L’ART DE METTRE LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS. CE N’EST QUE MAINTENANT QUE MARTIN MABALA FAIT L’ÉTAT DES LIEUX DE LA FILIÈRE BOIS.
Suite à l’interdiction de l’exportation des grumes par le régime Ali Bongo, tous les observateurs raisonnables de la situation dans la filière bois, au Gabon, constatent presqu’unanimement que la montagne accouche d’une souris. Empêtré entre sa logique habituelle d’effets d’annonce pour démontrer qu’il agit, le gouvernement semble tout simplement s’orienter vers la fuite en avant. C’est Martin Mabala, le ministre du département en charge de l’économie forestière, qui après avoir destitué bien des familles gabonaises, est allé sur les lieux du crime ces derniers jours, constater comment des compatriotes étaient en train de subir de plein fouet les effets de la crise du bois, qui aurait put être évitée, si le pouvoir avait été plus stratège et moins porté sur la politique spectacle. 1. L’attitude hypocrite d’un régime qui crée un désastre économique pour ensuite aller consoler les victimes de ce désastre avec des promesses pieuses. Tout le monde est unanime, personne ne conteste le désir...