LE SYSTÈME SARKOZY RESSEMBLE COMME 2 GOUTTES DE MUSUNGU AU SYSTÈME BONGO. LA CORRUPTION TIENT LE HAUT DU PAVÉ



Dans les deux interviews ci-dessus, Ségolène Royal explique pourquoi le système Sarkozy met en danger, par sa profonde corruption, la république et la démocratie Française. Heureusement pour madame Royal, que la France n’est pas le Gabon, car nous au Gabon vivons avec ce système de corruption depuis 42 ans, système encouragé d’ailleurs par la France. Comparons ce que reproche madame Royal à Sarkozy avec ce que font les Bongo au Gabon :

1. « Le pouvoir Sarkozy mélange la chose publique et la chose privée »
Au Gabon, il n’y a aucune séparation entre l’état et la famille Bongo. L’état gabonais est littéralement synonyme de la famille Bongo. A titre d’exemples, toutes les transactions financières de l’état gabonais sont faites par le truchement de la BGFI-Bank, une banque privée appartenant à la famille Bongo et dirigée par un des leur, Henri-Claude Oyima. Quand le Gabon emprunte de l’argent, c’est Oyima qui traite le dossier. Pourtant, Oyima n’est pas un agent de l’état et le Gabon a des cadres fonctionnaires qui sont légalement habilités à gérer les finances d’état. Mais chez nous on ne fait confiance qu’à la famille. Dans un autre registre, pour la sécurité militaire, on ne fait encore confiance qu’à la famille, tout en confiant un poste trompe l’œil à un non familial, mais le reste de l’encadrement reste bien familial. Pour les élections c’est encore à la famille qu’on fait confiance en confiant cette fonction républicaine à la maitresse à vie du père Bongo, Mborantsuo. Les affaires étrangères sont aux mains d’un beau-frère etc. Doit on revenir sur les affaires des biens immobiliers acquis à Paris lar les Bongo, à coups de 65 milliards de francs CFA?

2. Ségolène Royal s’interroge : « Dans quel autre pays, un ministre serait encore en place dans les conditions que les Français connaissent aujourd’hui? Je demande une enquête impartiale et je demande ce qui se fait dans n’importe quelle autre démocratie »
Au Gabon, nous avons des hommes politiques et ministres qui ont été coupable de faits graves, mais n’ont jamais été inquiétés. Nous avons en ce moment, un ministre de l’intérieur, Jean-François Ndongou, qui avait promis au gabonais une enquête sur les massacres de Port-Gentil. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, bientôt 1 an, aucune enquête gouvernementale n’a été commise. Les seules enquêtes de publiées sont celles de l’équipe de Kombila et celle du pauvre journaliste de l’Union qui a été incarcéré pour avoir fait son travail. Celle de Kombila fut simplement ignorée et aujourd’hui personne n’en parle, ni côté pouvoir, ni côté opposition. Encore une fois au Gabon, les morts sont morts et la vie continue ; silence on pille. Récemment, un ministre gabonais a été pris la main dans le sac, ayant fait délivrer des vraies fausses cartes d’identité a des gens en vu de les faire frauduleusement voter pour lui lors des législatives. Toutes les preuves sont pourtant réunies et les culpabilités ne souffrent d’aucun doute. Mais au Gabon, le gouvernement vient de confirmer ce ministre dans ses fonctions et cela s’est fait sans honte ni indignation aucune. Qui plus est, aucune enquête n’a été ouverte sur la question et le pouvoir, par le truchement de l’habituelle Mborantsuo, s’apprête à envoyer balader tous les recours intentés à cet égard.

Pour le commun des français, entendre la vérité crue sur leurs gouvernants, les horrifie chez eux, dans le métro, en lisant le journal, à leur travail, pendant un déjeuner etc., et ils demandent des sanctions tout de suite. C’est pourquoi nous avons vu les démissions récentes de Joyandet et compagnie. Dans une démocratie, le peuple est l’ultime juge et censeur. Mais chez nous au Gabon, le peuple n’a pas cet effet de sanction, car nos gouvernants sont « élus » en marge des suffrages du peuple. Donc ils s’en tapent de ce que peuvent bien penser les populations. Donc chez nous, à cause de l’impunité et des passe-droits, malgré ses promesses et les demandes de la population, le régime n’arrive pas à faire diminuer le chômage, et parallèlement augmenter le niveau de vie des gabonais. Il ne fait que permettre à une famille de « se servir dans la caisse ». A quoi bon les maintenir au pouvoir? A quoi bon perdre encore 2 ans, 7 ans, 17 ans, 30 ans etc. ? Pour au finish, laisser le Gabon dans un encore plus piteux état ?

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