THE ALI BONGO REGIME ACCUSES SOUTH AFRICA OF A CAMPAIGN OF DENIGRATION. LE RÉGIME ALI BONGO ACCUSE L’AFRIQUE DU SUD D’UNE CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT



Paul Toungui


English Version

 
The Gabonese foreign minister, Paul Toungui, went recently on Gabonese governmental TV to declare the displeasure of his government, with what they consider a campaign of denigration of Gabon and Jean Ping, the former and still acting President of the African Union (AU) commission. The acrimony seems to stem from the fierce contest for the chairmanship of that commission, last week, which pitted the South-African Dlamini-Zuma against the Gabonese Jean Ping. But Paul Toungui declared that by blocking Jean Ping’s reelection and by “denigrating” him, South-Africa acted in a way that weakened Africa as a whole.

This blog would like to examine whether it is true that South-Africa is denigrating Gabon and Jean Ping.

1. The definition of the verb “to denigrate”
Most good dictionaries define “to denigrate” as “to attack the reputation of”, “to deny the importance of validity of”. Therefore, in this blog’s opinion, it is impossible to denigrate somebody or something if what is stated just happens to be the pure and unadulterated fact. Let us examine what South-African official have said about Jean Ping:

a. Jean Ping is a weak: at what point exactly has Jean Ping shown a spine or backbone during his 4 years tenure as president of the commission of the AU? During the crisis in the Ivory Coast? During the one in Libya? No and No. In both occasion he was transparent and let others make decisions in place of his organization. South-Africans are correct in their characterization of him. This is not denigrating him, but just stating the facts.

b. Jean Ping is a pawn of the west: at no time has Jean Ping asserted the independence of the AU and that of its members states, in the face of the onslaught by NATO, the UN or even the French military in the Ivory Coast. He has always been eager to please and go along with whatever the western powers wanted and his records in office show exactly that. Once again, it is difficult to see how exactly could South-Africa be accused of defaming Jean Ping if his records in office indicate that the conclusions that the South-Africans are reaching are indeed correct?

This blog can therefore say that Paul Toungui’s assertion that South-Africa is defaming Gabon and Jean Ping is baseless and ridiculous. If anything, it is Jean Ping who has not cover himself in glory during his tenure. South-Africa only does a run through of his records and is calling a spade a spade.

2. Paul Toungui said that by blocking Jean Ping, South Africa made Africa “look bad”
This is really the silliest argument that proves that Paul Toungui is far from having the background of a diplomat. For South-Africa, contesting for the chairmanship of the Commission of the African Union was never about making anybody look good or bad, but only about the long-term direction, strength, stability and effectiveness of that continental body. Does Toungui believe that France and NATO were concerned about how they looked to Africans when they decided to attack Libya? No, they did what was in their interest and achieved their goal thanks in part to people like Ping who were yes men. This reaction by Paul Toungui exposes the principal the fault lines between the South-African way and the Gabonese government way of thinking. Gabonese officials like Toungui are concerned with fluff, with how they look, how other view them. The South-Africans are confident; they can care less about other people’s opinions as long as they succeed in their agenda of reinforcing the strength of Africa. People like Paul Toungui would be perfectly happy for Africa to continue to be weak, as long as they look good to the French for example. This is the disease of francophone Africa and it is really sad and pathetic; they would rather please the French than be really independent! It is true to say that a country like Gabon serves as a platform for French influence in Africa and that as long as regimes like the one in Gabon would continue to exist, the ideal of continental unity or power will remains illusory. The very election for the new AU commission chairman was marred by widely reported allegations of foreign interference. More precisely, with France openly lobbying for Ping's retention. Although the ballot was secret, a closer look at how each of Africa's regional blocks voted, strongly suggests that all former French colonies voted for Ping against Dlamini-Zuma. It is a serious indictment of the francophone countries that 50 years after many of them gained their independence, they still allow their former colonial masters, France, to dictate their decisions. Such is the case of Gabon and in saying so, South-Africa cannot be accused of defaming or denigrating Gabon.

South Africa believes, rightfully in the eyes of this blog, that France or any other power, has no right to interfere in Africa's affairs and decide Africa’s destiny instead of the people of Africa themselves. Yet too many of the continent's francophone leaders, such as those in power in Gabon (including Ping) are only too willing to sell they country and Africa short for the benefit of their narrow interests. This is what South-Africa is arguing and the ANC leaders are ABSOLUTELY RIGHT!

 

Version française

 
Le ministre des Affaires étrangères du Gabon, Paul Toungui, est récemment passé à la télévision gouvernementale gabonaise, déclarer le mécontentement de son gouvernement, face à ce qu'ils considèrent comme une campagne de dénigrement du Gabon, et de Jean Ping, l'ancien et présentement assurant les affaires courantes, président de la Commission de l'Union africaine (UA) . L'acrimonie semble provenir de la compétition féroce pour la présidence de cette commission, la semaine dernière, qui a opposé la sud-africaine Dlamini-Zuma et le gabonais Jean Ping. Mais Paul Toungui a déclaré qu’en bloquant la réélection de Jean Ping et par en le «dénigrant», l'Afrique du Sud a agi d'une manière qui a affaibli l'Afrique dans son ensemble.

Ce blog souhaite examiner s'il est vrai que l'Afrique du Sud ait dénigré le Gabon et Jean Ping.

1. La définition du verbe "dénigrer"
La plupart des bons dictionnaires définissent « dénigrer » comme «attaquer la réputation de", "nier l'importance ou la validité de". Par conséquent, pour ce blog, il est impossible de dénigrer quelqu'un ou quelque chose, si ce qui est dit se trouve être la vérité pure et dure basée sur des faits. Voyons ce que les officiels sud-africains ont dit à propos de Jean Ping:

a. Jean Ping est un faible: à quel moment exactement, Jean Ping, a montré de la fermeté au cours de ses 4 ans en tant que président de la commission de l'UA? Au courant de la crise en Côte d'Ivoire? Pendant celle de Libye? Non et Non. Dans les deux fois, il a été transparent et laissa les autres prendre des décisions à la place de son organisation. Les sud-africains sont honnêtes dans leur caractérisation de Ping. Ce n'est pas dénigrer Ping, de le dire ; mais simplement relever les faits.

b. Jean Ping est un pion de l'ouest: à aucun moment, Jean Ping n’a affirmé l’indépendance de l'UA ni celle de ses États membres, devant les assauts de l'OTAN, l'ONU ou même de l'armée française en Côte d'Ivoire. Il a toujours été désireux de plaire et aller de pair avec ce que les puissances occidentales voulaient et l’examen de son bilan démontre bien cela. Une fois de plus, il est difficile de comprendre exactement comment l'Afrique du Sud pourrait être accusée d'avoir diffamé Jean Ping, si son bilan indique que les conclusions auxquelles sont arrivées les sud-africains sont en effet correctes?

Ce blog peut donc dire que l'affirmation de Paul Toungui comme quoi l'Afrique du Sud a diffamé le Gabon et Jean Ping, est sans fondement et ridicule. En tout état de cause, c’est plutôt Jean Ping qui ne s'est pas couvrir de gloire au cours de son mandat. L’Afrique du Sud ne fait qu’examiner son bilan et appelle un chat, un chat.

2. Paul Toungui a déclaré qu’en bloquant Jean Ping, l'Afrique du Sud a fait en sorte que l'Afrique donne une "mauvaise image"
C'est vraiment le plus stupide des arguments, qui prouve que Paul Toungui est loin de posséder les rudiments d'un diplomate. Pour l'Afrique du Sud, la course à la présidence de la Commission de l'UA n'a jamais été une affaire d’apparence superficielle, mais seulement destinée à la direction à long terme, à la force, à la stabilité et l'efficacité de cet organe continental. Toungui pense-t-il que la France et l'OTAN ont été préoccupées par les regards des africains quand elles ont décidé d'attaquer la Libye? Non, elles n'ont agi que dans leur intérêt et ont atteint leurs objectifs, en partie grâce à des gens comme Ping qui étaient des béni-oui-oui. Cette réaction de Paul Toungui expose les principales lignes de divergence entre les conceptions qu’ont les sud-africains et le gouvernement gabonais, de l’Afrique. Les autorités gabonaises comme Toungui sont intéressées à jouer les peluches, de la façon dont leurs maitres les regardent, comment ils sont perçus par eux. Les sud-africains ont confiances en eux-mêmes, ils ne se soucient guère de l'opinion des autres, tant qu'ils réussissent dans leurs objectifs qui sont de renforcer la résistance de l'Afrique. Des gens comme Paul Toungui seraient parfaitement heureux pour l'Afrique de continuer à être faible, tant qu'ils restent dans les bonnes grâces des Français, par exemple. C'est la maladie de l'Afrique francophone et cela est vraiment triste et pathétique; ces pays préfèrent plaire aux Français que d'être réellement indépendant! Il est vrai de dire qu'un pays comme le Gabon sert de plate-forme pour l'influence française en Afrique et que, tant que des régimes comme celui du Gabon continueront d'exister, l'idéal de l'unité du continent ou de sa puissance restera toujours illusoire. L'élection même du nouveau président de la Commission de l'UA a été entachée par des allégations, largement rapportées, d'ingérence étrangère. Plus précisément, avec la France qui ouvertement a fait du lobbying pour le maintien de Jean Ping. Bien que le scrutin fût secret, un regard de plus près de la façon dont chacun des blocs régionaux en Afrique a voté, suggère fortement que toutes les anciennes colonies françaises ont voté pour Ping contre Dlamini-Zuma. Il s'agit d'un acte déshonorant ces pays francophones qui 50 ans après leur indépendance, permettent encore à leur ancien maître colonial, la France, de leur dicter leurs décisions. Tel est le cas du Gabon et pour l’avoir dit, l'Afrique du Sud ne peut pas être accusée d'avoir diffamé ou dénigré le Gabon.

L’Afrique du Sud estime, à juste titre aux yeux de ce blog, que la France ou tout autre pouvoir, ne devrait pas s'interférer dans les affaires de l'Afrique et décider du destin de l'Afrique en lieu des peuples africains eux-mêmes. Pourtant, un trop grand nombre de leaders francophones du continent, tels que ceux au pouvoir au Gabon (y compris Ping) ne sont que trop disposés à vendre leur pays et l'Afrique, pour le bénéfice de leurs intérêts étroits. Voici ce que dit l'Afrique du Sud et les dirigeants de l'ANC ont TOUT Á FAIT RAISON!

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