THE ESTABLISHMENT OF THE COMMON OF AKANDA TO AGAIN TAKE THE GABONESE PEOPLE’S LAND. CRÉATION DE LA COMMUNE D’AKANDA POUR ENCORE S’ACCAPARER DES TERRES DES GABONAIS

The new Mayor of the virtual Common of Akanda
The nouveau Maire de la virtuelle commune d'Akanda
(Photo: PDG)




English version


The great Nigerian artist, the late Sonny Okusun had in the 70s, released a smash hit by the title of "Papa's land", a maxi single which the other side was also a hit entitled "Fire in Soweto". The producer of this album was the Guyanese mega star Eddy Grant. In that song "Papa's land" Sonny Okusun lamented the fate of the land of his ancestors, Africa, in these terms:


«We want to know / We want to know ... / Who owns Papa's Land, Africa is my father's land / Yes, Africa is my Papa's land / Will you let my people go? / We want to rule from Cape to Cairo ... / Will you free my people's hands? / We want to rule our papa's land." Chinese are ruling the Chinese land / Japanese rule the Japanese / England is ruled by Englishmen / Americans govern Americans ohhhhhhhhhh / Africa must be ruled by Africans…»


In seeking to find out what is behind Ali Bongo, his wife and their Corsican businessmen friends, for the creation of the virtual common of Akanda, we were inspired by this deep and prophetic song of the late Sonny Okusun, because in that maneuver, it is the Gabonese people who will still lose their heritage, land, environment and sovereignty, in favor of pirates from all backgrounds who have come to make a fortune in Gabon, the conquered land that is delivered to them for a carnage!


Dear readers, the creation of the common of Akanda serves one and only purpose: to take over land from the indigenous people of the area and convert it into real estate developments, and to do this in the most legal way possible by putting property developers as the administrators of that common, so that land titles could be distributed between friends and family who will not even be paying a symbolic franc. To reach this conclusion, al one has to do is to watch the configuration that exists today on the waterfront already developed in Libreville. If we start from Sablière to Owendo, it is about a band of 15-20 km of coastline whose brief inventory would allow anyone would would be interested by this exercise to see that outside the Zone of Glass, which incidentally Ali Bongo wanted to clear out (what a coincidence) not so long ago, the whole band is now covered with properties whose owners are mainly members of the Bongo family or their cronies (Lemboumba, Mborantsuo, Okinda, the Corsicans, etc.) Do this exercise, you will be shocked! The virtual common of Akanda, which exists nowhere legally and whose creation emanates from some brokers, not at all Gabonese people we can confirm, hidden in the Presidency of the Republic of Gabon and working with the Agency of Great Works, is merely an extension of this predation. These people have decided to raid the lands from Agondjé to Cap-Esterias and slice them among themselves to build real estates with money stolen from the Gabonese people and to rent them out at the price of gold as is already the case elsewhere along the seafront. Anyone who tells you otherwise, will be mocking you!


The question is: all of this is happening in front of us, what are we doing to stop this rape of our land? Tomorrow when our children will ask us why the entire costal area of Libreville seems to belong to the Bongos and to foreigners, what are we going to answer to them? Will be have the courage to tell them that we could have stopped the Bongos designs but were too cowardly to do so? Have we once again capitulated, thrown the towel? If this is our collective choice, there is no doubt that our children will be totally flummoxed and very angry by our cowardice. What is the psychological state of the Gabonese citizen today? Do we still do any thinking at all? If we do, how do we end up being so callous, so greedy, and so unfeeling towards the future of our country? The new designated mayor of the common of Akanda is none other than Claude Sézalory, the head of a real estate company belonging to the Bongo family. How much proof do the Gabonese people want to understand the rapacious goals of those in power?


When Sonny Okusun was singing «Papa’s land» in the 70s, he wanted to educate Africans about the principle of self-determination, of control of one’s destiny. He was singing not only of political liberation, but also and more importantly of economic autonomy and above all, the cultural liberation of Africans. To those who will tell us that our blog xenophobic because we are denouncing people who are for the most part not Gabonese taking the land of the people, we answer simply by saying that when people come from elsewhere to take the land of your ancestors to enrich themselves, and in the process drive the indigenous people whose land is stolen, into destitution; it is our duty to oppose such schemes.




Version française


Le grand artiste Nigérian, feu Sonny Okusun, avait dans les années 70, sortit un tube du titre «Papa’s land», un maxi single dont l’autre face était aussi un tube du titre «Fire in Soweto». Le producteur de cet opus était la méga star Guyanaise Eddy Grant. Dans ce titre «Papa’s land» Sonny Okusun se lamentait du devenir de la terre de ses ancêtres, l’Afrique en ces termes:


«Nous voulons savoir / Nous voulons savoir ... / Qui est propriétaire de la terre de papa, l’Afrique est la terre de mon père / Oui, l'Afrique est la terre de mon Papa / Allez-vous laisser mon peuple tranquille? / Nous voulons diriger du Cap au Caire ... / Allez-vous laisser les mains libres à mon peuple? / Nous voulons gouverner la terre de nos parents. "Les Chinois sont au pouvoir en terre chinoise / Les Japonais dominent le Japon / L’Angleterre est gouvernée par des Anglais / Des Américains régissent les Américains ohhhhhhhhhh / L’Afrique doivent être dirigés par des Africains ....»


En cherchant ce que cachent Ali Bongo, son épouse et leurs amis affairistes corses derrière la création de la commune virtuelle d’Akanda, nous avons été interpelés par cette chanson aussi profonde que prophétique du regretté Sonny Okusun, car dans cette manœuvre, ce sont les populations Gabonaises qui vont encore perdre leur patrimoine historique, foncier, environnemental et de souveraineté, au profit de flibustiers venus de tous les horizons faire fortune au Gabon, cette terre conquise qui leur est livrée pour un carnage en règle!


Chers lecteurs, la création de la commune d’Akanda répond à un objectif, et à un seul: s’accaparer des terres des autochtones pour en faire des développements immobiliers, et ce de la manière la plus légale possible en faisant des promoteurs immobiliers à la solde du pouvoir, les administrateurs de cette commune; de manière à ce que les titres fonciers y soient distribués entres amis et familles en ne payant même pas le franc symbolique. Il suffit pour en arriver à cette conclusion, de regarder la configuration de ce qui existe aujourd’hui comme front de mer déjà développé à Libreville. Si on part de la Sablière à Owendo, c’est environ une bande de 15-20 km de côte dont un inventaire sommaire permet à qui se donne de la peine de se mettre à l’exercice de constater qu’en dehors de la Zone de Glass, qu’Ali Bongo a voulu déguerpir (comme par hasard) il n’y a pas si longtemps, toute cette bande est aujourd’hui couverte de propriétés dont les propriétaires sont principalement des membres de la famille Bongo, ou de leurs affidés (Lemboumba, Mborantsuo, Okinda, les Corses, etc.) Faites cet exercice, que vous serez scandalisés! La commune virtuelle d’Akanda, qui n’existe juridiquement nulle part et dont la création émane de certaines éminences grises, pas du tout gabonaises nous vous le confirmons, tapis au sein de la Présidence de la République Gabonaise et travaillant de concert avec l’Agence des Grands Travaux, n’est que le prolongement de cette prédation. Ces gens ont décidé de faire main basse sur les terres allant d’Agondjé au Cap Esterias et de se les saucissonner entre eux, d’y bâtir des immeubles avec l’argent volé au peuple Gabonais et les mettre en location à prix d’or, comme c’est déjà le cas ailleurs sur le long du front de mer. Toute personne qui vous dira le contraire, se moque de vous!


La question reste que tout ceci se fasse devant nous, que faisons-nous pour arrêter ce viol de notre terre? Demain, quand nos enfants nous demanderont pourquoi l'ensemble de la zone côtière de Libreville semble appartenir aux Bongo et aux étrangers, qu’allons-nous leur répondre? Aurons-nous le courage de leur dire que nous aurions pu arrêter les velléités des Bongos, mais étions trop lâches pour le faire? Avons-nous encore une fois capitulés, jeté l'éponge? Si telle est notre choix collectif, il ne fait aucun doute que nos enfants seront totalement déconcertés et très en irrités par notre lâcheté. Quel est l'état psychologique du citoyen gabonais aujourd'hui? Sommes-nous encore capables de penser? Si nous en sommes toujours capables, comment faisons-nous pour être si minables, si avides d’inutilités, et si insensibles à l'avenir de notre pays ? Le nouveau maire désigné de la commune d’Akanda n'est autre que Claude Sézalory, le PDG d'une société immobilière appartenant à la famille Bongo. Combien de preuves les Gabonais attendent encore pour comprendre les objectifs voraces du pouvoir en place?


Quand Sonny Okusun chantait «Papa’s land» dans les années 70, il voulait éduquer les africains sur le principe d’autodétermination, du contrôle de sa destinée. Il chantait non seulement pour une libération politique, mais aussi et surtout d’une autonomie économique et par-dessus tout d’une libération culturelle. Pour ceux qui vont nous dire que notre blog est xénophobe parce que nous dénonçons des gens qui ne sont pas pour la plupart des Gabonais et prennent la terre des populations, nous répondons en disant simplement que lorsque des personnes venues d'ailleurs viennent prendre la terre de vos ancêtres pour leur enrichissement, et dans ce processus poussent les peuples autochtones dont les terres sont volées, dans la misère; il est de notre devoir de s'opposer à de tels desseins.

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