CAN A REGIME PARTICULARLY REFRACTORY TO LIBERTIES ASK CITIZENS TO BE TOLERANT OF ONLY SEXUAL FREEDOM? UN RÉGIME PARTICULIEREMENT LIBERTICIDE, PEUT-IL DEMANDER AUX CITOYENS D’ÊTRE TOLÉRANT DE LA SEULE LIBERTÉ SEXUELLE ?






English version

An academic article published in the journal World Development, by researchers of the Department of Economics of University of Massachusetts, in the USA; published in 2019, analyzed the relationship between the social acceptance of homosexuals in the world, and economic and political development.

These researchers analyzed economic and political data from 132 countries and found that homosexual lifestyles are very limited in countries that are underdeveloped, have high unemployment, have low industrial productivity, receive underinvestment in human capital, and have inefficient allocation of human resources, as well as very few political freedoms.

The map above shows, by country, the percentage of the population that is favorable to homosexuality. What you notice is that western countries have percentages of at a minimum 60% of acceptance; while in Africa, most countries have percentages of 0%. The African country with the highest percentage of acceptance of homosexuality of South-Africa with 32%, which is also the most economically and maybe politically, advanced African country. The rest of African country are all below 10%.

Dear readers, if the regime want to country be more tolerant of all kinds of freedoms, including sexual freedoms, there must be first economic and political freedoms in Gabon.

Tolerance of all kinds of human behaviors and economic and political development are therefore mutually reinforcing.

When a regime like the one in power in Gabon, prevents the people from holding political rallies, when the press is muzzled continuously, when elections are stolen repetitively, when more than 60% live under the level of poverty; why would such a regime decide to put its focus on the implementation of a whole raft of laws to create sexual freedom in the country, for homosexual? This, dear readers, is what has got many shaking their heads because they cannot understand the urgency of implementing this freedom in Gabon. People are asking the question: were homosexuals persecuted in Gabon?

People in the west must understand that there is sharp disagreement when it comes to the issue of homosexuality in Africa; and that laws that fit easily into the West, simply do not resonate with common attitudes in Africa. The basic reason is that for Africans, for males and females, when it comes to sexuality, sex occurs between a man and a woman, end of story.

Anti-gay sentiments are still widespread across Africa. This may have something to do with entrenched traditions. Same-sex relations remain taboos, and fierce opposition comes from Africans who accuse the west trying to push acceptance of homosexuality, of imposition of cultural imperialism. Pressing gay rights on an unwilling continent, they say, is the latest attempt by Western nations to impose their values on Africa.

This blog is of the opinion that the government should concentrate its efforts on improving the lives of the average Gabonese people, on creating a climate of political freedom in the country, and on quietly educating the public about homosexuality so social attitudes may change overtime.






Version française

Un article académique publié dans la revue World Development, par des chercheurs du Département d'économie de l'Université du Massachusetts, aux États-Unis; publié en 2019, a analysé la relation entre l'acceptation sociale des homosexuels dans le monde et le développement économique et politique des pays.

Ces chercheurs ont analysé les données économiques et politiques de 132 pays et ont constaté que les modes de vie homosexuels étaient très peu acceptés dans les pays sous-développés, à chômage élevé, à faible productivité industrielle, à sous-investissement en capital humain et à allocation inefficace des ressources humaines, et ayant très peu de libertés politiques.

La carte ci-dessus montre, par pays, le pourcentage de la population favorable à l'homosexualité. Ce que vous remarquez, c'est que les pays occidentaux ont des pourcentages d'au moins 60% d’acceptation ; tandis qu'en Afrique, la plupart des pays ont des pourcentages de 0%. Le pays africain avec le plus haut pourcentage d'acceptation de l'homosexualité est l'Afrique du Sud avec 32%, qui est également le pays africain le plus avancé économiquement et peut-être politiquement. Le reste des pays africain ont tous des taux inférieurs à 10%.

Chers lecteurs, si le régime veut que le pays soit plus tolérant à toutes sortes de libertés, y compris les libertés sexuelles, il doit d'abord y installer des libertés économiques et politiques au Gabon.

La tolérance à toutes sortes de comportements humains et le développement économique et politique se renforcent donc mutuellement.

Lorsqu'un régime comme celui au pouvoir au Gabon empêche la population de tenir des rassemblements politiques, lorsque la presse est constamment muselée, lorsque les élections sont volées de manière répétitive, lorsque plus de 60% vivent sous le seuil de la pauvreté ; pourquoi un tel régime déciderait-il de mettre l'accent sur la mise en œuvre des lois entérinant la liberté sexuelle dans le pays, pour les homosexuels ? Voilà, chers lecteurs, ce qui étonne de nombreuses personnes car elles ne comprennent pas l'urgence de mettre en œuvre cette liberté au Gabon. Les gens se posent la question : les homosexuels ont-ils été persécutés au Gabon?

Les occidentaux doivent comprendre qu'il existe un désaccord marqué en ce qui concerne la question de l'homosexualité en Afrique; et que les lois qui s’intègrent facilement à la société occidentale, ne font tout simplement pas échos aux attitudes courantes en Afrique. La raison fondamentale est que pour les Africains, pour les hommes et les femmes, en matière de sexualité, les relations sexuelles ont lieu entre un homme et une femme, fin du match.

Les sentiments anti-homosexuels sont encore très répandus en Afrique. Cela peut être dû à des traditions enracinées. Les relations homosexuelles restent des tabous, et une opposition féroce émane d’Africains qui accusent la manière qu’a l'Occident d'essayer de pousser l'acceptation de l'homosexualité, comme étant une imposition de l'impérialisme culturel. Faire valoir les droits des homosexuels sur un continent réticent, disent-ils, est la dernière tentative des nations occidentales d'imposer leurs valeurs à l'Afrique.

Ce blog est d'avis que le gouvernement devrait concentrer ses efforts sur l'amélioration des conditions de vie du Gabonais moyen, sur la création d'un climat de liberté politique dans le pays et sur l’éducation du peuple sur l'homosexualité entre autres, afin que les attitudes sociales puissent changer au fil du temps.

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