“THE GABONESE PEOPLE MUST BE CRICKETS”, SAYS ALI BONGO. “LES GABONAIS DOIVENT ÊTRE DES CIGALES”, DIXIT ALI BONGO
English Version
In a moment of anthology during his recent interview with his benevolent press, Ali Bongo in a very natural manner, brought us back to the benches of elementary school by referring to the famous fable of the great Jean de la Fontaine, "The Cricket and the Ant." As you can see for yourself in the video above, he said with the authoritative tone of the perfect ignoramus who claims to hold a law doctorate and refuses to become aware of his shortcomings, the following:
"We've all been to school; we all learned the fables of La Fontaine; well today, we must be crickets, not ants."
For those who have not been to the same school as Ali Bongo, we recall here that fable which reads as follows:
The Cricket and the Ant
By Jean de La Fontaine
The cricket had sung her song
all summer long
but found her victuals too few
when the north wind blew.
Nowhere could she espy
a single morsel of worm or fly.
Her neighbor, the ant, might,
she thought, help her in her plight,
and she begged her for a little grain
till summer would come back again.
“By next August I’ll repay both
Interest and principal; animal’s oath.”
Now, the ant may have a fault or two
But lending is not something she will do.
She asked what the cricket did in summer.
“By night and day, to any comer
I sang whenever I had the chance.”
“You sang, did you? That’s nice. Now dance.”
By Jean de La Fontaine
The cricket had sung her song
all summer long
but found her victuals too few
when the north wind blew.
Nowhere could she espy
a single morsel of worm or fly.
Her neighbor, the ant, might,
she thought, help her in her plight,
and she begged her for a little grain
till summer would come back again.
“By next August I’ll repay both
Interest and principal; animal’s oath.”
Now, the ant may have a fault or two
But lending is not something she will do.
She asked what the cricket did in summer.
“By night and day, to any comer
I sang whenever I had the chance.”
“You sang, did you? That’s nice. Now dance.”
It is obvious that by asking Gabonese be crickets, Ali Bongo expressed his rather "special" understanding of this fable, because in all time, we who have been to the schools of simple people, have received from our teachers, the explanation that this fable by Jean de la Fontaine was a critique of the bad habit of carelessness and recklessness show, for the foresight of the future and hard work always triumph over laziness. This fable is an allegory of work and laziness; embodying the ant as hard working and the cricket as prompt to laziness and enjoyment.
By asking the Gabonese people to be crickets, not ants, Ali Bongo is asking them to forgo foresight, to live recklessly, to spend their time singing and dancing; in short, to live day to day, to simply continually ask for hand-outs, to rely continually on others, to be inveterate beggars, to always be in positions of inferiority. Dear reader you recognize the hallmarks of the “emergent”. Everything becomes clear!
Ali Bongo’s supporters will tell us that he simply made a mistake and his translocation of the roles of the cricket and the ant was a slip. To which we would reply that they should go read Freud and meditate on his research on slips. But also that to make a slip, one too many, on a fable as universally known as that one is unforgivable at this level.
Interviews and press conferences are always dangerous because they reveal the limitations of the people unprepared to that exercise because their limitations become difficult to hide. Unfortunately for Ali Bongo and the “emergent”, there is no miracle cure against stupidity and absurdity. The more Ali Bongo talks, the more we realize the hole he embodies. When one simply parrots things they do not comprehend, they end up reversing the roles of the cricket and the ant. But maybe in the end, this fable is too difficult for Ali Bongo.
Version Française
Dans un moment d’anthologie au cours de sa récente interview à sa bienveillante presse, Ali Bongo sur un ton très naturel, nous a ramené sur les bancs du cours élémentaire en faisant référence à la célèbre fable du grandiose Jean de la Fontaine : « La Cigale et la Fourmi ». Comme vous pouvez vous-même le constater dans la vidéo ci-dessus, il a affirmé avec le ton autoritaire du parfait ignare qui se prétend Docteur en Droit et refuse de prendre conscience de ses lacunes, ce qui suit:
« Nous avons tous été à l’école ; nous avons tous appris les fables de La Fontaine ; eh bien aujourd’hui, nous devons être des cigales et non des fourmis ».
Pour ceux qui n’ont pas été à la même école qu’Ali Bongo, nous voulons ici rappeler cette fable qui se lit comme suit:
La Cigale et la fourmi
Par Jean de La Fontaine
La cigale ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
« Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août, foi d’animal,
Intérêt et principal. »
La fourmi n’est pas prêteuse :
C’est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? J’en suis fort aise :
Eh bien ! Dansez maintenant. »
Par Jean de La Fontaine
La cigale ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
« Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août, foi d’animal,
Intérêt et principal. »
La fourmi n’est pas prêteuse :
C’est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? J’en suis fort aise :
Eh bien ! Dansez maintenant. »
Il est évident qu’en demandant aux Gabonais d’être des cigales, Ali Bongo exprime sa compréhension plutôt « particulière » de cette fable, car de tous les temps, nous qui avons été à l’école des gens simples, avons reçu de nos instituteurs, l’explication que par cette fable, Jean de la Fontaine faisait une critique de la mauvaise habitude de se montrer négligents et insouciants, car la prévoyance du futur et le travail triomphent toujours sur la fainéantise. Cette fable est donc une allégorie du travail et de la paresse ; la fourmi incarnant le travail et la cigale la paresse et la jouissance.
En demandant aux Gabonais d’être des cigales et non des fourmis, Ali Bongo demande aux Gabonais de pratiquer l’imprévoyance, de vivre de manière insouciante, de passer leur temps à chanter et à danser, bref de vivre au jour le jour, de se contenter de continuellement demander des aides, de compter continuellement sur les autres, d’être des quémandeurs invétérés, d’être toujours en position d’infériorité. Chers lecteurs vous reconnaissez là les caractéristiques des émergents. Tout devient clair !
Les défenseurs d’Ali Bongo viendront nous dire qu’il s’est simplement trompé et que sa translocation des rôles de la cigale et de la fourmi ne serait qu’un lapsus. Ce à quoi nous répondrons qu’ils doivent aller lire Freud et méditer sur ses recherches sur les lapsus. Mais aussi que faire un lapsus, un de trop, sur une fable aussi universellement connue que celle-là, est impardonnable à ce niveau.
Les interviews et conférences de presse sont dangereuses car elles révèlent toujours les limites des gens mal préparés à l’exercice, car leur incapacité devient difficile à masquer. Malheureusement pour Ali Bongo et les émergents, il n'y a pas de remède miracle contre la bêtise et la connerie. Plus Ali Bongo parle, plus on se rend compte du trou qu’il incarne. Quand on se contente de répéter comme un perroquet des choses qu’on ne maitrise pas, on finit par inverser les rôles de la cigale et de la fourmi. Mais peut-être qu’en définitive, cette fable est bien trop difficile pour Ali Bongo.
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