WITH THE PAULETTE OYANE ONDO CASE, AMBASSADOR ERIC BENJAMINSON IS HAVING MORE AND MORE DIFFICULTIES HIDING HIS GAME! AVEC L'AFFAIRE PAULETTE OYANE ONDO, L'AMBASSADEUR ERIC BENJAMINSON CACHE DE PLUS EN PLUS MAL SON JEU!


Eric Benjaminson and Gabonese officials
Eric Benjaminson et des officiels gabonais
(Photo: Gabonreview)





Paulette Oyane Ondo
(photo: Gabonlibre)

 

English Version



For some time now, the US Ambassador to Gabon Eric Benjaminson, has been treading a fine line between his role as Ambassador on behalf of the US government, which is diminishing in the eyes of the Gabonese public, and that of an opportunistic lying lobbyist for Ali Bongo, which is increasing in the eyes of the same observing Gabonese public. With the last episode during which the distinguished gentlemen has vetoed the visit by Paulette Oyane Ondo to the US State Department, it has become impossible for any fair minded observer to not come to the conclusion that this is an Ambassador/lobbyist who is working to protect his client.


Eric Benjaminson mercantile activities in Gabon first raised eyebrows when he engineered a donation by Ali Bongo of $20 million to the University of Oregon under the ludicrous notion of the creation of an environmental center, the kind of bullshit anybody who knows how influence is being peddled, bought and sold, would immediately notice as fishy and smelly. It just happened that Eric Benjaminson is a graduate of the University of Oregon and during 2012, that university had a massive fundraiser campaign for its endowment. Oh by the way, Gabon's money did not go to a special fund for this bullshit environmental center; it went to the general fund of the University of Oregon. Then a few months ago, in an interview published by the Gabonese internet publication, Gabonreview, the same Ambassador directly asked the Gabonese opposition to play lap dog to Ali Bongo. He strongly advocated for the opposition party Union Nationale, to accept to disappear and change its name and recognize Ali Bongo as the legitimate president of Gabon and come back into the Gabonese body politics as a friendlier entity to Ali Bongo. You see dear readers, $20 million goes a long way…


This week, thanks to the excellent newspaper "Echos du Nord", we learned that once again, Eric Benjaminson has not covered himself in glory when he used the power and influence of his office to prevent Paulette Oyane Ondo from traveling to the State Department in Washington to be recognized for her work on behalf of the disenfranchised in Gabon. The reason found by Eric Benjaminson to explain his veto says it all about the man; he said that the visit had been politicized in two Gabonese news papers. Never mind that Paulette Oyane Ondo did not ask to be offered a prize by the State Department. It was indeed the US Ambassy in Libreville which informed our compatriot that she had been selected to travel to the USA to meet with government officials at the State Department and travel to several states to participate at various conferences about democracy and human rights. It was the US Ambassy which invited Paulette Oyane Ondo for a briefing session about the objectives of this visit. Some questions come to mind:


1. Did the American Embassy and Eric Benjaminson not know who Paulette Oyane Ondo was when they selected her for this recognition by the state department?


2. Did the American Embassy and Eric Benjaminson not measure that Paulette Oyane Ondo was an influencial public figure in Gabon?


3. Did the American Embassy and Eric Benjaminson not realize that Paulette Oyane Ondo was going to talk about democracy and human right when she travel to the USA?


4. What is the content of the articles published by Gabonreview and Le Temps that can be considered to have caused the Ambassador to cancel the trip?


Dear readers, of course Eric Benjaminson has no answers to these questions, because he knows that there is only one reason why he had to cancel the trip: the realization that Paulette Oyane Ondo was going to meet with influential people in Washington and the USA and she would be telling them in a first person account about the state of democracy in Gabon. The outcome of this could only be disastrous to his client, Ali Bongo; and it is to avoid the dissonance of Paulette Oyane Ondo talking about the reality of Gabon with the picture painted by the US Ambassador to his superiors, which is probably the reason why Eric Benjaminson decided that he could not take the risk to let her speak to people in the USA. Dear readers, this is once again a clear act of lobbyism on the part of Eric Benjaminson on behalf of Ali Bongo.


In the United States, the Internal Revenue Service, a branch of the US Treasury, regulate the activity of lobbying and defines it as "asking politicians to take a specific position on a specific issue". Given this definition, Eric Benjaminson is therefore 'lobbying' on behalf of Ali Bongo when he asks the opposition to take steps to make it easy for Ali Bongo to govern; or when he prevents an activist such as Paulette Oyane Ondo to meet with State Department officials, to protect Ali Bongo's image in the USA. But Eric Benjaminson should stop any pretense of neutrality; he is not fooling anyone. We all know which team he is on; just follow the money!






Version française



Depuis quelque temps, l'ambassadeur américain au Gabon, Eric Benjaminson, marche comme un funambule sur une fine ligne entre son rôle d'Ambassadeur du gouvernement américain, qui dépérit aux yeux du public gabonais, et celui de lobbyiste opportuniste et menteur pour Ali Bongo, qui est de plus en plus en hausse aux yeux du même grand public d'observateurs gabonais. Avec le dernier épisode au cours duquel le distingué monsieur a opposé son veto à la visite de Paulette Oyane Ondo au Département d'Etat américain, il est devenu impossible pour tout observateur cognitif de ne pas arriver à la conclusion qu'il s'agisse d'un ambassadeur/lobbyiste travaillant à protéger son client.


Les activités mercantiles d'Eric Benjaminson au Gabon ont commencé à susciter des interrogations au sein de la population, quand il se révéla être le maitre d'œuvre d'un don par Ali Bongo de 20 millions de dollars à l'Université de l'Oregon, sous la notion ridicule de la création d'un centre environnemental; le genre de conneries que toute personne au fait de la manière dont l'influence s'achète et se vent dans le monde, aurait immédiatement remarqué comme suspecte et malodorante. Il se trouve qu'Eric Benjaminson soit diplômé de l'Université de l'Oregon et qu'en 2012, cette université ait lancé une campagne massive de collecte de fonds pour sa fondation. Oh mais aussi, l'argent du Gabon n'est pas allé dans un fond spécial pour ce centre connerie; il est allé au fond général de l'Université de l'Oregon. Puis, il y a quelques mois, dans une interview publiée par le site Internet gabonais, Gabonreview, le même Ambassadeur avait directement demandé à l'opposition gabonaise de jouer le rôle de chien de compagnie à Ali Bongo. Il a fortement plaidé pour que l'Union Nationale, parti d'opposition, accepte de disparaître, change de nom et reconnaisse Ali Bongo comme président légitime du Gabon et revienne dans le corps politique gabonais sous la forme d'une entité plus conviviale à Ali Bongo. Vous voyez chers lecteurs, 20 millions de dollars font faire à certains du chemin ...


Cette semaine, grâce à l'excellent journal "Echos du Nord", nous avons appris qu'une fois de plus, Eric Benjaminson ne s'est pas couvert de gloire quand il a utilisé le pouvoir et l'influence de sa fonction pour empêcher que Paulette Oyane Ondo ne se rende au Département d'Etat à Washington afin d'être reconnue pour son travail en faveur de la démocratie et des droits humains au Gabon. La raison trouvée par Eric Benjaminson pour expliquer son veto en dit long sur l'homme; il a en effet donné comme raison de l'annulation, le fait que la visite ait été selon lui politisée dans deux journaux gabonais. N'empêche que Paulette Oyane Ondo n'a jamais demandé que ce prix lui soit offert par le Département d'Etat. C'est en effet l'Ambassade américaine à Libreville qui a informé notre compatriote qu'elle avait été choisie pour se rendre aux Etats-Unis rencontrer des responsables du Département d'Etat et de faire un périple dans plusieurs Etats afin de participer à diverses conférences sur la démocratie et les droits de l'homme. C'est l'Ambassade américaine qui a invité Paulette Oyane Ondo pour une séance d'information sur les objectifs de cette visite. Quelques questions nous viennent alors à l'esprit:


1. L'Ambassade américaine et Eric Benjaminson ne savaient-ils pas qui était Paulette Oyane Ondo quand ils l'ont choisie pour cette reconnaissance par le département d'Etat?


2. L'Ambassade américaine et Eric Benjaminson ne mesuraient-ils pas que Paulette Oyane Ondo était un personnage public influent au Gabon?


3. L'Ambassade américaine et Eric Benjaminson ne se rendaient-ils pas compte que Paulette Oyane Ondo allait parler de démocratie et de droit de l'homme lors de ce voyage aux Etats-Unis?


4. Quel est le contenu des articles publiés par Gabonreview et Le Temps, qui peut être considéré comme ayant causé l'annulation de ce voyage par l'Ambassadeur?


Chers lecteurs, bien sûr Eric Benjaminson n'a pas de réponses à ces questions, car il sait qu'il n'y a qu'une seule raison pour laquelle il a dû annuler le voyage: la prise de conscience que Paulette Oyane Ondo allait rencontrer des gens influents à Washington et aux Etats-Unis et qu'elle risquait de leur rendre compte, à la première personne du singulier, de l'état de la démocratie au Gabon. Le résultat de ces communications aurait put être désastreux pour son client Ali Bongo; et c'est pour éviter la dissonance entre Paulette Oyane Ondo parlant de la réalité vécue du Gabon, et l'image décrite par l'ambassadeur américain auprès de ses supérieurs, que le veto devint essentiel. C'est probablement là que se trouve la raison pour laquelle Eric Benjaminson a décidé qu'il ne pouvait pas prendre le risque de la laisser parler à des responsables aux Etats-Unis. Chers lecteurs, encore une fois c'est un acte évident de lobbying de la part d'Eric Benjaminson au nom d'Ali Bongo.


Aux États-Unis, l'Internal Revenue Service, une agence du TrĂ©sor amĂ©ricain, a la charge de rĂ©guler l'activitĂ© de lobbying et la dĂ©finie comme: "demander aux politiciens de prendre une position spĂ©cifique sur une question spĂ©cifique". Compte tenu de cette dĂ©finition, Eric Benjaminson fait donc du «lobbying» en faveur d'Ali Bongo quand il demande Ă  l'opposition d'avoir une attitude conviviale envers Ali Bongo, ou quand il empĂŞche une activiste comme Paulette Oyane Ondo de rencontrer les responsables du DĂ©partement d'Etat, afin de protĂ©ger l'image d'Ali Bongo aux Etats-Unis. Mais Eric Benjaminson doit cesser toute prĂ©tention de neutralitĂ©, il ne trompe personne. Nous savons tous pour quelle Ă©quipe il joue; il suffit de suivre l'argent Ă  la trace!

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