AN OPENED LETTER TO ALL PARTICIPANTS TO THE NEW YORK FORUM AFRICA. LETTRE OUVERTE Á TOUS LES PARTICIPANTS AU NEW YORK FORUM AFRICA

Ali Bongo and/et Richard Attias (photo: NYFA)

English Version

Ali Bongo likes to think of himself as important, a deep inferiority complex. To give the illusion of that importance, he likes to be among the world leaders, the celebrities; people who are really important. So Richard Attias dangled a solution to him: to bring annually to Libreville, at a cost of billions of CFA francs, the world leaders who have time to spare and would not resist to the offer of coming to Gabon for 2 or 3 days, at the expense of the dictator whose population, the one he should serve, lacks everything.

Indeed, dear readers, that a group of people meet at the heart of equatorial Africa to discuss trivialities, is not wrong in itself. But when they do this at the expense of an impoverished and a perpetually economically battered population, such meetings become a crime. Some Gabonese citizens, members of NGOs, have sent the following letter to the attention of all potential participants in this useless forum in Libreville.

While Gabon has stagnated, while the people are poorer than ever, Ali Bongo is playing with taxpayer money to finance severely useless forums. Below is the letter in question.

Version française

Ali Bongo aime se croire important; un profond complexe d’infériorité. Pour se donner des illusions d’importance, il aime se retrouver au milieu des grands de ce monde, des célébrités, des gens qui sont eux, réellement importants. Alors, Richard Attias lui a fait miroiter un filon : faire venir annuellement à Libreville, à coups de milliards de francs CFA, les grands de ce monde qui auraient du temps à perdre et qui ne résisteraient pas à venir au Gabon pour 2 ou 3 jours au frais du dictateur dont la population qu’il devrait servir manque de tout.

En effet chers lecteurs, qu’un groupe de personnes se réunisse au cœur de l’Afrique équatoriale pour discuter de banalités, cela n’a rien de répréhensible en soi. Mais quand ils le font aux frais d’une population appauvrie, meurtrie et économiquement sur de perpétuelles rotules, ce type de réunions devient un crime. Des citoyens gabonais, membres d’ONG, ont adressé la lettre qui suit à l’attention de tous les potentiels participants à cet inutile forum de Libreville.

Pendant que le Gabon stagne, pendant que les populations sont plus pauvres que jamais, Ali Bongo s’amuse avec l’argent du contribuable à financer des forums qui ne servent strictement à rien. Ci-dessous la lettre en question.