THE NEXT PSYCHOLOGICAL STEP TO BE CROSSED, TO KNOW HOW TO ACT REGARDLESS OF THE REGIME (PART2)! LE PROCHAIN PALLIER PSYCHOLOGIQUE Á FRANCHIR, SAVOIR AGIR EN FAISANT FI DU RÉGIME (PART 2)!





English version


WHAT IS THE PEOPLE'S REPRESENTATION FOR THE SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE?



Given the energy, initiative and ingenuity deployed by the free civil society to advance the rather well received idea of a Sovereign National Conference (SNC), some small minds in Gabon want to confuse the issue by posing ridiculous problems such as the argument wanting that Marc Ona Essangui has no right to speak on behalf of Gabonese people or that the 15000 signatures already obtained would not be representative of the population. So, what is the meaning of representation in a context like the one about organizing an SNC?


Let us start with the most simple, meaning the representation by the numbers. The free Civil Society has already received more than 15000 signatures of Gabonese citizens in favor holding these sessions. This represents more than 1% of the Gabonese population. But small minds say that 1% may not be representative of the population and therefore there is no popular mandate for the organization of the SNC. But this is a stupid argument when comparing the percentage of Gabonese citizens favorable to the SNC and the percentage of participation that have been historically observed in other countries for events that have shaken the course of history. In the U.S. in 1965, about 600 civil rights activists, decided to march from Selma to Montgomery, Alabama, to protest against racial segregation. They were copiously beaten by police in a confrontation now known as "Bloody Sunday". But African Americans have never asked who had commissioned the 600 activists to protest on their behalf. Only small minds would ask such questions. At the time, the U.S. population was 250 million and 600 activists accounted for only 0.000002% of that population and yet this event is one of the most important of the 20th century in the USA. Historians also tell us that on July 14, 1789, for the Assault on the Bastille, there were between 600 and 1000 inhabitants of the suburbs of Paris mobilized to liberate their country from tyranny. Have you ever heard the French wonder who commissioned these thousand individuals? At the time the population of France was 26 million and 1000 people make a percentage of 0.00004%. So dear readers, in comparison, the 15000 names and signatures obtained by the free Civil Society are quite significant.


The second argument of the small minds: who should speak on behalf of Gabon and Gabonese citizens? Dear readers, as we know, the concept of a people is complex. It can refer to the body of citizens, to a community united by history and a common culture, but also a diverse group including the "little people", the elite, the privileged, the young, old, the men, women, etc. To speak on behalf of Gabonese people is to claim the right to speak for everyone, from a unifying point of view, meaning to embody the voice that is inclusive and non-discriminatory. In Gabon, the free civil society certainly speaks on behalf of the Gabonese people in the broadest and most pluralistic sense, because it is itself the people. Those who deny the right of the free Civil Society to speak on behalf of Gabonese people do that only because that civil society fully plays its role as a counter-power and social partner to the citizenry; posture that annoys the regime at the highest level. In Gabon, the free civil society is indispensable, because it ensures the protection of society as a whole and controls the action of the public service. But it is when this civil society becomes involved in the process of implementing a true democracy in Gabon, that the regime starts taking measures to torpedo their action.


The debate over the popular representation of the free civil society is a false debate maintained by small minds wanting to create confusion, because that Civil Society by its dynamism is currently showing the way that could lead to Gabon to freedom and it is this threat that small minds would like to eliminate.





Version française



QU'EST-CE QUE LA REPRÉSENTATIVITÉ POPULAIRE POUR LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE?



Vu l'énergie, l'initiative et l'ingéniosité déployés par la Société Civile libre pour faire avancer l'idée, plutôt bien reçue, d'une Conférence Nationale Souveraine (CNS), certains petits esprits et aussi d'esprits choisissant de rester petits, au Gabon, veulent semer la confusion en posant des problématiques ridicules comme l'argument qui voudrait que Marc Ona Essangui n'ait pas le droit de parler au nom des gabonais ou que les 15000 et plus signatures déjà obtenues, ne seraient pas représentatives de la population. Alors, qu'est ce que la représentativité dans un contexte comme celui consistant à organiser une CNS?


Commençons par le plus simple, c'est-à-dire la représentativité par les chiffres. La Société Civile libre a déjà obtenu plus de 15000 signatures de gabonais favorables à la tenue de ces assises. Cela représente plus de 1% de la population gabonaise. Mais les petits esprits et les esprits petits disent que 1% ne saurait être représentatif de la population et par conséquent il n'y a aucun mandat populaire pour l'organisation de cette CNS. Mais c'est un argument stupide quand on compare le pourcentage de gabonais favorable à la CNS et les pourcentages de participation qui ont été historiquement observés dans d'autres pays pour de grands évènements qui ont bouleversés le cours de l'histoire. Aux USA en 1965, environ 600 activistes des droits civiques des noirs, décidèrent de marcher de Selma à Montgomery en Alabama, pour protester contre la ségrégation raciale. Ils furent copieusement battus par la police dans une confrontation désormais appelé "Bloody Sunday" (Dimanche Sanglant). Mais les noirs américains n'ont jamais demandé qui avait mandaté ces 600 activistes pour aller protester en leur nom. Seuls les petits esprits et les esprits petits posent ce genre de questions. A l'époque, la population américaine était de 250 millions et 600 personnes n'en représentaient que 0.000002% de cette population et pourtant cet évènement est l'un des plus importants du 20ième siècle aux USA. Les historiens nous disent aussi que le 14 juillet 1789, pour la Prise de la Bastille, c'est entre 600 et 1000 habitants des faubourgs de Paris qui se mobilisèrent pour libérer leur pays de la tyrannie. Avez-vous déjà entendu les français demander qui avait mandaté ce millier d'individus? A l'époque la population de la France était de 26 millions d'habitants et 1000 personnes en font un pourcentage de 0.00004%. Alors chers lecteurs, en comparaison, les 15000 noms et signatures obtenues par la Société Civile libre sont à suffisance significatifs.


Le deuxième argument des petits esprits et des esprits petits: qui doit parler au nom du Gabon et des gabonais? Chers lecteurs, comme on le sait, la notion de peuple est complexe. Elle peut désigner le corps des citoyens, une communauté qu’unirait une histoire et une culture commune, mais aussi un groupe hétéroclite comprenant le «petit peuple», les élites, les privilégiés, les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes etc. Parler au nom des gabonais revient à revendiquer le droit de parler pour tous, à partir d’un point de vue rassembleur; c’est-à-dire en incarnant la voix inclusive et non discriminante. Au Gabon, la Société Civile libre parle assurément au nom des gabonais au sens le plus large et le plus pluraliste du terme, car elle est elle-même le peuple. Ceux qui au Gabon conteste le droit de la Société Civile libre de s'exprimer au nom des gabonais, ne le font que parce que cette Société Civile joue pleinement son rôle de contre pouvoir et de partenaire social citoyen; posture qui ennui au plus haut point le régime. Au Gabon, la Société Civile libre est devenue indispensable, car elle veille à la protection de la société dans son ensemble et contrôle l'action des pouvoir publiques. Mais c'est quand cette Société Civile libre devient participative dans le processus d'implémentation d'une démocratie véritable au Gabon, que le régime fait tout pour torpiller cette action.


Le débat sur la représentativité populaire de la Société Civile Libre est un faux débat entretenu par des petits esprits et destiné à vouloir créer la confusion, car cette Société Civile par son dynamisme, est en train de montrer des pistes qui pourraient conduire le Gabon vers la liberté et c'est cette menace que les petits esprits aimeraient éliminer.

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