SHOULD WE ACCEPT ANYTHING SIMPLY BECAUSE WE ARE IN AFRICA? DOIT-ON TOUT ACCEPTER SIMPLEMENT PARCE QU’ON EST EN AFRIQUE?
Lewis Hamilton, quittant Wimbledon après avoir été refoulé.
Lionel Messi with Ali Bongo and many others, on the protocoled Presidential red carpet
Lionel Messi avec Ali Bongo et de nombreux autres sur le tapis rouge présidentiel protocolaire
English Version
The level of burlesque and grotesque surrounding the recent visit of footballer Lionel Messi in Gabon, has allowed us to see how some Africans, here the one who serves currently as President of Gabon, devalue and belittle themselves before symbols of popularity from outside Africa, in order to be accepted. Indeed, Ali Bongo has demonstrated that he was willing to do anything to show himself in the company of the FC Barcelona playmaker.
This blog wanted to understand how state protocol in serious countries, organizes meetings between high-level officials of these countries and their guests, whether they are politicians or not. Recently, for the final of the tennis tournament of Wimbledon, the British racing champion, Lewis Hamilton, was refused entry into the Royal Box, because his attire did not conform to regulations. Above is the photo of Lewis Hamilton dressed in the manner that earned him to be expelled from Wimbledon. For the British, no privilege or exception; the rule applies to everyone including the biggest stars. In Africa, we certainly would have been told that Hamilton’s clothes were decent and that it was the British who exaggerate their dress code. It is possible, but the big countries have not become great in indiscipline and mess. They have rules and stick to them. That's what governing is all about, that’s what leading is about. The respect of tradition, the respect of the constitution, of laws, of the people, the respect of job functions, the respect of state symbols...
The White House has a dress code, as does the Elysee Palace, Buckingham Palace and 10 Downing Street etc. The official red carpet of a State has a meaning other than the red carpet of the entertainment world. Can walk on the presidential red carpet only persons whose status is equivalent to that of heads of state, their representatives (a Prime Minister, for example), Kings or Queens, representatives of large supra-national institutions like the UN or the EU and the AU. When we see Messi on the official red carpet of Gabon, accompanied by Ali Bongo, what is he doing on that carpet? How could the state protocol allow this? Is there anything sacred in Gabon?
Upon the death of André Mba Obame, the Ali Bongo regime was offended that his coffin has been entered covered with the national flag of Gabon, something that the law does not prohibit. But this same regime believes that Messi has the right to walk on the presidential red carpet when nothing gives him that right. The country stands on its head!
Why do they want at all costs to impose to the Gabonese people a confinement in obscurantism and mediocrity? Ali Bongo could have received Messi soberly, without indulging in a caricature, in a parody of the African dictator at the level of Bokassa the First of Berengo! What is the vision that Ali Bongo is trying to impose in Gabon, by behaving as he does? Will there be a soul able to give us a rational explanation? We doubt it!
In any country, big or small, important or not; at one time or another, it must found a modus vivendi, ie, a common denominator that allows all components living in that country to understand each other’s, to live together, to gather around a common project. A national project that reconciles everyone. One country, one true country, cannot be built by the fantasy of eternal and expensive enjoyment! Gabon cannot make progress if it is led by a man not well in his head, by a patient whose whims follow paths divergent from the needs and wishes of the people. When one enters the inner sanctum of Ali Bongo’s nonsense, as we have done collectively by observing the events of the coming of Messi to Gabon, can we have the feeling that this man going against the wishes of the population could implement the development of Gabon? We highly doubt it.
Fortunately, little by little, the recurrent nonsensical actions of Ali Bongo are leading the Gabonese people to be more self-aware and so they are more ready today, more open and more receptive to a thought of the necessity to be free, of themselves and by themselves, for they cannot accept everything, even if they are Gabonese, and continually stay silent before the distortion and perversion Ali Bongo is subjecting to the Gabonese nation!
Version française
Le burlesque et le grotesque entourant le récent séjour du footballeur Lionel Messi au Gabon, nous a permis de constater à quel point certains Africains, ici celui qui sert en ce moment de Président du Gabon, se dévaluaient et se rabaissaient, devant les symboles de popularité non africains, pour se faire accepter. En effet, Ali Bongo a démontré qu’il était prêt à tout pour se montrer en compagnie du meneur de jeu du FC Barcelone.
Ce blog a voulu comprendre comment le protocole d’Etat dans les pays sérieux, organise les rencontres entre les officiels de haut niveau de ces pays et leurs invités, qu’ils soient du monde politique ou non. Récemment encore, pour la finale du tournoi de Tennis de Wimbledon, le champion automobile britannique Lewis Hamilton, a été refoulé de la loge royale parce que son accoutrement n’était pas conforme au règlement. Ci-dessus, la photo de Lewis Hamilton vêtu de la manière qui lui a valu d’être refoulé de Wimbledon. Pour les britannique, pas de privilège ni de passe-droit ; la règle s’applique à tout le monde y compris aux plus grandes stars. En Afrique, on nous aurait certainement dit que la tenue d’Hamilton était décente et que ce sont les britanniques qui exagèrent avec leur code vestimentaire. C’est possible, mais les grands pays ne sont pas devenus grands dans l’indiscipline et le foutoir. Ils ont des règles et s’en tiennent à elles. C’est ça que de gouverner, que de diriger. On respecte sa tradition, on respecte sa constitution, on respecte ses lois, on respecte son peuple, on respecte sa fonction, on respecte les symboles de l’Etat…
La Maison Blanche a un code vestimentaire, tout comme L’Elysée, Buckingham Palace et 10 Downing Street etc. Le tapis rouge officiel d’un Etat a une signification autre que le tapis rouge du monde du spectacle. Ne peuvent marcher sur le tapis rouge présidentiel que des personnes au statut équivalent à celui de chef d’Etat, à leurs représentants (un Premier Ministre par exemple), aux Rois ou Reines, aux représentants de grandes institutions supra-nationales comme l’ONU, ou l’UE et l’UA. Quand on voit Messi sur le tapis rouge officiel du Gabon, en compagnie d’Ali Bongo, que fait-il sur ce tapis ? Comment le protocole d’Etat a pu laisser commettre une telle entorse aux usages ? N’y a-t-il donc rien de sacré au Gabon ?
Lors de la mort d’André Mba Obame, le régime Ali Bongo s’était offusqué de ce que le cercueil de ce dernier fut mis en terre recouvert du drapeau national gabonais, chose que la loi n’interdit pas. Mais ce même régime estime que Messi ait le droit de marcher sur le tapis rouge présidentiel alors que rien ne lui en donne le droit. Le pays marche sur la tête !
Pourquoi veut-on à tout prix imposer aux Gabonais un enfermement dans l’obscurantisme et la médiocrité? Ali Bongo aurait pu recevoir Messi sobrement, sans se laisser aller à la caricature, à la parodie du dictateur Africain de niveau Bokassa Premier de Berengo ! Quelle est la vision des choses qu’Ali Bongo tente d’imposer au Gabon en se comportant comme il le fait? Y a-t-il une âme capable de nous en donner une explication rationnelle ? Nous en doutons!
Dans tout pays, grand ou petit, important ou non ; à un moment ou un autre, il faut absolument trouver un modus vivendi, c'est à dire, un plus petit dénominateur commun qui permette à toutes les composantes vivant dans ce pays de se comprendre, de vivre ensemble, de faire route autour d’un projet commun. Un projet national qui réconcilie tout le monde. Un pays, un vrai, ne peut se construire par le fantasme d'une jouissance éternelle et couteuse ! Le Gabon ne peut faire de progrès s’il est dirigé par un bonhomme pas bien dans la tête, par un malade dont les lubies suivent des voies divergentes des besoins et souhaits du peuple. Quand on pénètre dans l’intériorité des bêtises d’Ali Bongo, comme nous l’avons fait collectivement en observant les péripéties de la venue de Messi au Gabon, peut-on avoir le sentiment que cet homme à contre-courant des populations puisse mettre en œuvre le développement du Gabon ? Nous en doutons fortement.
Heureusement, petit à petit, les bêtises à répétition d’Ali Bongo amènent le peuple Gabonais à avoir une meilleure conscience de lui-même et ainsi il est plus prêt aujourd’hui, plus ouvert et plus réceptif à une pensée de nécessité de délivrance, de lui-même et par lui-même, car on ne peut pas tout accepter, même si on est Gabonais, et rester continuellement muet devant la dénaturation et la perversion qu’Ali Bongo fait subir à la nation Gabonaise!
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