ALI BONGO PLAYS PAPER TIGER IN RECALLING HIS AMBASSADOR TO PARIS. ALI BONGO JOUE LES TIGRES EN PAPIER EN RAPPELANT SON AMBASSADEUR À PARIS
English Version
Displeased by the revelations made by the French press of the seizure in France, more precisely on the runway of the Orly airport, of the Gabonese presidential Boeing 777; not knowing what lie to tell to save face, Ali Bongo has opted to play paper tiger by threatening the French side to recall his friend Germain-Ngoyo Moussavou, Ambassador of Gabon in France, for consultation in Libreville, creating a diplomatic incident. Oh, the French must be shaking like leaves!
To trigger this diplomatic crisis with France, it is reported in the French press that initially, the Gabonese presidency has asked the French Ministry of Foreign Affairs to verify whether the aircraft, which is under the direct management of Ali Bongo’s military office, was covered by diplomatic immunity and other international conventions. Gabon is said to have also have applied for cancellation of the seizure in the Créteil Court which has jurisdiction over Orly; but this seizure has not been suspended. Recognizing these failures and the tension of the situation, Ali Bongo recalled to Libreville, Gabon's ambassador to France, Germain Ngoyo Moussavou, for consultation on 20 March 2015.
The French press also reported that the Foreign Ministry has sent a verbal note to the Gabonese presidency, on this matter, and on-site in Gabon, the French Ambassador, Dominique Renaux, is said to have discussed this issue with the Gabonese Minister of Foreign Affairs. Details are also beginning to be clearer regarding this seizure. Thus, after having wanted to cover their tracks on the reasons for the seizure, including through lies distilled by Alain Claude Bilié Bi Nze, the French press reveals that this seizure is the result of a court injunction by the Swiss company Travecon, regarding about 7.2 million euros in unpaid bills by the Presidency of the Republic of Gabon for several interventions on a Falcon 900 and Grumman belonging to the Gabonese presidency.
The French press announced a literary event that will inform the public on the operation of the Foccart networks. A new book with the title: "La Fabrique des barbouzes " has just been published by the historian Jean-Pierre Bat. This book traces the Foccart networks whose mission was to ensure that decolonization of francophone Africa is not a break but a means to consolidate the interests of Paris in Africa. In "La Fabrique des barbouzes," is described the non-avowable mission of the French State, that mobilized semi illegal characters belonging to the Foccart networks often acting illegally. It is about the intrigues of the French secret service in Africa, such as the murders of African personalities like Fulbert Youlou, the first president of Congo-Brazzaville or François Tombalbaye of Chad (see the video below the French section).
Version française
Contrarié par les révélations faites par la presse française de la saisie en France, plus précisément sur la piste de l’aéroport d’Orly, du Boeing 777 présidentiel gabonais ; ne sachant plus quel mensonge évoquer pour sauver les meubles, Ali Bongo a choisi de jouer les tigres en papier en menaçant la partie française de rappeler son pote Germain Ngoyo-Moussavou, Ambassadeur du Gabon en France, en consultation à Libreville, créant ainsi un incident diplomatique. Oh, les Français doivent trembler comme des feuilles !
Pour déclencher cette crise diplomatique avec la France, il est rapporté dans la presse française que dans un premier temps, la présidence gabonaise ait demandé au ministère français des Affaires Etrangères de lui signifier si l'appareil, qui est sous la gestion direct du cabinet militaire d'Ali Bongo, était couvert par l'immunité diplomatique et par d’autres conventions internationales. Le Gabon aurait aussi fait une demande d’annulation de la saisie au tribunal de Créteil qui a juridiction sur Orly ; mais cette saisie n'a pas été suspendue. Constatant ces échecs et la crispation de la situation, Ali Bongo a rappelé à Libreville, l'ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou, pour consultation le 20 mars 2015.
La presse française rapporte aussi que le Quai d'Orsay ait adressé une note verbale à la Présidence Gabonaise, à propos de cette affaire, et que sur place au Gabon, l'ambassadeur de France, Dominique Renaux, se soit entretenu sur ce dossier avec le Ministre Gabonais des Affaires Etrangères. Des précisions commencent aussi à se faire plus claires sur cette saisie. C’est ainsi qu’après avoir voulu brouiller les pistes sur les raisons de cette saisie, par le truchement notamment de mensonges distillés par Alain Claude Bilié Bi Nzé, la presse française révèle que cette saisie est la conséquence d’une requête judiciaire de la société suisse Travecon, au sujet de 7,2 millions d'euros de factures non acquittées par la Présidence de la République Gabonaise relatives à plusieurs interventions réalisées sur un Falcon 900 et un Grumman de la présidence gabonaise.
La presse française annonce un évènement littéraire qui viendra éclairer l’opinion sur le fonctionnement des réseaux Foccart. Un nouveau livre dont le titre est : « La Fabrique des barbouzes » vient d’être publié par l'historien Jean-Pierre Bat. Ce livre retrace les réseaux Foccart dont la mission était de faire en sorte que la décolonisation de l'Afrique francophone ne soit pas une rupture mais plutôt un moyen de consolider les intérêts de Paris en Afrique. Dans « La Fabrique des barbouzes », il est décrit la mission non avouable que l'Etat français mena en mobilisant des personnages semi clandestins appartenant aux réseaux Foccart qui agissaient le plus souvent dans l'illégalité. Il est question des intrigues des services secrets français en Afrique est des assassinats des personnalités africaines comme Fulbert Youlou, premier président du CongoBrazzaville, ou François Tombalbaye du Tchad.
Françafrique : "les barbouzes étaient intégrées... by lemondefr
Comments
Post a Comment