IN GABON, IN POLITICS, MANY PEOPLE NO LONGER THINK, THEY INSULT ! AU GABON, EN POLITIQUE, BEAUCOUP NE REFLECHISSENT PLUS, ILS INSULTENT !
English version
In the age of social networks, where anyone thinks that all
opinions are equal; Insults now occupy a significant place in the political
public space. Everyone insults; and those who insult the most are perceived as
the most "resistant". It's
obscenely ridiculous!
In Gabon, political discourse is gradually being replaced by
systematic insults. We don't like the CTRI, instead of describing what we don't
like, we insult Brice-Clotaire Oligui-Nguema. Poor Laurence Ndong; we insult
her belonging to Gabon, her mother, her father, her husband etc. Franck Nguema
returns to politics; instead of asking him all the right questions, no; that
would be too much to think. You just have to insult him well and everyone is
happy because insulting a member of PDG goes very well. What can be said about
Alain-Claude Bilie-By-Nze? The
vilest insults are hurled at him.
Those in Gabon who express themselves courteously while
opposing certain currents, are unfortunately few in number. The adepts of
rough, brutal and virile language altercations, boosted by their enthusiastic
fans on social networks, are the new superstars. But this leads to only one
thing, the decline of courteous eloquence, of measured and argued debate; and the
elevation of the theatre of personal attacks, and political undervaluation.
Those who in Gabon use insults more, do so for lack of
arguments. They cannot, nor do they know, how to express themselves otherwise.
Rather than opening a healthy political discussion, devoted to the question of
the management of Gabon, they lead us into the field of hysteria and idiocy.
Dear readers, pull yourself together and devote your time to
improving your political accumen; this is what will lift Gabon up. Insults will
get us nowhere.
Version française
À l’heure des réseaux
sociaux, où n’importe qui pense que toutes les opinions se valent ; l’insulte
tient désormais une place non négligeable dans l’espace public politique. Tout
le monde insulte ; et ceux qui insultent le plus sont perçus comme les
plus « résistants ». C’est d’un ridicule obscène !
Au Gabon, le
discours politique est petit à petit remplacé par l’insulte systématique. On n’aime
pas le CTRI, au lieu de décrire ce que l’on n’aime pas, on insulte
Brice-Clotaire Oligui-Nguema. Pauvre Laurence Ndong ; on insulte son appartenance
au Gabon, sa mère, son père, son époux etc. Franck Nguema revient en politique ;
au lieu de lui poser toutes les bonnes questions, non ; ce serait trop réfléchir.
Il suffit de bien l’insulter et tout le monde est content car insulter un PDGiste
passe très bien. Que dire d’Alain-Claude Bilie-By-Nze ? A son encontre,
les insultes les plus viles.
Ceux qui au
Gabon, s’expriment courtoisement tout en s’opposant à certains courants, sont
malheureusement peu nombreux. Les adeptes des altercations langagières rugueuses,
brutales et viriles, dopés par leurs fans enthousiastes dans les réseaux sociaux,
sont les nouvelles super stars. Mais cela ne conduit qu’à une chose, le déclin de
l’éloquence courtoise, du débat mesuré et argumenté ; et le dépouillement
du théâtre des attaques personnelles, et de la sous-évaluation politique.
Ceux qui au Gabon
utilisent plus l’insulte, le font à défaut d’arguments. Ils ne peuvent, ni ne
savent, s’exprimer autrement. Plutôt que d’ouvrir une saine discussion politique,
consacrée à la question de la gestion du Gabon, ils nous amènent sur le terrain
de l’hystérie et de l’abrutissement.
Chers lecteurs,
ressaisissez vous et consacrer votre temps à vous cultiver politiquement ;
c’est cela qui relèvera le Gabon. Les insultes ne nous mèneront nulle part.
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