SILENCE ENCOURAGES THE EXPONENTIAL GROWTH OF RITUALS MURDERS. LE SILENCE ENCOURAGE LA CROISSANCE EXPONENTIELLE DES CRIMES RITUELS
English version
Dear readers, in the past few days, the news of more gruesome ritual killings in Gabon is not very encouraging about the direction of the country. Everything is falling apart. A few days ago, a Cameroonian citizen was ambushed and his organs were harvested. Then, 2 days ago, the bodies of 3 children were found in a car, probably stored there to be transported later in the night and dissected. These absolutely gruesome murders are occurring in total impunity in a country were Ali Bongo puts the army on every street corner every night. What is going on? Why can’t the people of Gabon say enough of this, these killings must stop? There is a strong silence by everybody except a few NGOs trying to bring these crimes to light despite the antipathy of the regime supposed to protect all citizens. Why is the regime silent and incapable to bring an end to these killings? Why are the Gabonese people apathetic about this terror? Who benefits most from these killings?
It is clear that these atrocities are committed by a small number of people because they are specialized crimes. Then, why is it impossible for the regime to catch and punish them? This small number of people who are ordering these murders and the people who are committing them must be known to the authorities. In fact, this blog can even say that the people ordering these murders are in fact the authorities and this is why these crimes are never solved. How can crimes of this scale continue to be unpunished? The answer is because the criminals are the people who rule the country. What can be expected of a politician who relies on ritual killings to boost his chances to remain in the government? It is not by keeping silent that we will put an end to these barbaric practices. Who is responsible? The medicine men? Politicians? The ordinary people who say nothing? People have a right to live without fear. They are entitled to protection by the State. Governments have an obligation to protect their citizens and to uphold the rule of law. To stop these crimes, given the lethargic nature of the Gabonese authorities, the population may just decide to implement mob justice, because if the government cannot protect children, then their parents have to do whatever necessary to keep their children alive.
It is abominable and regrettable that the intellectual class in Gabon does not pay much attention to the phenomenon of ritual killings. Educated Gabonese are certainly too ashamed to talk about it because they think that this makes Gabon look bad in the eyes of foreigners. Well yes, Gabon has to be made to look bad because it tolerates such atrocities. How can Gabon be respected when it is ruled by people who believe that genitals, tongues and other organs have powers therefore the possession of these organs will lead to wealth? How can a country ruled by people who believe in irrational occult powers be expected to solve real problems in need of logical and rational thoughts? How can this cycle be broken? As concerned citizens, it is our collective duty to break the silence around the negative practice of ritual killings that is becoming more and more prevalent in Gabonese society and yet violates the basic universal human right to life. We have a choice; we can embrace ethical relativism and say that as long as the victims are not members of our families or even ourselves, we chose not to care, or we can admit that there is something sacred about human life, even in its most vulnerable expressions and denounce these atrocities, so that there will come a day when they won’t happen anymore. If we do not “see” ourselves in these victims, then we have no capacity for compassion and cannot eradicate this problem.
The ritual murders are our collective shame, because we prefer to look away instead of evaluation our society in all frankness and recognize that Gabon is deeply superstitious society where most beliefs are still informed by unreason, dogmas, myth making, and magical thinking. We must not accept the idea that it is normal for powerful people to have young people kidnapped in order to murder them and use parts of their bodies for nonsensical ceremonies of witchcraft. It is when the Gabonese people will decide that this nonsense must stop and demand real punishment for the perpetrators that these barbaric practices will stop.
Version française
Chers lecteurs, ces derniers jours, les nouvelles macabres d’encore plus de crimes rituels au Gabon, ne sont pas très encourageantes quant à la direction du pays. Tout est en train de s'effondrer. Il y a quelques jours, un citoyen camerounais a été pris dans une embuscade et ses organes ont été prélevés. Ensuite, il y a 2 jours, les corps de 3 enfants ont été retrouvés dans une voiture, probablement stockés là pour être transportés plus tard dans la nuit et disséqués. Ces meurtres absolument horribles se produisent dans l'impunité totale dans un pays où Ali Bongo met l'armée à chaque coin de rue tous les soirs. Que se passe-t-il? Pourquoi les populations Gabonaises n’arrivent pas à dire assez, que ces tueries doivent cesser? Il y a un silence retentissant de tout le monde, sauf quelques ONG qui tentent de porter ces crimes à la lumière, malgré l'antipathie qu’a pour elles le régime censé protéger tous les citoyens. Pourquoi le régime est silencieux et incapable de mettre un terme à ces tueries? Pourquoi les Gabonais sont apathiques au sujet de cette terreur? A qui profitent le plus, ces meurtres?
Il est clair que ces atrocités sont commises par un nombre relativement restreint de personnes, car ce sont des crimes spécialisés. Alors, pourquoi est-il impossible pour le régime d’arrêter et punir les coupables? Ce petit nombre de personnes qui commanditent ces meurtres et leurs exécutants doivent être connus des autorités. En fait, ce blog peut même s’avancer et affirmer que ceux qui commanditent ces meurtres sont en fait les mêmes qui ont l’autorité de les stopper et c'est pour cela que ces crimes ne sont jamais résolus. Comment des crimes à cette échelle de l’horreur, continuent d'être impunis? La réponse est parce que les criminels qui sont derrières, sont les mêmes qui dirigent le pays. Que peut-on attendre d'un acteur politique qui s'appuie sur des crimes rituels pour augmenter ses chances de rester dans le gouvernement? Ce n'est pas en gardant le silence que nous allons mettre un terme à ces pratiques barbares. Qui est responsable? Les féticheurs? Les politiciens? Les gens ordinaires qui ne disent rien? Les populations ont le droit de vivre dans la sérénité. Ils ont droit à la protection de l'Etat. Les gouvernements ont l'obligation de protéger leurs citoyens et de faire respecter la primauté de la loi. Pour mettre fin à ces crimes, étant donné la nature léthargique des autorités gabonaises à régler cette question, la population peut tout simplement décider de mettre en œuvre la justice populaire, parce que si le gouvernement est incapable protéger les enfants, leurs parents doivent faire le nécessaire pour les garder en vie.
Il est odieux et regrettable que la classe intellectuelle au Gabon ne prête pas une attention plus grande au phénomène des crimes rituels. Les gabonais instruits ont certainement trop honte pour en parler parce qu'ils pensent que cela ferait mal à l’image du Gabon aux yeux des étrangers. Eh bien oui, le Gabon devrait avoir une mauvaise image parce qu'il tolère de telles atrocités. Comment le Gabon peut-il être respecté quand il est gouverné par des gens qui croient que les organes génitaux, la langue et d'autres organes ont des pouvoirs surnaturels qui font que la possession de ces organes mène à la richesse? Comment un pays gouverné par des gens qui croient en des pouvoirs irrationnels occultes peut-il résoudre des problèmes réels nécessitant la réflexion logique et rationnelle? Comment briser ce cycle? En tant que citoyens consciencieux, il est de notre devoir collectif de briser le silence autour de la pratique négative des crimes rituels qui devient de plus en plus répandue dans la société gabonaise et viole profondément le droit fondamental et universel à la vie. Nous avons le choix: nous pouvons embrasser le relativisme éthique et de dire que tant que les victimes ne sont pas membres de nos familles, voire nous-mêmes, nous choisissons de ne pas nous mouiller, ou nous pouvons admettre qu'il y ait quelque chose de sacré dans la vie humaine, même dans sa plus vulnérable d'expression et dénoncer ces atrocités, de sorte que vienne un jour où elles ne se reproduiront plus. Si nous ne sommes pas capables de nous «imaginer» nous-mêmes en victimes, alors nous n'avons pas la capacité de compassion et ne pouvons éradiquer ce problème.
Les crimes rituels sont notre honte collective, parce que nous préférons détourner nos regards de cette horreur, plutôt que d'évaluer notre société en toute franchise et reconnaître que la société gabonaise est profondément superstitieuse et que ne nombreuses croyances font encore appel à la déraison, aux dogmes, aux mythes et à la pensée ésotérique. Nous ne devons pas accepter l'idée qu'il soit normal que des gens de pouvoir puissent faire kidnapper des jeunes gens afin de les tuer et utiliser des parties de leur corps pour d’absurdes cérémonies de sorcellerie. C'est au moment où le peuple gabonais décidera de s’impliquer pour que cette absurdité s'arrête et demander un vrai châtiment pour les auteurs et commanditaires, que ces pratiques barbares s'arrêteront.
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