AINSI VA L’ÉMERGENCE
Ce jour, nous avons reçu confirmation que Monsieur Alexis BENGONE, le fils de l'ancien Premier Ministre Jean Eyeghe Ndong, qui s’opposa avec énergie à la monarchisation du pouvoir au Gabon, et milite désormais dans l’opposition, a été présenté devant le parquet judiciaire de Libreville. Ce développement constitue donc l’étape suivante d’une traque qui a commencé au lendemain de la proclamation d’André Mba Obame comme président. La série pour Monsieur Alexis BENGONE a commencé avec son interpellation, suivie de sa torture sous détention par la police ; torture qui provoqua son internement dans une clinique. Il fait parti des 17 prévenus qui sont sous arrêts, pour les mêmes motifs, c'est-à-dire leur participation à des marches de contestation au régime Ali Bongo. La répression contre les manifestants gabonais s’exprime donc par les sévices qui sont en train d’être infligés au fils de Jean Eyeghe Ndong. Si le régime Bongo agit de la sorte, c’est qu’il a été ébranlé par le risque d’une formidable mobilisation du peuple gabonais. Mais paradoxalement, ce genre de comportement de la part du régime, ne fera que motiver ceux qui veulent aller à l’assaut du régime et crient leur refus de la dictature, du népotisme, de la corruption et de la mal-vie. Ces manœuvres dilatoires d’un régime en mal de légitimité doivent être mises en échec.
1. Ali Bongo perdit l’élection au sein du PDG, mais on l’imposa comme candidat
La rumeur le clamait, Casimir Oye Mba et Jean Eyeghe Ndong l’avaient déjà dit. De nombreux témoins l’attestaient et continuent de l’attester. Mais voici que pour la première fois, une déclaration de presse charge que lors des primaires du PDG organisées en vue de la présidentielle de 2009, Ali Bongo était arrivé troisième, derrière Casimir Oye Mba et Jean Eyeghe Ndong. Mais Guy Nzouba, Boukoubi, Rogombe et les autres qui voulaient la continuité du régime Bongo dans le cadre familiale, leur garantissant leurs prébendes, décidèrent de passer outre les règles et imposer Ali Bongo comme candidat. Quand on est sincère avec soit même, peut on au vu de ces révélations et connaissant les circonstances frauduleuse de l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir, s’attendre à quoi que ce soit de positif de ce personnage ? Peut-on affirmer comme le disent certains plaisantins que le Gabon soit un état de droit ? Quel code de conduite attendre d’un personnage dont le CV n’est qu’une série d’impostures ? Ne sommes nous pas en présence de pratiques qui ne sont ni plus ni moins que l’expression d’une corruption pure et simple et d’une perversion de la signification du droit de vote. Nous avons donc une parodie de démocratie dans une république fièrement bananière. Sachant qu’un état n’émerge pas de nulle part, quel est l’espoir qu’un état fort soit bâti sur les ruines que sont en train de faire du Gabon, les Bongo ? Ce que nous avons au Gabon est une dictature dont Bongo père et maintenant fils s’entourent de béni-oui-oui en lieu et place de véritables élus responsables. Les ramifications du fonctionnement de ce système font qu’il y ait dans notre administration un ordre de préséance de béni-oui-ouisme. Nous avons le premier ministre qui est le béni-oui-oui senior, suivi des ministres béni-oui-oui juniors, qui eux-mêmes précèdent leur délégués qui sont des béni-oui-oui cadets ; suivent les autres béni-oui-oui qui donnent leur accord, sans réfléchir, à tout ce que fait le régime Bongo. La démocratie en action….
2. Mborantsuo superstar
Plus que jamais, le Gabon est un pays fantastique pour certains. La preuve, ce pays est une vraie sucrière pour la famille tentaculaire Bongo, qui chaque jour que Dieu fait, consolide encore un peu plus sa main mise sur des pans entiers de l'économie nationale. Si dame Mborantsuo est si violemment conspuée, c'est parce qu’elle incarne très bien toute la corruption et le faible pour les montages financiers douteux et juteux dont ce clan est spécialiste. Figurez-vous que dans un style quasi-mafieux, Marie Madeleine Mborantsuo est propriétaire du local abritant les locaux de la cour constitutionnelle qu’elle préside. Pour cette petite faveur faite à l’état gabonais, elle se fait payer par vous et mois les contribuables de ce pays, à raison de plus de 300 millions de franc CFA par an, c'est-à-dire plus de 25 millions de francs CFA par mois. Tout de même ! Tout de même ! Cette corruption systémique doit quand même s’arrêter à un moment ! Qui peut imaginer que Mborantsuo donnera un Bongo perdant un jour, avec de tels conflits d’intérêts pour elle ?
Quand on pense qu'il y ait beaucoup de gabonais qui crèvent de faim, mais que des gens comme Mborantsuo soient assises sur des fortunes entièrement construites avec l’argent du contribuable ; fortunes dont l’éclat colossal les empêche de voir désormais la misère des gabonais ordinaires autour d’eux!
Arrêtons de dénigrer le Gabon aux yeux du monde entier !!
ReplyDeleteNous on veut avancer et dédier nos forces à l'horizon éclairci du gabon le sempiternel débat sur la lutte des classes ne résoudra pas le quotidien des gabonais !
Alors agissons plutôt que de condamner encore et toujours...
Pour ceux qui préfèrent l'espoir, un article très intéressant sur l'avenir du Gabon en marche !! http://infosgabon.com/?p=5930
Le Cercle des Gabonais qui veulent avancer
http://gabonsuperenerve.blogspot.com/