LAURENCE NDONG PULVERIZES FLAVIEN ÉNONGOUÉ. LAURENCE NDONG PULVERISE FLAVIEN ÉNONGOUÉ








English version

Here is the testimony of the technical Knockout inflicted by Laurence upon Flavien Enongoué, on the premises of RFI.


I share my exchange with Bongo Ondimba Ali’s (BOA) ambassador in France after our debate last night at the special edition of the journal of RFI.
After the program, he got up and came toward me saying, "Mrs. Ndong shake your ambassador's hand," he said, holding out his hand. As I left the studio, I retraced my steps and stood straight in front of him, looking him in the eye.
While he had his hand outstretched, I kept mine folded and I replied: "I do not want to dirty my hand by greeting you. You serve a dictatorship that plunders my country and oppresses my people. No, I will not shake your hand and I will never greet you. " He turned to the reporters and said, "You see, she lacks courtesy"; to which I replied "I do not greet thieves, liars, individuals who embody dictatorship and oppression and I accept that"

And as he found himself in front of the door and that the handle was on my side, so I opened the door and to avoid going past him, I invited him out first, he refused. I laughed and said, "I'm holding the door to you, you're refusing to get out, but I'll never greet you"
He threatened me: "Madame Ndong, Gabon is small! ". I replied: "quite so" and I repeated "We will meet there and I will never greet you as long as you will embody this dictatorship that plunders, destroys my country and oppresses my people". He replied, "I'm not going to cry for that, I have other things to do"

I replied: "Absolutely, Gabon still has riches that you have to steal". And He cried out, "You were with us," and I retorted, "... and I left you because you are thieves! You are not even ashamed to lie here at RFI, Liar! "
All this in front of Christophe Boisbouvier and other RFI journalists.
To leave the building, I had to be escorted to the taxi. By the way, a companion of this ambassador was waiting for me in a deserted hall. He could not get close because I was not alone.
The citizen revolution begins with the defiance of the dictatorship, its representatives and their unfair laws.







Version française

Voici le témoignage du KO technique infligé par Laurence à Flavien Enongoué dans les locaux de RFI


Je vous partage mon échange avec l’ambassadeur de Bongo Ondimba Ali (BOA) en France après notre débat d’hier soir à l’édition spéciale du journal de RFI.
Après le journal, il s’est levé et est venu vers moi en disant : " Madame Ndong serrez la main de votre ambassadeur", m'a-t-il dit en me tendant sa main. En train de quitter le studio, je suis revenue sur mes pas et me suis tenue droite devant lui en le regardant bien dans les yeux.
Pendant qu’il avait la main tendue, j’ai croisé les miennes et je lui ai répondu : « Je n’ai pas envie de me salir la main en vous saluant. Vous servez une dictature qui pille mon pays et opprime mon peuple. Non, je ne vous sers pas la main et je ne vous saluerai jamais ». Il s’est tourné vers les journalistes et a dit : « Vous voyez, elle manque de courtoisie » ; ce à quoi j’ai répondu « Je ne salue pas les voleurs, les menteurs, les individus qui incarnent la dictature et l’oppression et j’assume »
Et comme il s’est retrouvé devant la porte et la poignée était de mon côté, j’ai donc ouvert la porte et pour ne pas passer devant lui, je l’ai invité à sortir en premier, il a refusé. J’ai rigolé et lui ai dit « Je vous tiens la porte, vous refusez de sortir, mais je ne vous saluerai jamais »
Il m’a menacée : « Madame Ndong, le Gabon est petit ! ». Je lui ai répondu "tout à fait" et j’ai répété « On s'y retrouvera et je ne vous saluerai jamais tant que vous incarnerez cette dictature qui pille, détruit mon pays et opprime mon peuple ». Il répondit : « Je ne vais quand même pas pleurer pour ça, j’ai d’autres choses à faire »
J’ai répondu : « Tout à fait, le Gabon a encore des richesses que vous devez voler ». Et Il s’écria : « Vous étiez avec nous », et j’ai rétorqué « ...Et je vous ai quitté parce que vous êtes des voleurs ! Vous n’avez même pas honte de mentir ici à RFI, Menteur ! »
Tout ça devant Christophe Boisbouvier et d’autres journalistes de RFI.
Pour quitter le bâtiment, j’ai dû me faire escorter jusqu’au taxi. En passant, un accompagnant de cet ambassadeur m’attendait dans un hall désert. Il n’a pas pu m’approcher parce que je n’étais pas seule.
La révolution citoyenne commence par la défiance de la dictature, de ses représentants et de leurs lois iniques.

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