RESPONSE TO A READER WHO CALLS US OUT! RÉPONSE À UN LECTEUR QUI NOUS INTERPELLE !

 

 

 

English version

 

A reader left us the correspondence below. We wanted to respond to it in a public way in order to enrich the debate on the role of the citizenry.

 

 

The reader's letter:

 

"Dear compatriots, I am a loyal reader of your newsletter, to which I am an admirer, I have never had the opportunity to congratulate you for your articles written in complete independence, it is always enriching to have a reading of the events, but I would still like to point out the shortcomings in this article, we feel a great resentment of the author of this article,  no objectivity, you were infantilizing the Gabonese who freely chose to give their trust to the CTRI, do you forbid them this right? Democracy is also about accepting political choices that are different from others, your article is one of the worst you have written, take a step back. This is one of the reproaches that are made to some brothers of the diaspora, you denigrate those who think differently, in our country you see that which is negative in your eyes. Dear compatriots, if you have a political offer to make to the Gabonese people, do it, if you think you have other solutions for the development of Gabon. Your pithy habit towards the rulers of Gabon does not contribute positively to the good of the country, return to the country and come and make your political offers, the people will choose, waste time at only criticized our rulers discredits you and especially with the CTRI which you want to admit it or not, have made political choices that the majority of Gabonese people find themselves in approval of, respect their points of view In the name of democracy, my greetings as a good listener, greetings."

 

 

This blog's response to this compatriot:

 

Dear compatriot, thank you for all the attention you have paid us. But we would still like to make the following clarifications:

 

1.            Yes, the Gabonese people who went to meet Brice-Clotaire Oligui-Nguema in Paris, did so on their own initiative and by their absolute right. On this point we reproach absolutely nothing to them. It is not the fact of meeting Brice-Clotaire Oligui-Nguema that poses a problem for us, but rather the way of meeting him; This propaganda worthy of the one-party period, where there is no substance, but full of clowning that we thought we had forgotten. Some time ago, Emmanuel Macron was in Gabon; Do you remember seeing how French citizens in Gabon behaved? We are of the opinion that there is an idea of the dignity of the citizen that must be observed. When Brice-Clotaire Oligui-Nguema distributes 100-200 euros to the participants, how can we condone this kind of stupidity? Brice-Clotaire Oligui-Nguema is still the head of state and not a layperson who distributes prebends on his way, to the needy. Behaviors of this type, which we observe, are of the same nature as those that led us to the result we know under the Bongos. Not to say so would be to bury our heads in the sand!

 

2. This   blog is not of the opinion that the role of the citizen is to "trust" their leaders. No; In a context of rulers and governed, trusting is a bad posture. We must be demanding and order that our leaders have a posture that is in line with the values of the citizens. We believe that the blind trust that you are asking us to observe in the CTRI can unfortunately lead to authoritarian excesses, abuse of power, and a disconnection between the CTRI and the people. We are already seeing the beginnings of these abuses. We believe that by maintaining a critical mind, actively participating in the democratic process by hammering out shortcomings, we ensure that our leaders are held accountable for their actions. We believe that citizens must play an essential role in preserving a just, equitable and democratic society. The yes-man is our common enemy.

 

Citizen vigilance is necessary for the smooth running of a state. We take this role seriously!

 

 

 

 

 

Version française

 

Un lecteur nous a laissé la correspondance ci-dessous. Nous avons voulu lui répondre de manière publique afin d’enrichir le débat du rôle du citoyen.

 

Le courrier du lecteur :

 

« Chers compatriotes je suis un fidèle lecteur de votre journal, auquel je suis admirateur, je n'ai jamais eu l'occasion de vous félicités pour vos articles écrits en toute indépendance, c'est toujours enrichissant d'avoir une lecture des évènements, mais je tiens à relever quand même les manquements dans cet articles on ressent un grand ressentiment de l'auteur de cet article, pas d'objectivité, vous enfantiez les Gabonais qui ont faits librement le choix d'accordés leurs confiance au CTRI est ce que vous leurs interdire ce droit? La démocratie c'est aussi accepter les choix politiques différents des autres, votre article est l'un des plus mauvais que vous avez écrit , prenez de la hauteur . Voilà une des reproches qu'on fait à certains frères de la diasporas vous dénigrez ce qui penses autrement, notre pays vous voyez que ce qui est négative à vos yeux . Chers compatriotes si vous avez une offre politique à faire aux Gabonais faites le, si vous estimez avoir autres solutions pour le développement du Gabon .Votre habitude lapidaire envers les gouvernants du Gabon ne contribue pas positivement au bien du pays, rentrez au pays et venez faire vos offres politiques le peuple choisira , perdre du temps à seulement critiqué à tous va nos gouvernants vous discrédites et surtout avec le CTRI que vous le voulez l'admettre pas ou pas ils font des choix politiques auquel la majorité des gabonais se retrouvent jusqu'à preuve du contraire respectez leurs points de vues au nom de la démocratie mes salutations en bonne entendeur salut »

 

 

La réponse de ce blog à ce compatriote :

 

Cher compatriote, merci pour toute l’attention que vous nous portez. Mais nous aimerons tout de même vous faire les précisions suivantes :

 

1.       Oui les Gabonais qui sont allés rencontrer Brice-Clotaire Oligui-Nguema à Paris, l’ont fait de leur propre chef et de leur droit le plus absolu. Sur ce point nous ne leur reprochons rien ; absolument rien. Ce n’est pas le fait de rencontrer Brice-Clotaire Oligui-Nguema qui nous pose problème, mais plutôt la manière de le rencontrer ; ce propagandisme digne de la période du parti unique, où il n’y a aucune substance, mais pleine de clowneries que nous pensions oubliées. Il y a quelques temps, Emmanuel Macron était de passage au Gabon ; vous souvenez vous d’avoir vu comment les citoyens Français du Gabon se sont comportés ? Nous sommes d’avis qu’il y a une idée de la dignité du citoyen qu’il faille observer. Quand Brice-Clotaire Oligui-Nguema fait distribuer 100-200 euros aux participants, comment peut-on cautionner ce genre de sottise ? Brice-Clotaire Oligui-Nguema est quand même chef d’un Etat et non une tierce personne qui distribue des prébendes sur son passage, à des nécessiteux. Les comportements de ce type, que nous observons, sont de même nature que ceux qui nous ont conduit au résultat que nous connaissons sous les Bongo. Ne pas le dire serait faire l’autruche !

 

2.       Ce blog n’est pas d’avis que le rôle du citoyen soit de faire « confiance » à ses dirigeants. Non ; dans un contexte de gouvernants et gouvernés, faire confiance est une mauvaise posture. Il faut être exigeant et commander que nos dirigeants aient une tenue qui cadre avec les valeurs du citoyen. Nous pensons que la confiance aveugle que vous nous demandez d’observer envers le CTRI, peut malheureusement mener à des dérives autoritaires, à des abus de pouvoir, et à une déconnexion entre ces derniers et le peuple. Nous voyons déjà les prémices de ces dérives. Nous pensons qu’en maintenant un esprit critique, en participant activement au processus démocratique en martelant les manquements, nous nous assurons que nos leaders sont tenus responsables de leurs actions. Nous pensons que les citoyens doivent jouer un rôle essentiel dans la préservation d'une société juste, équitable et démocratique. Le béni-oui-ouisme est notre ennemi commun.

 

La vigilance citoyenne est nécessaire à la bonne marche d’un Etat. Ce rôle, nous le prenons au sérieux !