion d’Albert Bongo au poste de Vice-président et lui confia de facto la présidence de la république. Mais pour faire semblant, Albert Bongo se rendait périodiquement en France pour soi-disant recueillir les instructions de Leon Mba, et revenir les appliquer au Gabon. Mais en réalité, pauvre Leon Mba était déjà hors d’état de continuer à diriger le Gabon et c’est Jacques Foccart et ses hommes qui dirigeaient le pays avec Albert Bongo comme petit lutin pour amuser la galerie gabonaise.

Maganga-Moussavou nous a dit que le scenario va se répéter. Il irait périodiquement à Rabat recueillir les instructions d’Ali Bongo et reviendrait à Libreville les appliquer. Ce scenario durerait 2 ans.

Chers lecteurs, ce cas de figure nous parait inacceptable, car il nous semble que le régime ne veuille pas déclarer la vacance de pouvoir qui est effective pour justement préparer Noureddine Bongo à accéder au pouvoir en lieu et place de son père qui est Kaput.

Chers lecteurs, nous ne pouvons accepter qu’en 2018, on nous fasse le coup de 1965 qui a fait accéder un imposteur au pouvoir. En 2018 comme avant en 1965, il y a des gens compétents et patriotes capables de diriger le pays. S’affubler d’un président par intérim pendant 2 ans est un non-sens. Nous devons résister à ces tentatives de nous spolier politiquement à nouveau.

Chers lecteurs, disons non et ne lâchons rien !