THE NEXT PSYCHOLOGICAL STEP TO BE CROSSED, TO KNOW HOW TO ACT REGARDLESS OF THE REGIME (PART1)! LE PROCHAIN PALLIER PSYCHOLOGIQUE Á FRANCHIR, SAVOIR AGIR EN FAISANT FI DU RÉGIME (PART 1)!
English version
"When the people fear their government, there is tyranny; when the government fears the people, there is liberty." Thomas Jefferson.
The Sovereign National Conference (SNC) that in preparation follows its course and a timeline of activities is being developed. Marc Ona Essangui in a recent interview affirmed that yet again. For us, the most salient fact of that interview was that a new psychological Rubicon had been crossed, meaning the determination of Marc Ona Essangui and his colleagues organizers to have a National Conference that is SOVEREIGN please, without the involvement of the regime! Small minds would not understand the importance of the psychological threshold in question, these people who believe that populations can be controlled with batons and tear gas inhalation. The psychological threshold that the SNC will make Gabonese citizen cross is one that will allow people to go from being dominated and rather passive to a people that produces and shapes its own future. That's the issue; all great people have gone through this step.
It is for us infinitely sad to observe that Gabon, in its governance, continues to maintain itself as a place of suffering where a dominated and crushed people should have no hope of producing anything for and by itself. All obstacles are involved to hold the Gabonese people in current state. Barriers are made to stand always more numerous and for multiple reasons such as the necessity to get the anointment of the Bongos for anything to happen. So in the long run, the average Gabonese citizens are robbed of what is most precious, their spirit of initiative. The drama in Gabon is that somehow the regime would like to maintain populations at the stage of grasshoppers: eating, drinking, dancing, enjoying and reproducing. When it comes to thinking about the future of the country, especially of its governance, that is too much to ask! Those who dare suggest such heresy must be persecuted. There is certainly not a willingness to see the Gabonese people become more coherent and subtle. So an ambient slavery is maintained, within which people are afraid of everything; they are afraid to make the slightest judgment, because the specter of repression harbors constantly. People growl very little of their displeasure, and those who dare to do so are stigmatized as agitators or enlightened or danger to public order. So batons and tear gas start flowing. The SNC aims to make the Gabonese people psychologically go beyond the metaphorical stage of insect to that of Homo sapiens who assume their being and take responsibility for their future.
Imagine around a table, a forum, an arena, whatever the place Gabonese citizens liaising honestly about the governance of their country, without the regime being there, what would the message be? Sovereignty belongs to the people and no one else. When the people choose to express themselves, it is de facto a sovereign endeavor and nobody can say: "Ali Bongo has not authorized this meeting, so it is not sovereign." It would be the same situation that existed as the colonial powers wanted to continue to act as if the emancipation of indigenous people depended on their permission and forgot that once the psychological threshold of fear was crossed the independence of subjected peoples was just a matter of time. Imagine, dear readers, the psychological trigger that the SNC would be, sessions during which Gabonese people on their own, without being promised anything, would discuss the problems of their country, the big question that the regime wants to avoid at all costs being: is there really anything that works in Gabon?
The SNC is an opportunity to take political and social decisions that are adapted to local realities on the ground, and all this taking place in a republican framework because it is the people who will be demanding this conference. Those who want to preserve the status quo by not considering the possibility of change will only withness the awakening of a people, because they are stuck in reassuring resignation, other citizens are ready for a national affirmation of free will and it is to those citizens that the future belongs; may be very soon.
To be continued, next post: "WHAT IS THE PEOPLE'S REPRESENTATION FOR THE SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE?"
Version française
"Quand le peuple a peur de son gouvernement il y a tyrannie. Quand le gouvernement a peur de son peuple il y a liberté"; Thomas Jefferson.
La Conférence Nationale Souveraine (CNS) qui se prépare, suit son cours et un chronogramme de ses activités est en voie d'élaboration. Marc Ona Essangui dans une récente interview vient encore de l'affirmer. Pour nous, le fait le plus saillant de cette interview reste qu'un nouveau Rubicon psychologique vient d'être franchi, c'est-à-dire la détermination de Marc Ona Essangui et partant de ses collègues organisateurs des assises, de tenir une Conférence Nationale SOUVERAINE s'il vous plait, sans la participation du régime! Les esprits petits et les petits esprits ne comprendront certainement pas l'importance du seuil psychologique en question, eux qui pensent qu'un peuple se contrôle à coup de matraque et d'inhalation de gaz lacrymogènes. Le seuil psychologique que la CNS fera franchir aux gabonais est celui qui leur permettra de passer de peuple dominé et plutôt expectatif, à celui qui produit et façonne son propre devenir. C'est ça l'enjeu, tous les grands peuples sont passe par cette étape.
Il est pour nous d’une infinie tristesse d’observer que le Gabon, dans sa gouvernance, continu de s'inscrire dans son maintient comme lieu de souffrance où un peuple dominé et écrasé ne devrait avoir aucun espoir de produire quoi que ce soit pour et par lui-même. Tous les obstacles sont mis à contribution pour contenir les gabonais en l'état. Les barrières se dressent toujours plus nombreuses, aux multiples motifs de la nécessité de l'onction des Bongo, pour que quoi que ce soit se fasse. Alors à la longue, on dépossède le gabonais moyen de ce qu'il a de plus précieux, son esprit d'initiative. Le drame au Gabon est que le pouvoir tient vaille que vaille a maintenir les populations au stade de la sauterelle : manger, boire, danser, jouir et se reproduire. Quand il s'agit de penser au devenir du pays, surtout à sa gouvernance, là c'est trop demander! Il faut persécuter ceux qui osent proposer ce genre d'hérésies. On ne veut surtout pas que les gabonais soient des gens cohérents et subtils. Alors on maintient un esclavage ambiant dans lequel les gens ont peur de tout; ils ont peur d'émettre le moindre jugement, car le spectre de la répression plane sans cesse. On grogne peu son mécontentement; ceux qui osent le faire sont stigmatisés d'agités ou d'illuminés ou de dangers pour l'ordre public. Alors les matraques et les gaz lacrymogènes affluent. Le stade psychologique de la CNS est de faire passer le gabonais métaphoriquement du stade de l'insecte a celui d'homo sapiens qui s'assume et se prend en main.
Imaginez autour d'une table, d'une tribune, d'une arène, de quel qu'endroit que ce soit, des gabonais se concertant honnêtement sur la gouvernance de leur pays, sans que le régime en place n'y soit convié, quel en serait le message? La souveraineté appartient au peuple et à personne d'autre. Quand ce peuple choisi de s'exprimer, il le fait de facto en toute souveraineté et personne ne pourra dire: "Ali Bongo n'a pas autorisé ce meeting, donc il n'est pas souverain". On se retrouverait dans la même situation que les pouvoirs coloniaux qui continuaient à faire comme si l'émancipation des autochtones dépendait de leur permission et oubliaient qu'une fois le seuil psychologique de la peur franchi, l'indépendance des peuples soumis n'était qu'une affaire de temps. Imaginez donc, chers lecteurs, le déclic psychologique que serait cette CNS, au cours de laquelle des gabonais de leur propre chef, sans qu'on leur promette quoi que ce soit, viendraient débattre des problèmes du pays, de la grande question que le régime veut à tout prix éviter: est-ce qu'il y a vraiment quelque chose qui fonctionne au Gabon?
La CNS sera l'occasion de prendre des décisions politiques et sociales adaptées à la réalité du terrain locale, et tout cela se faisant dans le cadre républicain puisque c'est le peuple qui en sera le demandeur. Ceux qui veulent préserver le statut quo en n'envisageant pas le changement ne pourront que constater le réveil d'un peuple, car s'ils sont englués dans la résignation rassurante, d'autres citoyens sont près à une affirmation nationale de leur libre arbitre et c'est à ceux à qu'appartiendra le futur peut être très proche.
A suivre, prochain billet: "QU'EST-CE QUE LA REPRÉSENTATIVITÉ POPULAIRE POUR LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE?"
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