AS WE TOLD HIM, MAYS MOUISSI HAS BEEN DONE IN BY HIS ROSE-COLORED ECONOMIC COMMUNICATION! COMME NOUS LE LUI DISIONS, MAYS MOUISSI EST RATTRAPPÉ PAR SA COMMUNICATION ÉCONOMIQUE À L’EAU DE ROSE!
Through several posts, we had warned the Minister of Economy, Mays
Mouissi, that his method of dealing with the economy of Gabon by presenting tax
collection statistics, was going to explode in his face. Here we are!
We told him that presenting staggering figures of tax collection sends
a very bad message to the population, because it presents a biased face of the
Gabonese economy; a way of wanting to induce the population to think that the
economy is doing very well in Gabon. This is the rose colored method; only
announcing positive things.
Unfortunately, reality always ends up getting the last word.
While wearing rose-colored glasses may feel wonderful at first, dreamy
and utopian, it comes with consequences and damages. You won’t really be seeing
things as they are; you only see them as you need them to be. This is unhealthy
because it distorts the perception of reality, and this is dangerous for a country’s
economy.
When one wears rose-colored glasses, they fail to notice the subtle
perceptual changes to the extent that they might miss major red flags and flaws
in their field of competence. They will start to believe what they want to be true
and see their performance through a romantic and overtly optimistic lens that would
be completely divergent from reality.
On March 31, 2024, during the program "Les Grands Dossiers"
on Gabon Television, Mays Mouissi and Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi told us that
Gabon's debt amounted to 56% of GDP at the end of 2023. But now the IMF
representative in Gabon, Gomez Agou, has come to tell us that since 2022-2023,
Gabon's debt rate has been more than 70% of GDP.
One of two things: either the figures of Mays Mouissi and Jean-Gaspard
Ntoutoume-Ayi are correct and those of the IMF fanciful; or the opposite, i.e.
the IMF would be right and Mays Mouissi and Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi would be
in the lurch. But both cannot be true simultaneously.
Dear readers, this is how reality catches up with you and grabs you.
Version française
Par le truchement de
plusieurs billets, nous avions averti le Ministre de l’Economie, Mays Mouissi,
que sa méthode de traiter de l’économie du Gabon en présentant des statistiques
de recouvrement d’impôts et taxes, allait lui exploser au visage. Nous y sommes !
Nous lui avions dit que d'afficher des chiffres mirobolants représentant le recouvrement fiscal envoie un très mauvais
message aux populations, car cela présente un visage biaisé de l’économie Gabonaise ;
une façon de vouloir induire les populations à penser que l’économie va très
bien au Gabon. C’est la méthode rose bonbon ; on n’annonce que des choses
positives.
Malheureusement, la réalité
finie toujours par avoir le dessus.
Bien qu’un regard à l’eau de
roses puisse sembler merveilleux au début, voir rêveur et utopique, cela a des
conséquences et des dommages. Vous ne verrez pas vraiment les choses telles
qu'elles sont ; vous ne les verrez que comme vous le souhaitez. C'est malsain
car cela déforme la perception de la réalité, ce qui est dangereux pour
l'économie d'un pays.
Lorsqu'on raisonne à l’eau
de rose, on ne remarque pas les changements perceptuels subtils au point de
passer à côté des signaux d'alarme et des défaillances majeures dans son domaine
de compétence. On commencera à croire ce qu’on voudrait être vrai et on évaluera
ses performances à travers une lentille romantique et exagérément optimiste,
qui serait complètement divergente de la réalité.
Le 31 Mars 2024, lors de l’Emission
« Les Grands Dossiers » sur Gabon Télévision, Mays Mouissi et
Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi nous avait dit que la dette du Gabon s’élevait à 56%
du PIB., à la fin de 2023. Mais voici que le représentant du FMI au Gabon, Gomez
Agou, vienne nous dire que depuis 2022-2023, le taux de la dette du Gabon caracole
à plus de 70% du PIB.
De deux choses l’une :
soit les chiffres de Mays Mouissi et Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi sont exacts et
ceux du FMI fantaisistes ; soit l’inverse, c’est-à-dire que le FMI serait
dans le vrai et Mays Mouissi et Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi seraient à la
ramasse. Mais les deux cas de figures ne peuvent être vrais simultanément.
Chers lecteurs, c’est comme ça
que la réalité nous rattrape et nous happe.
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