LES GRANDS POINTS DU DOCUMENTAIRE « FRANÇAFRIQUE » SUR FRANCE-2 (ACTE 1)
Parce que le Gabon a connu des manœuvres de tous genres, suivant les intérêts en jeu, il faille désormais aller jusqu’au bout des analyses. Les slogans ne suffisent plus dans ce monde ou toute personne peu ou sous informée ne devrait que s’en prendre à elle même. Ceux qui restent encore prisonniers de la RTG1 et des medias d’états, méritent les T-shirts et pagnes Bongo qu’on leur distribue. Quoi qu’on dise, et quelles que soient les contorsions argumentatives des émergents, le documentaire « Françafrique » est un coup de massue sans précédent a l’édifice Bongo, dont la façade aura beaucoup de mal à cacher ses rides sous le fard d’un maquillage de plus en plus grotesque et irrationnel. La force de ce documentaire est le niveau de pénétrance au centre du régime Bongo, des personnages témoins. Par le passé, on aurait pu accuser le témoignage d’un journaliste d’être un indice au second, voir au troisième degré, car les journalistes sont rarement les acteurs ou témoins des actes qu’ils décrivent. Dans ce documentaire, les témoins parlent à la première personne et c’est ça qui est percutant et désopilant pour les émergents, qui sont désormais obligés d’argumenter dans tous les sens pour essayer de justifier le pouvoir de leurs dieux, les Bongo, arguments qui se soldent souvent par une morsure de leur propre queue à force de tourner en rond. Nous commençons une série d’analyses de ce documentaire, en allant point par point et étape par étape sur les grands moments du film.
L’élection présidentielle de 2009 a été truquée
Certains diront que ce n’est pas exactement un scoop que de nous dire que ces élections ont été truquées, car tout le monde le savait déjà. Mais la portée de ces révélations n’est pas tant qu’on nous dise que les élections ont été truquées, car en effet nous le savions déjà, mais réside plutôt en qui nous l’affirme. Voyez-vous, chers lecteurs, quand Patrick Simangoye viendra encore, lors de son émission de propagande hebdomadaire, Gabon-Hebdo, nous parler de président « élu », ou encore quand Mborantsuo et Rossantanga voudront jouer les juristes en nous donnant des leçons de droit équatorial, nous aurons désormais des pièces à conviction médiatiques à opposer à ces conneries. Le plus beau est que les connards et connasses qui étouffent les gens au Gabon se retrouveront face à leurs créateurs. Quand Mborantsuo proclame Ali Bongo vainqueur, que valent ces paroles devant la négation formelle de ces chiffres par les concepteurs et protecteurs du pouvoir et système Bongo que sont:
a. Jacques Salles : Il a été le chef d’antenne des services secrets français au Gabon, ça personne ne pourra le réfuter. Il est par conséquent bien placé pour savoir comment les élections ont été manipulées, vu qu’il fut lui-même le témoin de ces manipulations électorales a répétition. Ce n’est donc pas un néophyte qui parle, mais quelqu’un d’expérience des tripatouillages bongoïstes. Que les émergents osent donc le contredire !
b. Michel de Bonnecorse : Il a été le conseiller aux affaires africaines de Jacques Chirac de 2002 à 2007. Il fut ambassadeur de France au Kenya de 1990 à 1993 et ambassadeur au Maroc de 1995 à 2001 et directeur général adjoint de l'UNESCO en 1987. Quand il affirme que les élections ont été truquées, il parle en connaissance de cause car il est de ceux qui organisent ce genre d’opérations.
c. Maurice Delaunay : Il a été ambassadeur haut représentant de la France au Gabon entre 1965 et 1979. C’est lui qui a organisé la montée au pouvoir d’Albert Bernard Bongo, a la place d’un Léon Mba malade. Il a aussi été Président Directeur Général de la Compagnie des Mines d'Uranium de Franceville(COMUF) de 1979-1989. Quand cet homme dit que les élections ont été truquées, plus que quiconque d’autre, il sait pertinemment ce qui en retourne et d’ailleurs, suite à ce documentaire, aucun émergents sérieux n’a opposé un quelconque démenti à ce qui est dit dans ce documentaire.
Chers lecteurs, nous faisons face à des gens, les Bongo, qui feront tout pour se maintenir au pouvoir. Ceci à cause de la fabuleuse manne que représente pour eux, notre pays le Gabon. Si nous les nationaux ne voulons pas coopérer, ils iront chercher les étrangers (Dossou, Accrombessi etc.) pour leur confier la gestion des secteurs juteux de notre économie. Pour s’assurer d’éternelles victoires électorales, ils placeront Mborantsuo à la cour constitutionnelle, tout aussi éternellement pour veiller au grain. Chers lecteurs, ce sont ces gens qu’il faut pourchasser. Un déracinement du système Bongo s’impose.
Commence par le faire toi et on verra si tu es serieux dans ce que tu dis au lieu de venir redire ce qu'on a tous vu sur les antennes de France2, tu ne nous informe de rien chèr charlie vu nous connaissons tous cette histoire. Et penses-tu que les emergents soient les seuls par rapport à cette situation que connait le gabon, les gens pour qui tu roules demande leur la provenance de leurs fortune et ensuite tu pourras traiter les emergents de tout les noms d'oiseaux,il faut etre serieux un moment!
ReplyDeleteHeureux de te savoir à la lecture.
ReplyDeleteCharlie