MR. MOUNDOUNGA, WHAT KIND OF CULTURE ARE YOU SERVING US? M. MOUNDOUNGA, VOUS NOUS SERVEZ QUELLE CULTURE?




Seraphin Moundounga and his Deputy Minister posing with the playmate Jacqueline Faria
Séraphin Moudounga et son Ministre Délégué posant avec la playmate brésilienne Jacqueline Faria
(Photo: Echos du Nord)



Jacqueline Faria, second from left, in Libreville
Jacqueline Faria, deuxième à partir de la gauche, à Libreville





Photos from Playboy we can show you; the others are too "raw" for our blog
Des photos de Playboy que nous pouvons vous proposer; les autres sont trop "crues" pour notre blog




English version


Mr. Seraphin Moundounga, sacrilege ... Dr. Seraphin Moundounga is the Gabonese Minister of National Education, Higher Learning and Technology, of Vocational Training and Scientific Research, in charge of Culture, Youth and Sports . Dear readers, on paper, this is a super minister and it would be expected to be a monster of management and academia, if in Gabon the song was related to plumage! But alas, Gabon being what it is, it is Seraphin Moundounga who is the incarnation of academic management and cultural expression. Dear readers, fasten your seat belts because there will be turbulence...

The cultural ministry of Dr. Seraphin Moundounga illustrated itself recently by the organization of what their services called Carnival International of Libreville, with the main attraction being Brazilian dancers and it is the rather dubious "cultural" aspect of some of these dancers which leads us to ask Dr. Seraphin Moundounga, in this post, to kindly explain what cultural aspect justifies the invitation of some of these lovely Brazilians?

As you can see above, Seraphim Moundounga and Deputy Minister Ernest Walker-Onewin did not hesitate to pose for posterity (and perhaps also the rear) with a charming Brazilian guest named Jacqueline Faria. But dear readers, who is this charming Brazilian who came to play cultural ambassador to Gabon, at your expense? Is this the kind of person you would like to have cultural exchanges with? Or rather have an exchange of another kind (if you know what we mean)? Is Gabon’s reputation enhanced when its super minister invites "culturally" this type of person, while Brazil has much to offer in terms of culture of the highest caliber? But who is Jacqueline Faria?

Dear readers, Jacqueline Faria, the pretty woman in the photos, is a playmate, that is to say a young woman who posed nude for Playboy magazine. Each month, the magazine selects a very pretty woman and reveals her naked forms to its readers, in positions increasingly daring. Jacqueline Faria is part of this select group of women have revealed all their corporal secrets to the readers of Playboy. Her biography, yes even playmates have one, says that she was noticed in the television series Big Brother Brazil, during which she was voted to have "the most aphrodisiac curves" of this television series. You understand, dear readers, the lovely Jacqueline Faria is an ambassador for sex appeal and not much anything else. There is no shame in this, and there are no stupid jobs. But should she be presented as a cultural ambassador to the gullible Gabonese public? If yes, what culture are we talking about? It would be good for the Gabonese Ministry of Culture to provide an explanation as to why taxpayer's money was used to bring these Brazilians in the name of a cultural exchange. Well, then explain to us the nature and type of culture that has been exchanged!

What is culture? Question eternally difficult to find a satisfactory answer to. But we can agree on the fact that culture participates in the process of building intellectual and moral human beings; which allows them to rise, to grow, to thrive. Some say that culture is a pedagogy that instructs the soul, about judgment, sensitivity and openness to the world. We can think of Jacqueline Faria as being able to cause something to rise within Seraphin Moundounga but this elevation was not intellectual, if you know what we mean...



Version française


Monsieur Séraphin Moundounga, sacrilège… le Docteur Séraphin Moundounga, est le Ministre gabonais de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et Technique, de la Formation Professionnelle et de la Recherche Scientifique, chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Chers lecteurs, sur le papier, c’est un super ministre et on devrait s’attendre à avoir affaire à un monstre du management et des académies, si au Gabon le ramage se rapportait au plumage! Mais hélas, le Gabon étant ce qu’il est, c’est Séraphin Moundounga qui y est l’incarnation du management de la formation académique et de l’expression culturelle. Chers lecteurs, attachez vos ceintures car il va y avoir des turbulences…

Le volet culturel du ministère du Dr. Séraphin Moundounga s’est illustré dernièrement par l’organisation de ce que leurs services ont appelé le Carnaval International de Libreville, avec comme principale attraction des danseuses brésiliennes et c’est le caractère «culturel» plutôt douteux de certaines de ces danseuses qui nous amène à demander au Dr Séraphin Moundounga, dans ce billet, de bien vouloir nous expliquer de quel aspect culturel relevait l’invitation faite à certaines de ces charmantes brésiliennes?

Comme vous pouvez le voir ci-dessus, Séraphin Moundounga et son Ministre délégué Ernest Walker-Onewin, n’ont pas hésité à poser pour la postérité (et peut être aussi le postérieur) avec une charmante invitée brésilienne du nom de Jacqueline Faria. Mais chers lecteurs, qui est donc cette charmante brésilienne venue jouer les ambassadrices culturelles au Gabon, à vos frais? Est-ce le genre de personne avec laquelle vous souhaiteriez avoir des échanges culturels, ou plutôt des échanges d’un tout autre genre (si vous voyez où nous voulons en venir)? Le Gabon en sort il grandit quand son super ministre invite «culturellement» ce type de personne alors que le Brésil a tant à offrir en terme de culture de haut calibre? Mais qui est donc Jacqueline Faria?

Chers lecteurs, Jacqueline Faria, la jolie femme sur les photos, est une playmate; c'est-à-dire une jeune femme qui a posé nue pour le magazine dépliant Playboy. Chaque mois, ce magazine sélectionne une fort jolie femme dont il révèlera les formes nues à ses lecteurs dans des positions toujours plus osées. Jacqueline Faria fait partie de ce groupe select de femmes à avoir révélé tous leurs secrets corporels aux lecteurs de Playboys. Sa biographie, oui même les playmates en ont une, dit qu’elle fut remarquée dans la série télévisée Big Brother Brésil, au cours de laquelle elle fut votée avoir «les formes les plus aphrodisiaques» de cette série télévisée. Vous l’aurez compris, chers lecteurs, la charmante Jacqueline Faria est plus une ambassadrice du sexe qu’autre chose. Il n’y a pas de honte à cela et il n’y a pas de sot métier. Mais doit-elle être présentée comme ambassadrice culturelle à la population gabonaise crédule? Si oui, de quelle culture est-il question? Il serait bon que le Ministère gabonais en charge de la Culture fournisse des explications car l’argent du contribuable a été utilisé pour faire venir des brésiliennes au nom d’un échange culturel. Eh bien, qu’ils nous expliquent donc la nature et le type de culture qui a été échangé!

Qu’est-ce que la culture? Question éternellement difficile à y trouver réponse satisfaisante. Mais nous pouvons nous accorder sur le fait que la culture participe au processus de construction intellectuelle et morale de l’être humain. Quelle permet à ce dernier de s’élever, de grandir, de s’épanouir pleinement. Certains disent que la culture est une pédagogie de l’âme qui instruit, forme le jugement, la sensibilité et l’ouverture au monde. Nous pouvons penser que Jacqueline Faria ait pu faire élever quelque chose en Séraphin Moundounga; mais cette élévation n’avait rien d’intellectuelle, si vous voyez ce que nous voulons dire…

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