ACCORDING TO LA LETTRE DU CONTINENT, CHRISTIANE ROSE OSSOUCAH RAPONDA IS THE NEXT MAYOR OF LIBREVILLE. POUR LA LETTRE DU CONTINENT, CHRISTIANE ROSE OSSOUCAH RAPONDA SERA MAIRE DE LIBREVILLE
English version
The French publication "La Lettre du Continent" does not beat around the bush. In an article contained in its latest issue, there is no run around or conditional used, Christiane Rose Ossoucah Raponda will be Mayor, period, end of story! The games is over; no offense to those who believe that they live in a democracy in Gabon or who pretend to believe so; by they from the PDG or the opposition.
In this article whose revealing title is: "Ali coaxed his Mayor," it is said that it is Ali Bongo who appointed Ossoucah Raponda to direct the office of Mayor of Libreville for the next 5 years. Remember this, dear readers, at no time did the article speak even in passing of the possibility that this outcome would not be granted by the Electoral College. This gives you an idea of the value and credibility of that vote. Apparently, for the LDC, the designation of Ossoucah Raponda constitutes a real slap in the face, if not the ultimate rupture and the consumption of the dropping of Laure Olga Gondjout by the tandem Ali Bongo-Maixen Accrombessi. Laure Olga Gondjout who is now leaving the Presidential Palace was hoping for a soft landing a Mayor of Libreville, but it seems that Ali Bongo did not want her, for reasons of compatibility and the choosing of Ossoucah Raponda corresponded to the need to entrust this job to a "more conciliatory" person. Furthermore, the article suggests between the lines, that an agreement to support the PDG candidate by Jean Boniface Assélé’s team would be a mere formality.
The article informs us further that the arrival of Ossoucah Raponda as Mayor of Libreville would coincide with an increase in the annual budget of that institution to 20 billion CFA francs. One could therefore interpret the insistence of having a person who is devoted to him, to the post of Mayor of Libreville, as following the logic of controlling these finances directly by Maixen Accrombessi, thus making the Mayor of Libreville, not the Republican independent entity as would want the text of law, but the de facto National Agency of Garbage Collection of Libreville, directly answering only to the office of the Presidency of the Republic. Before selecting Ossoucah Raponda, the LDC says that Ali Bongo deliberated between the following options for the office of mayor of Libreville.
-Etienne Massard Cabinda: was the Accrombessi’s candidate but that selection did not prevail.
-Alexandre Barro-Chambrier: even if his victory in his district in local elections could put him in pole position among the PDG candidates, LDC says that his candidacy was not accepted because Ali Bongo (or those who pull the strings) considers him to be unreliable. We on this blog wonder exactly what is behind this sentence of unreliability; one day we might know.
-Chrystel-Limburg Iwenga: a member of the wider Bongo family, as the mother of a child by Omar Bongo; she was not retained, but due to inexperience said LDC. One reason that amuses us because inexperience has never prevented the Bongos from putting dogs to important poditions in this Gabon which they own!
Now that according to the LDC, the die has been cast, let us wait for the answer that would be mustered by Jean Eyeghe Ndong, to block the forgone conclusion of Ossoucah Raponda as Libreville’s Mayor.
Version française
La publication française “La Lettre du Continent” n’y va pas par quatre chemins. Dans un article contenu dans sa dernière livraison, il n’y a pas de supputation ni de conditionnel utilisés, Christiane Rose Ossoucah Raponda sera Maire, un point un trait, fin du match! Les jeux sont faits, n’en déplaise à ceux qui se croient en démocratie au Gabon ou qui font minent de le croire; qu’ils soient par ailleurs du PDG ou de l’opposition.
Dans cet article dont le titre révélateur est: «Ali Cajole sa Maire», il est dit que c’est Ali Bongo qui a désigné Ossoucah Raponda pour diriger la Mairie de Libreville pendant les 5 prochaines années. Retenez bien ceci, chers lecteurs, à aucun moment l’article ne parle même en biais de la possibilité que cette dernière ne soit pas l’élue du collège électorale. Cela vous donne une idée de la valeur et de la crédibilité de ce vote. Apparemment, pour la LDC, la désignation d’Ossoucah Raponda serait un véritable camouflet, sinon l’ultime rupture et la consommation du lâchage de Laure Olga Gondjout par le tandem Ali Bongo-Maixen Accrombessi. Laure Olga Gondjout qui est en train de quitter la Présidence, espérait un atterrissage en douceur à la Mairie de Libreville, mais il semble qu’Ali Bongo n’en voulait pas, pour des raisons d’humeur et que le choix d’Ossoucah Raponda ait répondu à la nécessité de confier ce poste à une personne «plus conciliante». Par ailleurs, l’article laisse entendre entre deux lignes, qu’un accord de support pour le candidat PDG par l’équipe de Jean Boniface Assélé ne serait qu’une simple formalité.
L’article nous informe en outre que l’arrivée d’Ossoucah Raponda à la Mairie de Libreville correspondrait à une majoration du budget annuel alloué à cette institution dorénavant à 20 milliards de francs CFA. On pourrait donc interpréter l’insistance d’avoir une personne qui lui est dévouée, à ce poste de Maire de Libreville, comme suivant la logique du contrôle de ces finances directement par Maixen Accrombessi; faisant ainsi de la Mairie de Libreville, non pas une entité républicaine indépendante comme le voudraient les textes, mais de facto l’Agence Nationale du Ramassage des Poubelles de Libreville, ne répondant directement que du cabinet de la Présidence de la République. Avant de sélectionner Ossoucah Raponda, la LDC nous dit qu’Ali Bongo a délibéré entre les possibilités suivantes pour cette fonction de Maire de Libreville:
-Etienne Massard Cabinda: était le candidat d’Accrombessi, mais sa sélection n’a pas été retenue.
-Alexandre Barro-Chambrier: même si sa victoire dans son arrondissement lors des élections locales pouvait le placer en pole position parmi les candidates PDG, la LDC nous dit que sa candidature n’a pas été retenue parce qu’Ali Bongo (ou ceux qui tirent les ficelles) le considère comme peu fiable. Nous sur ce blog nous nous demandons exactement ce que cache cette sentence de manque de fiabilité; un jour on le saura peut-être.
-Chrystel Limbourg Iwenga: membre de la famille élargie des Bongo, puisque mère d’un enfant d’Omar Bongo, n’aurait pas non plus été retenue, mais pour cause d’inexpérience dit la LDC. Une raison qui nous amuse car l’inexpérience n’a jamais empêché les Bongo de faire d’un chien un personnage important dans ce Gabon qui leur appartient!
Maintenant que selon la LDC, les jeux sont faits, nous attendons la réponse qui sera élaborée par Jean Eyeghe Ndong, pour bloquer l'inéluctable ascension d’Ossoucah Raponda à la mairie de Libreville.
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