THE INCREASE IN THE NUMBER OF DEATHS AT THIS MOMENT IN GABON, WITHIN THE RULING CLASS, IS UNFORTUNATELY THE EXPRESSION OF THE MEDIOCRITY OF THOSE WHO GOVERN US! LA MONTÉE DU NOMBRE DES DÉCÈS EN CE MOMENT AU GABON, AU SEIN DE LA CLASSE DIRIGEANTE, EST MALHEREUSEMENT L’EXPRESSION DE LA MÉDIOCRITÉ DE CEUX QUI NOUS DIRIGENT !




English version

Because of the coronavirus most countries have closed their borders. Because of closed borders, the Gabonese ruling class can no longer travel abroad. Because they can no longer travel, the Gabonese ruling class must, when they get sick, face the same squalid Gabonese hospitals most of the population has been dealing with for decades. Because they now must use these substandard hospitals, members of the ruling class are now dying at the same rate as the rest of the Gabonese population. The Gabonese ruling class is now trapped by their own negligence and arrogance. They thought they would never have to use local hospitals.

For decades, the ruling Gabonese class could ignore the consequences of their own failure to invest adequately in a high performing health-care system, by seeking medical treatment abroad; in South Africa, Morocco, France, England, Switzerland or the USA. The coronavirus pandemic has stopped all of that. They can no longer escape.

Because of coronavirus, borders are closed, commercial flights and private jets have been grounded. Like everybody else, the ruling class is also now largely cut off from the world. These people, despite having all the money they need, are forced into a unique situation where it’s no longer possible to fly abroad to see a doctor, a practice that’s become commonplace in Gabon, even among the affluent middle class who tend to mimic the ruling class.

Omar Bongo died in a Spanish hospital. His spouse died in Morocco. Ali Bongo has been receiving his care since his stroke, from Morocco and England. Currently, Antoine Mboumbou-Miyakou is in France for treatment. But now, in Gabon the ruling class has gone into self-isolation. They are terrified because they know that if they get sick, they will have to rely on a weak health system that is always at risk of crumbling because of lack of appropriate resources.

The ruling class knows very well that the health system is not strong enough, because over the years, it’s been denied normal funding and things are not where they’re supposed to be. The WHO recommends the minimum health spending for countries to be at around 15% of the overall budget per year. In Gabon this should mean an expenditure of a minimum of 450 billion CFA Francs per year. However, the World Bank statistics tell us that Gabon has been spending yearly on average, less that 5% of its budget directly in support of health care (less than 150 billion CFA francs annually). Consequently, we are now seeing the rich, the poor and the middle class, scrambling for service in poorly equipped hospitals; and all are dying at the same rate.

This is a lesson for those who think they can neglect the local health system with no consequences. Now they are getting sick and they have no option but to get local treatment and we all see the results!

We will not give up!



Version française

En raison du coronavirus, la plupart des pays ont fermé leurs frontières. En raison de la fermeture des frontières, la classe dirigeante Gabonaise ne peut plus voyager à l'étranger. Parce qu'elle ne peut plus voyager, la classe dirigeante gabonaise doit, lorsqu'elle tombe malade, faire face aux mêmes hôpitaux gabonais sordides que la majorité de la population fréquente depuis des décennies. Parce qu'ils doivent maintenant utiliser ces hôpitaux de qualité médiocre, les membres de la classe dirigeante meurent désormais au même rythme que le reste de la population Gabonaise. La classe dirigeante gabonaise est désormais piégée par sa propre négligence et son arrogance. Ces gens pensaient qu'ils n'auraient jamais à utiliser les hôpitaux locaux.

Pendant des décennies, la classe dirigeante Gabonaise pouvait ignorer les conséquences de son propre échec à investir de manière adéquate dans un système de santé hautement performant, en allant suivre des traitements médicaux à l’étranger ; en Afrique du Sud, au Maroc, en France, en Angleterre, en Suisse ou aux USA. La pandémie de coronavirus a arrêté tout cela. Ces gens ne peuvent plus s'échapper.

En raison du coronavirus, les frontières sont fermées, les vols commerciaux et les jets privés ont été cloués au sol. Comme tout le monde, la classe dirigeante est désormais largement coupée du monde. Ces personnes, bien qu'elles aient tout l'argent dont elles aient besoin, sont obligées de vivre une situation unique où il ne leur est plus possible de se rendre à l'étranger pour voir un médecin ; une pratique qui était devenue courante au Gabon, même parmi la classe moyenne aisée qui a tendance à imiter la classe dirigeante.

Omar Bongo est décédé dans un hôpital espagnol. Son épouse est décédée au Maroc. Ali Bongo reçoit ses soins depuis son AVC, au Maroc et en Angleterre. Actuellement, Antoine Mboumbou-Miyakou est en France pour traitement. Mais aujourd’hui, au Gabon, la classe dirigeante est entrée dans l'isolement. Ces gens sont terrifiés parce qu'ils savent que s'ils tombent malades, ils devront compter sur un système de santé faible qui risque constamment de s'effondrer faute de ressources appropriées.

La classe dirigeante sait très bien que le système de santé n'est pas assez solide, car au fil des ans, elle lui a refusé un financement approprié, ce qui a fait que les choses ne soient pas aujourd’hui là où elles devraient être. L'OMS recommande que les dépenses minimales de santé pour les États soient d'environ 15% du budget global par an. Au Gabon, cela devrait se traduire par une dépense d'au moins 450 milliards de francs CFA par an. Cependant, les statistiques de la Banque mondiale nous indiquent que le Gabon dépense chaque année en moyenne, moins de 5% de son budget directement pour soutenir les soins de santé (moins de 150 milliards de francs CFA par an). Par conséquent, nous voyons maintenant les riches, les pauvres et la classe moyenne contraint à se faire soigner dans des hôpitaux mal équipés ; et tous meurent désormais au même rythme.

C'est une leçon pour ceux qui pensent pouvoir négliger le système de santé local sans conséquences. Maintenant, ils tombent malades et n'ont plus d'autre choix que de se plier au traitement local et nous voyons tous les résultats !

On ne lâche rien!

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