THE PDG CANNOT HIDE ITS WRINKLES (PART THREE). LE PDG CACHE MAL SES RIDES (TROISIEME PARTIE)
English version
The division that has appeared within the PDG between those claiming to be members of the MOGABO and those of “Heritage et Modernité”, is quite troublesome in so many respects. Not that we are really surprised by the vitriol that such division have elicited among the protagonists, principally on the MOGABO side; but the concern is the evidence that in that Party, there seem to be no room for alternative opinions. It is the logic of the dictatorship to the bitter end.
The PDG claims to be a great party in Gabon. But that party remains firmly resistant to anything that wants to be innovative and systematically rejects any attempt to challenge the current system. It is curious that when a member of the Union National raised the issue of the illegitimacy of Ali Bongo, the response of the regime was the dissolution of that party. Observers of Gabonese politics were expecting an open debate on this illegitimacy, but in vain; the dissolution was the only solution for Ali Bongo; on the principle of "who is not with me is against me."
Recently, when Alexandre Barro Chambrier challenged the Mogabo, yet in a relatively lukewarm manner to the regime, in our opinion; the reaction of Ali Bongo was not to encourage a republican debate within the PDG, but to dissolve and ban both sub-groups, which has left to the protagonists only insult via media as a way of exchange. This is not glorious?
It seems that in the PDG, they have decided that for the sustainability of the Bongos in power, the Gabonese people must forget their borders, their State and all it may represent, and especially their opinions. The media should exist only in order to demonize any form resistance to the established order. For example, today, for the PDG, the word sovereignty is associated with being xenophobic; but it would be important to remember that this expression is a cornerstone of the Constitution. To ask Ali his papers is anathema and to require a clear management of public affairs has become a crime. The PDG is a party that wants only that in Gabon, the only one legitimate for the presidency must be a Bongo, and that all other Gabonese must stand no chance of ever being elevated to the highest office in the country! This idea is simply outrageous for this blog! Those who favor maintaining the status quo should be ashamed...!
Anyone who offers a vision of the country that differs from that of the PDG, is cataloged as wanting to create chaos and defend xenophobic ideas. Because of this stranglehold thePDG has on the entire apparatus of the country, today the people cannot freely exercise their sovereignty, because the PDG has stolen all power. But even worse, those in power prevent any return of national sovereignty, attacking regularly and systematically any independent person issuing an alternative opinion. This is not acceptable!
What has Alexandre Barro Chambrier said that is revolutionary? Nothing! A he demanded the dismissal of Ali Bongo? No! Yet even his timid prescriptions have been received with insults from the apparatus around Ali Bongo. When one sees what these people are doing to Chambrier, we can easily imagine what they would do to a real opponent of the regime! Who can still think we can negotiate with such people?
Version française
La division qui est apparue au sein du PDG entre ceux qui prétendent être membres du MOGABO et ceux de «Heritage et Modernité", est assez miséreuse à bien des points. Non pas que nous soyons vraiment surpris par le vitriol que cette division a suscité chez les protagonistes, principalement du côté MOGABO, mais parce que cette division est la preuve que dans ce Parti, il semble n’y avoir aucune place pour des opinions alternatives. Il reste dans la logique de la dictature jusqu’au bout.
Le PDG prétend être un grand parti au Gabon. Mais ce parti reste fermement réfractaire à tout ce qui se veut innovant et rejette systématiquement toute les tentatives de remise en question du système actuel. Il est curieux que lorsqu’un membre de l’Union Nationale avait soulevé la question de l’illégitimité d’Ali Bongo, la réponse du pouvoir fut la dissolution de ce parti. Les murs observateurs de la politique gabonaise s’attendaient à un débat ouvert sur cette illégitimité, mais en vain ; la dissolution était la seule et unique solution pour Ali Bongo ; sur le principe du « qui n’est pas avec moi est contre moi ».
Récemment, quand Alexandre Barro Chambrier s’est porté à contester le MOGABO, de manière pourtant relativement tiède envers le régime, a notre avis ; la réaction d’Ali Bongo n’a pas été d’encourager un débat républicain au sein du PDG, mais de dissoudre et interdire les deux tendances, ce qui n’a laissé aux protagonistes que l’injure par media interposé comme terrain d’échange. Ce n’est pas glorieux !
Il semble qu’au PDG, on ait décidé que pour la pérennisation du pouvoir Bongo, les Gabonais devaient oublier leurs frontières, leur Etat et tout ce qu'il peut représenter, et surtout leurs opinions. Les médias ne devraient exister que dans le but de diaboliser toute forme résistance à l’ordre établi. Par exemple, aujourd'hui, au PDG, le mot souveraineté nationale est associé à être xénophobe ; mais rappelons que cette expression est un des fondements de la Constitution. Demander à Ali ses papiers est un anathème et exiger une gestion claire de la chose publique un crime de lèse-majesté. Le PDG est un parti qui veut qu’au Gabon seul soit légitime à la présidence, un Bongo, et que l’ensemble des Gabonais restant n’ait aucune chance d'être jamais porte à la magistrature suprême du pays ! Cette idée est tout simplement révoltante pour ce blog! Ceux qui prônent le maintien du statut quo devraient avoir honte…
Toute personne qui propose une vision autre du pays que celle des sentiers battus du PDG, est cataloguée comme voulant semer le désordre et défendre des idées xénophobes. A cause de cet étau du PDG sur tout l’appareil du pays, aujourd'hui le peuple ne peut plus exercer librement sa souveraineté, car le PDG lui a volé tout pouvoir. Mais encore pire, les tenants du pouvoir empêchent tout retour de la souveraineté nationale en matraquant régulièrement et systématiquement toute personne indépendante émettant un avis alternatif. Ce n’est pas acceptable !
Qu’a dit Alexandre Barro Chambrier de révolutionnaire ? Rien ! A-t-il demandé la destitution d’Ali Bongo ? Non ! Et pourtant, même ses timides prescriptions n’ont reçu qu’insultes de la part de l’appareil autour d’Ali Bongo. Quand on voit ce que ces gens font de Chambrier, on imagine facilement ce qu’ils feraient d’un véritable opposant au régime! Qui peut encore penser qu’on puisse négocier avec de telles personnes?
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