TO RESOLUTELY PLACE THE YEAR 2014 ON THE DIRECTION OF STRUGGLE. PLACER RÉSOLUMENT L’ANNÉE 2014 DANS LA DIRECTION DE LA LUTTE
English version
Happy New Year 2014 to all our readers from Gabon, Africa and all around the world. Despite the continued presence of the Bongos in power in Gabon and their sordid machinations with their many accomplices to destroy the desire for independence and freedom of the Gabonese people, it is more necessary than ever that our vigilance remains of the essence; especially as we (Africans and Gabonese people) have the annoying habit of forgetting quickly, too quickly, "businesses" of yesteryears – we could fear – as well as those of today. The struggle must remain firm and unrelenting!
Must the Year 2014 be that of vigilance, especially because lately, some members of the political opposition and certain labor and civil society groups, which had been hurriedly erected as inspiring a stream of freedom in Gabon, are behaving suspiciously, if not outright compromisingly in an obvious collision with the Ali Bongo’s regime. The reality, dear readers, is that there are in Gabon many honest people who sincerely want a real step forward for the country with a political orientation which would be at odds with that of the Bongos, but there are also many opportunists ready to snap the first banknotes presented to them to play troublemakers within the opposition or blind and deaf fans and devotees of the regime, to its politicians and economic schemes that leave all of us mired in poverty and chronic backwardness. Let us watch for these people, let us observe their actions and reject them!
There are dear readers, signs and attitudes that do not lie. Do you honestly think that individuals whose primary mission is to help Gabon leave the darkness behind, would have remained silent or otherwise indifferent to the regime’s police repression during the recent protest movement of students and pupils? Especially given that at the same time, these same people were appealing the people to vote in elections they knew already to be truncated, but for which they hardly challenge the results as long as their little bit of power could be granted to them; who is the butt of this joke? Can we continue to be a party to this collaborationist approach? Could anyone claim to have been elected "democratically” in their small plot of power while knowing that the whole electoral system was unreliable? Is this not the epitome of the kind of hypocritical positions we decry every day? Whether there is democracy and transparency for all, or there isn’t to anyone.
Dear readers, the fight begins within our own convictions. The expression of our collective and legitimate dissatisfaction with the situation of the country should not be continually exploited and manipulated in a demagoguery manner, and turned into a real exchange currency for which one can obtain a mayorship, or a position in the "union national" government that could soon be announced. In 2014, increased vigilance should enable us not only to strengthen our beliefs and struggles, but also to prune these opportunists ready to seize the opportunity to rebound by helping Ali Bongo keep his crown for a small reward in return. So we need in this New Year 2014, pay close attention to the backpedaling of each other’s compared to previous positions.
Happy New Year 2014
Version française
Bonne et heureuse année 2014 à tous nos lecteurs du Gabon, d’Afrique et d’ailleurs dans le monde. Malgré la continuelle présence des Bongo au pouvoir au Gabon et leurs sordides machinations avec leurs nombreux complices, visant à détruire les velléités d’indépendance et de liberté des gabonais, il est plus que jamais nécessaire que notre vigilance demeure de mise; surtout dans la mesure où nous (Gabonais et Africains) avons la fâcheuse habitude d’oublier vite, trop vite, les « affaires » d’autrefois comme - on peut le craindre - celles d’aujourd’hui. La lutte doit rester ferme et sans relâche!
Que l’année 2014 soit celle de la vigilance, surtout vu que ces derniers temps, certains membres de l’opposition politique et de certaines centrales syndicales et groupement de la société civile, qui avaient été érigés précipitamment en inspirateur d’un courant de liberté au Gabon, se comportent de manière trouble, si ce n’est carrément compromettante dans une évidente collision avec le pouvoir Ali Bongo. La réalité, chers lecteurs, est qu’il y ait au Gabon beaucoup de gens honnêtes qui veulent sincèrement d’un progrès véritable pour le pays dans une orientation politique aux antipodes des Bongo; mais il y a aussi bon nombre d’opportunistes, prêts à happer les premiers billets de banques qui leurs sont présentés pour jouer les pourrisseurs de l’opposition ou les inconditionnels thuriféraires du pouvoir aveugles et sourds à ses combines politiciennes et économiques qui nous embourbent tous dans la pauvreté et le retard chronique. Regardons ces gens, observons leurs faits et gestes et rejetons-les!
Il y a chers lecteurs, des signes et des attitudes qui ne trompent pas. Pensez-vous honnêtement que des individus dont la mission première est d’aider le Gabon à sortir de l’obscurantisme seraient demeurés insensibles sinon indifférents devant la répression policière du régime lors du récent mouvement de contestation d’élèves et étudiants? Surtout que dans les mêmes temps, les principaux intéressés en appelaient la population à aller voter à des élections qu’ils savaient déjà tronquées, mais dont ils ne contestent guère les résultats du moment que leur petite parcelle de pouvoir pourrait leur être octroyée; qui est donc le dindon de cette farce? Pouvons-nous continuer à nous associer en chœur à cette démarche collaborationniste? Peut-on se réclamer avoir été élu «démocratiquement» dans sa petite parcelle tout en sachant que le système électoral entier n’est que peu fiable? N’est-ce pas là la quintessence même de la position hypocrite que nous décrions tous les jours? Soit il y a démocratie et transparence pour tous, soit il n’y a en pour personne.
Chers lecteurs, la lutte commence à l’intérieur de nos propres convictions. L’expression de notre mécontentement collectif légitime devant la situation du pays ne doit pas continuellement être exploitée et instrumentalisée de façon démagogique, et transformée en une véritable monnaie d’échange pour obtenir, qui une mairie, qui un poste au gouvernement «d’union nationale» qui ne saurait tarder à être annoncé. En 2014, une vigilance accrue devrait nous permettre non seulement de nous renforcer dans nos convictions et nos luttes, mais aussi d’élaguer ces opportunistes prêts à saisir l’occasion de remettre en selle en aidant Ali Bongo à conserver sa couronne moyennant un petit retour d’ascenseur. Il nous faut donc en cette nouvelle année 2014, faire très attention aux rétropédalages des uns et des autres face à leurs positions précédentes.
Bonne et heureuse année 2014
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