CE FAMEUX GABON « ÉMERGENT » RESSEMBLE ÉTRANGEMENT AU BON VIEUX GABON QUE NOUS AVONS TOUJOURS CONNU



Comment pourrait-il en être autrement? Quand nous savons que le fils nourri à la mamelle du pouvoir sans partage du père qui ne rendait aucun compte à personne, a succédé à ce dernier. Dans ce Gabon qui va de Bongo en Bongo, nous avons mal à notre humanité quand nous savons que tant des nôtres sont démunis et ignorés ; muselés par la force. Et pourquoi ? Parce qu’ils réclament la liberté a ces fous qui règnent en maître absolu depuis plus de quarante ans sur notre pays. Au Gabon, l’histoire se répète sans cesse. Avec les Bongo, c’est toujours la même chose. La preuve:

On nous avait pourtant promis l’orthodoxie financière, mais la réalité sur le terrain reste que:

a. Ali Bongo se déplace avec un entourage pléthorique de plus de 70 personnes, dont ses enfants dont personne ne sait vraiment ce qu’ils font dans la délégation officielle. Alors que la république gabonaise a des avions présidentielles, Ali Bongo trouve le moyen de louer des Boeing 737 à la compagnie Privajet, basée à Malte, qui se spécialise dans la location d’avions avec équipage. Quand on sait que Privajet facture la location d’un 737 a environ 7000 dollars l’heure, sans équipage ; avec l’équipage on peut imaginer un tarif d’environ 10000 dollars l’heure. A ce prix, un aller retour Paris-Libreville couterait au bas prix 140000 dollars, c'est-à-dire 70 millions de francs CFA. Quand on va jusqu'à New-York, il faut compter le double ; plus les frais de missions de ce beau petit monde, eh bien ça fait un pactole.

b. Pendant que l’état gabonais peine à régler ses dettes à la SEEG, et éprouve toutes les difficultés à distribuer régulièrement les bourses des étudiants, la trésorerie du pays vient d’agréer avec une promesse d’assistance totalisant 2,3 milliards de francs CFA, le projet d’un gamin de 27 ans sans aucune expérience, dont la mère se trouve être Laure Gondjout. L’état est tellement emballé par ce projet qu’il a déjà verse au gamin, étudiant de son état, une avance de plus de 800 millions de francs CFA. Mais quel est donc ce projet qui stimule tant d’enthousiasme au sommet de l’état ? Ni plus ni moins que la construction d’un hôtel de… 60 chambres. Rien que ça. Si vous mettez 2,3 milliards de francs CFA pour 60 chambres, c’est en moyenne 38 millions de francs la chambre. Avec de tels chiffres, il y a de quoi s’inquiéter de ce Gabon émergent.

c. Le communiqué de la présidence de la république Gabonaise du 19 mai 2010 nous disait pourtant ceci : «Dans son projet de société l’Avenir en confiance, le président de la république, S. E. Ali Bongo Ondimba, a fait le serment de restaurer l’image du Gabon à l’extérieur. Il a notamment promis d’acquérir des propriétés au bénéfice de nos représentations diplomatiques. En ce sens, le Président de la République Ali Bongo Ondimba vient de faire procéder, en toute transparence, à l’acquisition d’un bien immobilier à Paris, rue de l’Université, dans le 7ème arrondissement pour le compte de l’Etat. Cet immeuble a été acquis au profit de l’ambassade du Gabon en France, pays avec lequel nous avons des liens amicaux étroits et historiques. En raison de plusieurs évènements importants liés au rôle du Gabon sur la scène internationale, particulièrement en Europe, cette décision du Chef de l’Etat contribue à offrir à notre pays, aux résidents gabonais en France et en Europe, un espace d’échanges, de travail et d’hébergement de délégations gabonaises afin de réduire notablement les frais d’hôtel lors des missions officielles. Cette acquisition immobilière est d’autant plus opportune qu’elle intervient au moment où l’Ambassade du Gabon à Paris connaît des travaux de réfection de longue durée et qu’il s’agit là d’un placement immobilier pour la République Gabonaise. De même, cette acquisition s’inscrit dans la logique des décisions visant à rationnaliser et à rentabiliser l’utilisation des finances publiques à court, moyen et long termes». C’était bien trop beau pour être vrai, car des révélations récentes annoncent que cette propriété a été acquise avec les fonds du trésor public gabonais, mais au nom de Sylvia Bongo, l’épouse d’Ali du même nom. Que nous sachions, quand l’état gabonais achète un bien immobilier, normalement c’est l’état qui en détient le titre de propriété, et non l’épouse du chef de l’état, fut-il usurpateur.

Comme vous saurez le constater, chers lecteurs, dans «leur» Gabon émergent, difficile de trouver dignité, fierté, justice ou équité. Toutes les promesses ne sont que des blablas. Face à cet état de fait, la volonté de tout être humain serait de ne plus vivre assujetti à cette poudre aux yeux. Hier comme aujourd’hui, les régimes Bongo marchent à la corruption et comptent sur le fait que les gabonais soient devenus peu conscients de notre leur propre humanité et acceptent de se faire marcher continuellement dessus.

Comments

  1. Ali Bongo à la rescousse de son ami Khadafi

    http://gabonlibre-freegabon.blogspot.com/

    ReplyDelete

Post a Comment

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !