TO SHORT-CIRCUIT THE APPLICATION OF THE GABONESE CONSTITUTION, THE ELYSEE WAKES UP ALI BONGO THROUGH LA LETTRE DU CONTINENT. POUR COUR-CIRCUITER L’APPLICATION DE LA CONSTITUTION GABONAISE, L’ÉLYSÉE FAIT RÉVEILLER ALI BONGO VIA LA LETTRE DU CONTINENT







English version

Gabon has a constitution and even the people who have been laughing at us since 1967 have to pretend to comply with it; at least that is what their master at the Elysée palace tells them: pretend to conform to the constitution. If necessary, they will modify this constitution to make it more elastic to the wishes of the Bongos.

This is what Article 13 of the Gabonese Constitution says:

"In the event of the vacancy of the Presidency of the Republic for any reason whatsoever, or of permanent incapacity of its holder found to be by the Constitutional Court alerted by the Government and acting by an absolute majority of its members, or by the offices of the two chambers of the Parliament acting together by a majority of their members, the functions of the President of the Republic, with the exception of those provided for in articles 18, 19 and 116, paragraph 1, are provisionally exercised by the President of the Senate or, in case of impediment of the latter duly established by the Constitutional Court alerted under the same conditions as above, by the first Vice-President of the Senate (L. 1/97 of 22 April 1997). The authority that ensures the interim of the President of the Republic, under the conditions of this article, cannot be a candidate for the presidential election. In case of vacancy or when the impediment is declared definitive by the Constitutional Court, the vote for the election of the new President takes place, except in cases of force majeure found by the Constitutional Court, at least thirty days and forty-five days at most after the opening of the vacancy or the declaration of the definitive nature of the impediment. "

Dear readers, considering the following facts:

1. Ali Bongo had a stroke that required several surgeries while the patient was in a coma.

2. A stroke is both a cardiovascular and nervous system accident. It's very difficult to recover from that, especially when you're 60 and you're already in poor health.

3. Very few people have come back to normal after a coma of several days; furthermore after a coma of at least a week following a stroke.

Dear readers, it is clear that for this blog, all conditions are met for the Constitutional Court to proclaim a power vacuum, because Ali Bongo is no longer able to assume his presidential duties, either in the immediate future, or the near future.

If Gabonese authorities do not communicate, it is because it is not their role to communicate in such circumstances, because it is the Elysée palace that conducts the operations.

For the Elysée, it was necessary to take the lead and not let their hand forced to declare a power vacuum due to the inevitable prolonged absence of Ali Bongo. It is obvious today that Ali Bongo will never again lead Gabon. The problem for the Elysée is to organize THEIR TRANSITION and put in place THEIR SUCCESSOR.

To avoid the risk of public pressure for the proclamation of power vacuum to settle in, it was therefore necessary to get Ali Bongo out of his coma and turn him into a convalescent patient, since the convalescence can last for months, the time necessary to carefully prepare a young healthy successor who could stay in power for the next 30 years.

Dear readers, we find ourselves in the same situation that prevailed in 1965, when Leon Mba had to abandon the exercise of power, for health reasons, on the orders of Jacques Foccart, to Albert-Bernard Bongo, his chief of staff barely 30 years old. Albert-Bernard Bongo was then a featherweight political man with no presence in Gabon; the perfect man for France to install a sustainable predatory dictatorship! From 1965 to 1967, the Elysée prepared Albert-Bernard Bongo for the seizure of power in Gabon: installation of the single party system, shelving of all the political leaders who could have overshadowed him, etc.

Dear readers, this is the same formula that the Elysée is preparing for us. In all the articles of La Lettre du Continent, it is always a mention of the importance of Frederic Bongo within the device of regency set up at the moment by the French embassy in Gabon. Frederic Bongo has the profile that the Elysée is fond of: he is young, has no roots in Gabon and is ready to do anything for power.

Dear readers, are we going to be hit the third time? It's up to us to thwart these evil plans!


We must not give up!








Version française

Le Gabon a une constitution et même les gens qui se moquent de nous depuis 1967 doivent faire semblant de s’y conformer ; c’est du moins ce que leur disent leur maitre de l’Elysée : faite semblant de vous conformer à la constitution. Au besoin, on maquillera cette constitution pour la rendre plus élastique aux desiderata des Bongo.

Voici ce que dit l’article 13 de la constitution Gabonaise :

« En cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif de son titulaire constatés par la Cour constitutionnelle saisie par le Gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres, ou à défaut, par les bureaux des deux chambres du Parlement statuant ensemble à la majorité de leurs membres, les fonctions du Président de la République, à l’exception de celles prévues aux articles 18,19 et 116, alinéa 1er, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat ou, en cas d’empêchement de celui-ci dûment constaté par la Cour constitutionnelle saisie dans les mêmes conditions que ci-dessus, par le premier Vice-Président du Sénat (L. 1/97 du 22 avril 1997). L’autorité qui assure l’intérim du Président de la République, dans les conditions du présent article, ne peut se porter candidat à l’élection présidentielle. En cas de vacance ou lorsque l’empêchement est déclaré définitif par la Cour constitutionnelle, le scrutin pour l’élection du nouveau Président a lieu, sauf cas de force majeure constatée par la Cour constitutionnelle, trente jours au moins et quarante-cinq jours au plus après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement. »

Chers lecteurs, vu les faits suivants :

1. Ali Bongo a eu un AVC qui a nécessité plusieurs interventions chirurgicales pendant que le patient était dans le coma.

2. L’AVC est à la fois un accident cardiovasculaire et nerveux. Il est très difficile de s’en remettre, surtout quand on a 60 ans et qu’on était déjà en mauvaise santé.

3. Très peu de personnes reviennent à la normale après un coma de plusieurs jours ; a fortiori après un coma d’au moins une semaine faisant suite à un AVC.

Chers lecteurs, il est clair que pour ce blog, toutes les conditions sont réunies pour faire proclamer la vacance du pouvoir par la Cour Constitutionnelle, car Ali Bongo n’est plus en état d’assumer ses fonctions présidentielles, ni dans l’immédiat, ni dans un futur relativement proche.

Si les autorités Gabonaises ne communiquent pas, c’est parce que ce n’est pas leur rôle de communiquer en pareille circonstance, car c’est l’Elysée qui mènent les opérations.

Pour l’Elysée, il fallait prendre les devants et ne pas se laisser forcer la main de faire constater la vacance de pouvoir due à l’inévitable absence prolongée d’Ali Bongo. Il est évident aujourd’hui qu’Ali Bongo ne dirigera jamais plus le Gabon. Le problème pour l’Elysée est d’organiser SA TRANSITION et de placer SON SUCCESSEUR.

Pour éviter le risque de voir la pression populaire de demande de proclamation de la vacance du pouvoir s’installer, il fallait donc faire sortir Ali Bongo de son coma et le transformer en convalescent, vu que la convalescence peut durer pendant des mois, le temps de soigneusement préparer un jeune successeur suffisamment en bonne santé qui pourrait rester au pouvoir pendant les prochains 30 ans.

Chers lecteurs, nous nous retrouvons dans la même situation que celle qui prévalue en 1965, quand Leon Mba dut abandonner, sur ordre de Jacques Foccart, l’exercice du pouvoir, pour des raisons de santé, à Albert-Bernard Bongo son chef de cabinet à peine âgé de 30ans. Albert-Bernard Bongo était alors un poids plume politique n’ayant aucune carrure au Gabon ; l’homme parfait pour la France, pour faire installer une dictature prédatrice durable ! De 1965 à 1967, l’Elysée prépara Albert-Bernard Bongo a la prise du pouvoir au Gabon : installation du parti unique, mise à l’écart de tous les ténors politiques qui auraient pu lui faire de l’ombre etc.

Chers lecteurs, c’est la même formule que l’Elysée est en train de nous préparer. Dans tous les articles de la Lettre du Continent, il est toujours question de l’importance de Frederic Bongo dans le dispositif de régence mis en place en ce moment par l’ambassade de France au Gabon. Frederic Bongo a le profil qu’affectionne l’Elysée : il est jeune, n’a aucune racine au Gabon et est prêt à tout pour le pouvoir.

Chers lecteurs, va-t-on nous faire le coup une troisième fois ? A nous de déjouer ces plans maléfiques !


On ne doit rien lâcher !

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